Randonnée pédestre

2025-06-10 En passant par la Glacière de Monlési

Nous sommes 7 au départ pour la glacière de Monlési où les plus courageux sont descendus voir les colonnes de glace.

Puis, randonnée dans les magnifiques pâturages suisses. Nous avons admiré beaucoup de murs en pierres sèches, des affleurements rocheux. Tout ce que l'on ne voit plus chez nous.

Après le pique-nique sur un promontoire au-dessus de Couvet, Serge nous avait concocté un « parcours du combattant » avec équilibre sur des troncs, reptation sous des barrières, ce qui nous a permis de constater que nous avions encore de la souplesse !!!

Nous avons aussi admiré de très belles fermes et sommes rentrés ravis de cette journée.

Merci Serge.

Dominique

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2025-05-08 Les Gorges de l'Areuse au menu

Douze randonneurs, plein d'ardeur, sont au départ de la gare de Noiraigue, via Bôle pour un programme de 15 km et un dénivelé de 850 m. Une météo clémente va nous accompagner.

Pas de bol, en gare de Bôle, 2 randonneurs manquent à l'appel, ils sont à Auvernier, la gare suivante.

Un moment de méditation sur le quai de la gare est donc propice aux randonneurs : journée du souvenir en ce 8 mai ou attente « habemus papam »… mais au bout d'un certain temps, un train Auvernier-Bôle arrivera avec les 2 brebis égarées.

Une promenade rafraichissante sur des sentiers, escaliers, ponts, entre des goulets et parois vertigineuses nous est offerte, un spectacle naturel agrémenté de multiples cascades, paysage mystique orné de mousses et de lierres.

Nous avons découvert, sur les bords de l'Areuse, les sites de : Pont des Clées, Pont de Vert, Abri de la Baume du Four, Chute de la Verrière, Champ du Moulin, Maison de Jean-Jacques Rousseau, Saut de Brot. À l'abri de la Baume au Four, Serge va réaliser la traditionnelle photo de groupe.

Une pause repas, avec lunettes de soleil et casquette, est la bienvenue au Champ du Moulin.

Au Saut du Broc, nous quittons les gorges de l'Areuse pour l'ascension du sentier « Ferme Robert » 972 m. C'est vrai qu'il nous manquait un peu de dénivelé aujourd'hui. Un petit coup d'œil sur le majestueux Creux-du-Van en passant puis descente rapide sur Noiraigue et retour au bercail.

Merci pour cette belle journée et… bienvenue à Léon XIV.

Marie-Anne

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2025-03-04 La vallée du Cusancin

Quel plaisir de retouver ou de découvrir la Vallée du Cusancin, à travers cette randonnée proposée par Jean-Charles ! La vallée du Cusancin est un site classé depuis le 30/04/1997, le Cusancin est une rivière de 12,6 km, dont la source se trouve au Val de Cusance. Une belle journée s'annonce, malgré la fraîcheur matinale.

Nous sommes 14 sur le parking du Val de Cusance, dont quelques amis randonneurs du pays de Montbéliard.

Vers 9h15, nous entamons notre périple en commençant par rejoindre le village de Cusance. Derrière l'église, se trouve le sentier qui permet de remonter sur la crête surplombant la vallée (beau petit sentier, montée agréable pour 151 m de dénivelé) et très vite nous arrivons à la Croix de St Ermenfroi.

St Ermenfroi, abbé de Cusance vers 670, moine de Luxeuil avec St Colomban, l'un des grands évangélistes de l'époque mérovingienne.

Première petite pause, avant de poursuivre sur la gauche, direction du Bois Grillot. Là, commencent les exercices de mobilité (pour les seniors) : de nombreux arbres tombés sur le sentier nous obligent à passer soit dessus, soit dessous, soit sur le côté. Notre progression se trouve ainsi un peu ralentie. Ce sentier offre aussi quelques points de vue sur la vallée et sur l'autre versant, là où nous passerons dans l'après-midi. Toujours sur la crête et toujours en forêt, l'itinéraire balisé nous emmène jusqu'au pont à la sortie de Pont-les-Moulins. Et nous sommes redescendus dans la vallée.

