Carnet de route

2023-04-27 Randonnée au pays du froid
Le 27/04/2023 par Michel Paulin
Ce jeudi, c’est Mouthe qui est choisi par Serge comme point de départ de notre rando hebdomadaire.
Mais avant de mettre un pied devant l’autre, il nous faut d’abord ramasser les participants égrenés tout au long de la route : du Bélieu, je rejoins Serge aux Fins. Après une traversée de Morteau compliquée par le départ de la troisième étape du tour de Romandie, nous gagnons le Crêt l’Agneau pour prendre Yves. Et maintenant, direction Pontarlier où nous attend Christiane.
Mais que se passe-t-il ? Le bord de route est bordé de nombreux personnages en bleu, ainsi que de nombreux fourgons de la même couleur, ceci de l’entrée de la ville jusqu’au-delà de La Cluse et Mijoux. Que se passe-t-il ? Un personnage illustre serait-il attendu au Fort de Joux ?
Nous arrivons enfin au pied de l’église de Mouthe où nous attendent nos derniers compagnons de randonnée : Pierre, ainsi que nos amis moldaves, Irina et Nicolas.
Après ces péripéties qui nous ont retardés d’un bon quart d’heure, nous empruntons le large chemin qui suit le bord du Doubs, afin de rejoindre la source éponyme. C’est l’occasion d’admirer dans le lit de la rivière de magnifiques bosses chevelues dont nous avions appris le nom lors d’une balade précédente aux alentours du Bizot : les Touradons. Bravo à ceux qui s’en souvenaient ! Nous passons également devant le panneau rappelant le record de froid détenu par ce village : moins 41,2 °C en janvier 1985 !
Nous arrivons rapidement à la source qui, compte tenu des pluies de ces derniers jours nous offre un joli spectacle. Nous projetons d’en faire le tour, mais pour cela il nous faut gravir un grand nombre de marches, et tout ça pour en redescendre tout autant de l’autre côté. Christiane est ravie !
De retour au pied de la source, c’est seulement là que les choses sérieuses commencent. Une assez longue montée dans la forêt nous conduit à traverser les pistes de ski alpin pour arriver sur le vaste plateau vallonné du Noirmont. À partir de là nous suivons des chemins traversant de longs vallons de pré-bois très agréables et enchanteurs que nos amis Suisses pourraient nous envier. Mais le temps passe et les estomacs réclament. C’est un peu après « Les Prés Bouillet » que nous jetons notre dévolu sur un beau tas de pierres ensoleillé et abrité du vent pour nous restaurer.
Après une très, très courte sieste, nous reprenons notre périple, jusque « Chez Liadet », haut lieu du ski de fond. Puis s’amorce la descente qui nous conduit jusqu’aux voitures après 16 km de marche et 400 m de dénivelé. Une excellente journée ensoleillée.