Deuxième petite pause sur le pont avant de repartir direction Guillon-les-Bains. La matinée s'avance. Où pensons-nous casse-croûter ? À l'unanimité, ce sera à proximité des anciens thermes de Guillon-les-Bains à quelques kilomètres. Là, le sentier suit le Cusancin et permet de découvrir les Narines du Diable (deux trous dans la paroi rocheuse).

« La légende raconte qu'une jolie fée habitait la vallée du Cusancin. Elle répandait le bien grâce à une source qui fut captée par des hommes ingrats. La peine de la fée fut si grande que ses pleurs firent naître une seconde source » extrait OT Pays Baumois.

Nous atteignons les anciens thermes de Guillon-les-Bains :

Ancien établissement thermal construit en 1824, à 7 km de Baume-les-Dames. Il a fonctionné jusqu'en 1939, il attirait des curistes de l'Europe entière. Par la suite, il a accueilli des colonies de vacances. Depuis quelques années, le site a été transformé en complexe de réceptions.

Nous visitons les alentours du site avant de nous poser sur un talus pour le casse-croûte. Nous ne pouvons pas nous attarder, car un agriculteur vient épandre du fumier, dans le pré qui jouxte notre talus !

Prochain objectif : remonter au village de Montivernage. Nous abandonnons l'idée d'aller jusqu'au Mont de Guillon, car il y a encore du chemin, pas la peine d'ajouter des kilomètres !

À la sortie de Montivernage, l'itinéraire conduit à un point de vue sur la Chapelle de St Ermenfroi, au Val de Cusance. Il nous faut continuer ; Jean-Charles a prévu de passer à la ferme du Mont Millot (ce qui suppose descendre à nouveau et de remonter). Nous traversons la route de Lanans pour rejoindre le Mont Noirot et prendre le long chemin montant en forêt. Au point 426, nous laissons à droite la ferme de Surfer (là où il y a une stèle à la mémoire des résistants tués à cet endroit), avant d'arriver à la ferme du Mont Millot. Là, nous commençons à envisager la fin du parcours.

Après quelques centaines de mètres sur la route, nous descendons le sentier qui mène au Val de Cusance, notre point de départ. La Chapelle St Ermenfroi et la Source Bleue ne sont pas loin, mais il est déjà plus de 16h30 et après 22 km par monts et par vaux, chacun préfère s'arrêter là , la visite ce sera pour une autre fois !

C'était une belle randonnée, avec de beaux paysages, par une belle journée. Merci à Jean-Charles et à tous les participants.

Christiane

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2024-12-08 Creux-du-Van et creux de vent

Le vent prévu durant le week-end a soufflé surtout sur quelques-uns des prétendants à l'aventure réduisant notre effectif à 14 marcheurs bien décidés à rejoindre la cabane Perrenoud dans la soirée... Notre départ fut légèrement différé pour éviter les pics de vent et de pluie annoncés par la météo suisse.

Bien encapuchonnés, la montée aux Oeuillons débuta sous une pluie fine qui cessa au pied des 14 contours. Dans les derniers lacets c'est le grésil qui nous accompagna, changeant le décor de la forêt environnante. Une ultime pause à l'abri des sapins pour remettre un vêtement et s'abreuver, nous voici prêts à longer le mur de pierres qui borde la falaise. La lumière diaphane nous laisse observer un groupe de chamois bondissant dans une course effrénée, quel spectacle !

Maintenant la nuit est tombée, il neigeotte, un léger brouillard nous enveloppe. Pierre contrôle la direction de La Baronne au GPS.

Le terrain est irrégulier, la couche de neige s'épaissit et la dernière descente le long du mur s'avère délicate. Nous laissons La Baronne sur notre droite et remontons la route en face puis assez vite nous obliquons à droite pour suivre le chemin de la cabane Perrenoud. Une dernière montée précède la descente sur notre destination.

À 1418 m, l'éclairage des fenêtres de la cabane confirme la présence du gardien des lieux. L'accueil est chaleureux et si le refuge a fait l'objet d'une modernisation, la salle à manger a gardé tout son esprit « refuge ».

Le petit groupe parti en fin d'après-midi avec Claude arrive par l'itinéraire forêt, un peu plus abrité du vent.

Après notre installation dans le grand dortoir et une tisane pour nous hydrater, l'apéritif donna le signal d'une sympathique soirée.

Les hommes s'activent à la cuisine, tout est prêt : soupe, pommes de terre, saucisses, mont d'or, clémentines et brownies, le tout arrosé d'un petit blanc des coteaux suisses recommandé par le maître de maison. Un bon moment de partage et d'amitié !

Durant la vaisselle, les dames ont sorti le jeu de Yam's et les rires fusent au gré des lancers !

Le lendemain matin c'est l'émerveillement : une belle couche de neige recouvre le paysage ! Cette féerie nous fait entrer dans l'imaginaire de l'hiver, souhaitant que cette poudre étincelante s'attarde sur les sommets jurassiens.

Il ne fait pas très froid, après les traditionnelles photos devant la cabane Perrenoud, nous disons au revoir à Dominique, notre très aimable gardien.

On brasse une neige légère, la visibilité est relativement bonne mais ne nous permet pas d'apercevoir les lacs de Neuchâtel, de Morat et du Léman. Les nuages auront aussi raison du panorama sur les Alpes et déversent sur nous leurs blancs flocons. Nous nous dirigeons vers Roche Devant, une harde de chamois broute indifférents à notre passage puis s'éloignent nonchalamment. Une petite halte au crêt de La Chaille 1412 et c'est la descente jusqu'au Pré au Favre.

La confortable piste domine les gorges de l'Areuse, une large ouverture dans la forêt nous permet d'apercevoir la caractéristique arête du Dos d'Âne. Enfin le sentier se fait plus étroit et plus pentu, il nous mène directement à la Ferme-Robert. Nous n'y entrerons pas et trouverons refuge derrière le grand bâtiment en contre-bas. La réserve de bois, les fenêtres et l'avant-toit seront notre salle à manger. Par un dernier chemin raide et caillouteux, Il nous faudra peu de temps pour rejoindre la vallée. Retour aux voitures, derniers échanges sur ce beau week-end confirmant bien que le Jura est la plus belle des montagnes, surtout sous la neige …

Merci à Claude et à Pierre pour l'organisation et à leur bienveillance durant ce petit séjour.

Marie-Odile

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2024-11-17 Point de vue d'un participant

Nous sommes 16 sur le parking de Dammartin les Templiers, point de départ de la balade proposée par notre grand timonier, le vénérable Serge gourou emblématique de la secte des : « Vas Rats Peur en Montagne ». À peine sommes-nous entrés dans le Bois du Seu que déjà les loups sont à nos trousses (Marie Odile me dit que ce n'étaient que d'inoffensifs chiens de chasse). Bref cela n'a que peu d'importance, le chien descendant du loup.

Nous continuons notre ascension du Bois de la Côte en direction du Rocher de la Louvière preuve que c'était bien des loups qui nous poursuivaient. Le dit Rocher culminant à 576 m est censé nous offrir un panorama somptueux sur la magnifique vallée du Doubs. Que nenni, nous ne voyons rien ce qui est tout à fait normal, c'est un « point de vue » réputé. Longeant la crête du Bois de Ban nous arrivons au Rocher du Rechandet 550 m d'où nous pouvons observer le village de Douvot et le Doubs c'est logique le Rocher du Rechandet est un belvédère et non un « point de vue ».

Bref cette réflexion sémantique entre point de vue et belvédère finit par aiguiser l'appétit. Il est temps de se restaurer. Un chablis nous servira de banc, le rosé de Pierre réveillera nos papilles. En fin de collation c'est autour d'un petit feu allumé par votre serviteur que chacun puisera l'ultime énergie nécessaire à la poursuite de cette chevauchée fantastique. Avec un peu de recul et de modestie retrouvée, c'était peut-être le chocolat et non le feu qui a redynamisé notre vaillante troupe.

L'estomac bien calé et le cœur joyeux nous poursuivons notre périple passant par le point culminant du parcours (586 m) avant d'entamer la descente vers Breulien et la Côte Loursot. Quittant la route nous montons en direction du site du Château de Vaite qui domine la vallée face à Laissey et la crête de la Montagne Notre Dame d'Aigremont noyée dans les nuages.

Retour par Champlive dont l'étymologie vient de champ lavé car le ruisseau du Gour qui se perd à la sortie du village inondait toute la cuvette en période de crue. En 1850 pour éviter cette calamité une dérivation et un audacieux tunnel de 450 m de long furent construits pour que les eaux du Gour se déversent directement dans le Doubs. Dans les années 2010 un projet d'utilisation de cette chute pour produire de l'électricité vit le jour, concrétisé quelques années plus tard par la construction d'une microcentrale hydroélectrique turbinant les eaux du Gour sous une chute de 125 m, un débit de 400 litres par seconde pour une puissance installée de 500 kilowatts.

Pour éviter un retour aux voitures par la route départementale, nous remontons dans le Bois de la Côte avant de redescendre sur Dammartin. Après un périple d'environ 14 km pour un peu plus de 300 m de dénivelé, nous voici revenus à notre point de départ. Cette jolie boucle parmi les hêtres remarquables, les chênes, les houx nous a fait découvrir une ambiance bien différente de nos sapinières du Haut-Doubs. Une randonnée à refaire par bonne visibilité. Merci Serge pour cette journée, merci à vous tous pour votre présence et les instants partagés.

Pierre

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2024-11-14 Le Chasseron par le Saut de l'Eau

Nous étions 11 au départ de Morteau, puis nous avons retrouvé Thierry et Pierre au Col des Étroits à Sainte-Croix où une belle journée ensoleillée mais fraiche s'annonçait. Nous prenons le chemin habituel pour rejoindre le sentier qui nous mène au Saut de l'Eau, un beau parcours en forêt. Ce fut une découverte pour la plupart d'entre nous puis nous avons rejoint le chalet de la Maya. De là nous amorçons une petite descente pour arriver à la Dénériaz Dessous, suivie d'une montée vers la Dénériaz Dessus.

À notre droite nous apercevons le Chalet des Roches Éboulées. D'un seul coup, tous les « moutons » se dispersent dans tous les sens pour rejoindre le chalet ; il n'y avait plus de chef ! Sans doute l'appétit qui se faisait sentir ! Nous faisons une pause casse-croute bien méritée dans une ambiance assurée puis nous attaquons la montée pour rejoindre la crête et ensuite le sommet du Chasseron.

Quel panorama s'offre à nous avec la chaîne des Alpes dans toute sa beauté et les massifs environnants jonglaient entre brumes et nuages. Après en avoir pris bien les yeux, nous entamons le retour par le chemin de crête, suivi des pâturages pour rejoindre nos voitures.

Un grand merci à Thierry pour cette belle journée et ce beau parcours par le Saut de l'Eau.

Marie-Thérèse

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2024-10-20 Un Tour des Gastlosen bien apprécié

Un beau succès à la hauteur de sa réputation pour cette classique autour de la chaîne des Gastlosen : 19 personnes de 24 à 76 ans qui pour la plupart ont découvert ce site prestigieux surtout connu par les grimpeurs.

Après un voyage quasiment tout au long sous les nuages, départ frisquet mais sous le soleil du parking du télésiège de la station de Jaun. Mais ça va vite monter et de manière assez raide, les degrés du départ sont vite oubliés et les doudounes vite rangées dans les sacs. Au point 1338, deux solutions pour rejoindre le Chalet du Soldat : la normale en une heure ou celle par le sentier géologique en deux heures. C'est cette dernière que nous choisissons avec quelques panneaux didactiques à lire. Après avoir fait le tour du Brendelspitz, une très raide pente nous conduit au point 1804 où une prairie accueillante nous offre un coin idéal pour le pique-nique.

Après 45 minutes de pause, c'est reparti : passage devant le Chalet du Soldat et direction le Wolfs Ort dont les cables du final ne sont pas superflus. Le passage sur l'autre versant de la chaîne nous offre un beau spectacle sur les Alpes Bernoises déjà bien enneigées : est-ce de bon augure pour cet hiver ? Nous progressons le long de la face SE des Gastlosen où de nombreux grimpeurs profitent de ces belles voies tracées dans ces cannelures caractéristiques.

Un arrêt pour boire un verre sur la terrasse du Chalet Grat et c'est par une dernière descente bien abrupte et glissante que le parking du départ est rejoint.

Serge

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2024-06-05 Teysachaux pour la sortie des anciens en Gruyère

Merci à Bernard et Dominique Moyse qui nous ont organisé une magnifique sortie en Gruyère en Suisse dans le canton de Fribourg au pays du Moléson. Nous sommes 28 au départ de ces journées des anciens. Nous sommes 14 femmes et 14 hommes, une répartition équitable, c'est rare.

28, c'est aussi le nombre d'années en arrière de notre premier rassemblement des anciens à Châtel. Belle continuation que ce rassemblement. Merci à tous ceux, qui ont su faire vivre cette tradition par leur dévouement, c'est sûr, ce n'est pas toujours facile, avec tous ces vieux et même le plus vieux. C'est avec plaisir que nous participons à ces rassemblements, nous nous replongeons des années en arrière, et nous nous retrouvons tous jeunes, c'est formidable.

Le premier jour le mardi 4 juin, belle visite de la chocolaterie Cailler, avec une très belle balade à 28 dans les gorges de la Jogne. Puis nous passons une belle soirée ensemble au chalet du Moléson, où chacun y va avec son histoire, toutes aussi belles les unes que les autres.

Le matin de la seconde journée, nous voilà prêts au départ à 8h30, j'ai été agréablement surpris par la rapidité et le dévouement de tous. À Varappe il n'y a pas que des rigolos. Sur le parking nous nous divisons en trois groupes, comme prévu chacun comme il se sent. Voilà un gros dilemme pour moi, intégrer le groupe des moyens ou des forts. C'est vrai que j'aime toujours aller vers le haut, mais ce sommet que j'ai sous les yeux, Teysachaux 1909 m, me parait bien pentu, avec ses arêtes rocheuses. « Ce n'est plus de ton âge, tu n'es plus entrainé » me dis-je à moi-même. Je décide donc d'aller dans le groupe des moyens. C'est alors que Serge me dit : « Je te sens capable de venir avec nous, nous irons moins vite ». Puisqu'il le dit c'est peut-être vrai. Mais il ne faut pas que je les empêche de faire leur course.

La devise de mon régiment à l'armée me revient : « Qui Ose Gagne », alors j'ose.

Je pars donc avec ce groupe constitué de Serge, Jean-Marie, Gégène, Pierre, Gaby et moi. Ces petits jeunes, je les connais, ce ne sont pas des petits rigolos. Il va falloir s'accrocher mon gars pour arriver au sommet. Nous voilà partis, nous devrions être vers 11h00 au sommet dit Serge : 850 m de dénivelé, deux passages raides avec un peu de rocher et une distance d'environ 12 km A/R m'attendent.

Nous allons contourner par l'arrière du sommet des passages raides. Pour débuter, nous traversons comme un jardin botanique, le sentier est fait de copeaux de bois, les trois premiers kilomètres se montent assez facilement, avec une allure légèrement soutenue pour moi. Nous traversons les prairies avec des fleurs de toutes les couleurs, le jaune est dominant, ce sont des trolles me dit-on, pour moi ce sont des boutons d'or tellement ils sont beaux. Nous passons aussi devant de beaux chalets d'alpage avec des toits en tavaillon. Au col vers 1460 m, Jean-Marie et Pierre décident de nous quitter pour aller déjà au sommet du Moléson, puis comme prévu, ils nous retrouveront au sommet de Teysachaux pour manger. Donc deux sommets, chapeau les gars. Je ne me fais pas de soucis pour Jean-Marie, il fait partie des classes en 7, comme moi d'ailleurs.

Nous continuons à monter les 4. « Tu vois là-haut c'est le chalet de Tremetta à 1685 m » me dit Serge « Par la route c'est long, nous allons prendre le raccourci ». C'est un peu raide, oui en effet surtout avec un sac sur le dos. Je commence à trouver le service dur pour mon âge, 87 ans. Au chalet nous nous arrêtons pour boire un coup, et manger un peu. Je dis à Serge : « Je laisse mon sac à dos, je le reprends en descendant ». Serge me répond que nous ne redescendons pas par là ! J'aurais tant voulu faire le sommet sans ce foutu sac à dos. Nous voilà déjà repartis pour atteindre l'arête E à 1787 m, au pied de la section rocheuse, il reste un peu plus de 100 mètres de dénivelé très raide. « Je laisse mon sac là » dis-je à Serge « Nous le reprendrons en descendant. Serge me répond : « Mais puisque je t'ai déjà dit que nous ne repassons pas par là, c'est une traversée ». Décidemment je ne parviendrai pas à me débarrasser de mon sac, dommage ! C'est alors que Gaby me dit : « Donne-moi ta gourde, ça te fera déjà 1 kilo de moins à porter ». Ça c'est des copains. Je vois à présent la croix du sommet. Ouf, il reste 40 m, ça va le faire.

Nous sommes au sommet comme prévu à 11h00, avec une très belle vue mais nuageuse au loin car nous ne voyons pas le Mont-Blanc. En revanche nous voyons des vallées, le lac Léman et apercevons Jean-Marie et Pierre au loin sur l'arête du Moléson en route pour nous rejoindre. Au sommet une dame suisse nous dit être montée en vélo électrique, surement jusqu'au chalet de Tremetta, puis elle a fait la suite à pied. Elle nous raconte que son mari avec des personnes du CAF de la Dent de Lys ont rénové la croix et les bancs autour. Quinze rotations d'hélicoptère ont été nécessaires mais Jean-Marie ne trouve pas ça très écologique, la montagne doit rester la montagne. Merci quand même ces Suisses sont formidables.

Après avoir mangé tous les 6 au sommet, nous voici repartis pour la descente par l'arête SW, très pentue dans les rochers. Mes anges gardiens décident qu'il y en aura toujours un devant moi, et un derrière moi. Il y aura bientôt les 60 ans de Varappe, il faut qu'ils se fassent dans la joie. Après la partie technique, la descente continue dans des alpages colorés, fermes d'alpage, toits en tavaillon, traversée de bois et un peu de route. À 14h30 nous voici tous réunis comme prévu devant le gîte. J'ai droit à mon arrivée à quelques applaudissements qui me font chaud au cœur. Merci encore mille fois, je retrouve l'esprit de camaraderie qui m'est si cher, du début de la montagne. C'est vrai il y a toujours une bonne ambiance à Varappe.

Faire un sommet, ce n'est pas la réussite qui compte, c'est réussir ensemble, avec les liens d'amitié et parfois avec l'aide des autres.

Maurice

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2024-05-22 Détourner les nuages pour éviter la pluie

Au départ de Grand'Combe-Châteleu, le ciel chargé ne nous promettait pas une belle journée, d'ailleurs très vite la pluie s'est invitée presque jusqu'à Salins-les-Bains. Serge, Gaby, Pierre et moi avions rendez-vous avec Pierre Bernard et Alain Baud devant le Casino salinois, altitude 340 m.

La pluie a cessé. En passant devant l'hôtel des 2 Forts, la montée se fait plus pentue réchauffant rapidement nos muscles et nos articulations engourdis. Un replat on lève la tête, une inscription : 1828, non ce n'est pas l'altitude ! C'est la date de reconstruction du Château Belin rasé par les Autrichiens en 1814 et reconstruit en 1828 sous forme d'un fort avec casemate et fossé.

De là nous avons une très belle vue sur la cité en contre-bas, le Fort St André en face, le Mont Poupet à droite et la campagne environnante.

Du chemin de ronde, notre itinéraire nous fait traverser le village de Clucy dont les imposantes bâtisses se parent de toits refaits à neuf (grêle ?)

On y remarquera également un chêne de la liberté planté en 1793 et une chapelle dont le toit est recouvert de pierres de lave.

Après une marche sur le bitume, nous changeons brusquement de cap. Dans ce département du Jura, le Mont Poupet s'élève à 851 m et domine la vallée de la Furieuse.

D'abord assez doux le chemin caillouteux se redresse en arrivant dans la forêt. Malgré le couvert végétal assez dense, une ondée réussit à passer à travers nous obligeant à nous vêtir en fonction.

Une fois sacs et randonneurs mis à l'abri, la pluie cessa et un timide soleil nous fit de l'œil !

Des hautes herbes bordent par endroits le chemin. Des ancolies bleu-foncé, des silènes enflées, des épervières jaunes mettent de la couleur dans ce vert printanier.

Pour parvenir à la croix du Mont Poupet, il nous faudra encore monter un chemin transformé en escalier dont les nez de marche en bois se révèlent très glissants. L'éperon rocheux qui nous accueille nous offre un panorama exceptionnel. Dominé par une imposante croix métallique dont l'esthétique est discutable, il est pourvu d'un banc et d'une table d'orientation bien utile pour situer villes, villages, forêt, rivière… Ces lieux, nous les connaissons pour les avoir parcourus en voiture ou lus sur une carte, mais là c'est une belle leçon de géographie jurassienne qui s'expose à l'échelle 1 !

Nous profitons de ce bel endroit pour déguster notre pique-nique et autres substances qui agrémentent les repas entre amis.

Au loin se dressent les éoliennes de Chamole au-dessus de Poligny. Au-dessus des éoliennes et sur l'horizon courent des nuages très noirs et le paysage petit à petit disparait derrière un rideau gris dont nous connaissons la nature !

Faudra-t-il décamper ou notre force de persuasion détournera-t-elle ces nuées le long d'une tangente salvatrice ? Gagné ! Les nuages poursuivent leur route vers l'est et laissent place à un ciel presque bleu !

Forts de notre pouvoir nous redescendons le grand escalier et montons en face en quête du vrai sommet « 'Le Signal » noyé dans la végétation. Heureusement pour se repérer des hommes ont construit 3 belles antennes, chaque fournisseur de téléphonie mobile rivalisant de beauté dans sa construction métallique.

La suite fut un peu plus complexe, Pierre avait bien son itinéraire en tête mais le terrain ne correspondait pas tout à fait à son projet. Après avoir pas mal dérivé, Pierre décide de couper à travers bois, rochers et arbustes épineux. On se trouva ainsi dans une pente assez abrupte où il fallait se situer, les barres rocheuses étant en-dessous. Décidément ça n'allait pas, Alain vient lui prêter main forte et ils décident de faire demi-tour. Dans cette partie de forêt nombre de petits arbustes sont secs. Leurs rameaux décharnés et grisâtres témoignent d'une grande souffrance.

En y regardant de plus près, on reconnait l'œuvre dévastatrice de la pyrale, cet insecte nuisible qui a causé la mort de tous les buis qui peuplaient cette forêt.

Nous regagnons la crête et trouvons plusieurs sites d'aires d'envol de parapentes. L'un d'entre eux nous attira : quelques élèves arrimés à leur voile prenaient leur envol, guidés par radio par une monitrice.

Un autre belvédère nous offre un dernier panorama XXL.

Le retour est assez long et se fait sur route goudronnée mais sous le soleil. Nous découvrons alors les premières vignes sur les pentes à droite.

C'est là que oh ! Surprise, une jeune femme laboure entre les pieds de vigne avec une herse tirée par un cheval comtois ! La jeune femme ne donne pas d'ordres, elle parle doucement à son cheval qui exécute les manœuvres docilement.

Pour entrer en ville nous empruntons le chemin du train, témoignage d'une époque où toutes les petites villes étaient reliées par un réseau ferré, hélas aujourd'hui disparu…

Encore merci à Pierre B. pour ce beau parcours géographique et historique aussi riche que varié.

Marie-Odile

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2024-04-25 Du côté des Gorges de l'Areuse et de la Montagne de Boudry (CH)

4 randonneurs sont prêts ce jeudi matin à en découdre pour cette randonnée (Alain, Pierre, Serge et moi). Météo clémente, nuages et éclaircies laissent présager une bonne journée.

À 9h30, nous entamons la randonnée à partir de la Ferme Robert (969 m) après Noiraigue. Pour débuter, nous descendons en direction de l'Areuse, jusqu'au Saut de Brot (652 m). Il ne fait pas très chaud. Nous continuons le long de l'Areuse (rive gauche) en passant par les Moyats et Champ-du-Moulin.

Après Champ-du-Moulin, l'objectif suivant est d'atteindre la cascade « La Chute de la Verrière », pour la pause « banane » à 11 h 08 et ensuite de retrouver le pont pour reprendre la rive droite. Là, il est 11h40. Serge annonce que nous pourrons envisager le casse-croûte vers 12h30.

Mais, auparavant, il faut prendre le sentier qui monte dans la forêt : le chemin des Charbonnières, pour au moins 300 m de dénivelé et 4 virages (je ne manque pas de les compter). Après une bonne montée, nous atteignons le Pré de Treymont (839 m) pour le casse-croûte. Il est 12h25. Là, se trouve un bel espace aménagé pour une halte de randonneurs (bancs, tables à disposition). Le soleil ne réussit pas à réchauffer l'atmosphère et une demi-heure suffira pour le repas.

Après, nous continuons notre progression sur un bon sentier, mais notre itinéraire ne passe pas par ce chemin. Pour contourner l'extrémité de la montagne de Boudry, sans perdre trop d'altitude, il nous faut emprunter la petite sente pentue qui se présente face à nous. Ah d'accord ! Ce chemin (le chemin du réservoir) réserve quelques passages à caractère alpin, demande vigilance et attention malgré un aménagement avec chaines, câbles, barres, échelles. Nous progressons au pied des falaises. À la sortie de ces passages, à nouveau un bon chemin s'offre à nous, ouf ! Un temps plus cool. Mais, pas pour longtemps, il nous reste à rejoindre le chemin des Crêtes sur la montagne de Boudry, encore quelques centaines de mètres de dénivelé à monter.

Sur le chemin des Crêtes, je suis sur « batterie faible », après concertation mes compagnons de rando me proposent de porter mon sac ; c'est gênant pour moi, mais cela reste une solution pour ne pas rentrer à la nuit !

À partir de 1200 m, nous marchons dans la neige jusqu'au point culminant de notre randonnée : le Signal de Lessy 1388 m où se dresse une croix en bois. Après, c'est la descente, plus de temps à perdre. Nous passons à la ferme du Lessy 1361 m et retrouvons une route. Et très vite à droite, un panneau indique la Ferme Robert à 40 mn. À 17h30, nous arrivons au parking.

Bilan de la journée : 8 h de marche, 1000 m dénivelé montée et 18 kms sur un parcours très varié.

C'est une belle virée avec la découverte d'une partie des gorges de l'Areuse, ainsi que de très beaux points de vue sur Neuchâtel et le lac, et sur la vallée de l'Areuse et Noiraigue depuis les Crêtes.

Je tiens à remercier les montagnards de ce jour pour leur bonne compagnie et leur aide. L'esprit montagnard, je n'en ai jamais douté.

Christiane

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2024-03-13 Autour du Montolivot

Départ à 9h15 de Saint-Julien-lès-Russey près de l'église. Le temps est incertain mais n'entame pas l'enthousiasme des marcheurs.

Sous la responsabilité de Jean-Marie Patois, les 18 participants s'engagent pour la journée dans un périple assez escarpé de 13 kilomètres, direction Varin, puis Mont-de-Vougney.

Première escale à la Grotte du Montolivot, un endroit magnifique qui valait le détour puis la descente de la Combe du Château jusqu'à Varin. Par une rude ascension nous rejoingnons Mont-de-Vougney où sur le passage une boite aux lettres a attiré la curiosité de Serge. En effet un petit remontant était à l'intérieur.

Sortant de Mont-de-Vougney, nous avons trouvé sur la droite, au pied de la falaise d'escalade, une caverne aménagée où le repas tiré du sac nous a fait grand bien. Le jeune Rémi y a d'ailleurs allumé un petit feu.

Nous sommes revenus de Mont-de-Vougney, direction Saint-Julien, laissant sur la gauche au-dessus d'une falaise la Bourotte puis sommes passés par la Combe Ribeau. Nous avons effectué un dénivelé d'environ 600 mètres.

Merci pour votre patience et votre bienveillance envers nous à l'occasion de notre première randonnée en votre compagnie. Et comme les glissades de Christine n'étaient pas graves nous avons bien ri.

Christine et Jean-Claude

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2024-03-07 Du côté de Montbéliardot, pour la première de Nathalie

Pour cette superbe randonnée du « Groupe Seniors Mais Pas Que », nous sommes 18 à nous retrouver devant la mairie de Montbéliardot. Le parcours d'environ 13,5 km et 350 m de dénivelé, est prévu par Nathalie de « Mais Pas Que ». C'est la première randonnée qu'elle organise pour le groupe et elle nous apprend lorsque nous partons alors que le soleil est présent, qu'elle avait aussi commandé le beau temps.

Nous marchons sur des sentiers très sympathiques où il y a de belles vues, principalement du côté de la vallée du Dessoubre. Par un sentier très grimpant nous nous retrouvons au belvédère de la Roche du Miroir. Ensuite après avoir traversé Plaimbois-du-Miroir, nous nous installons dans une clairière abritée du vent, un très joli endroit pour le pique-nique. À cette occasion il y aura de nombreux partages de pâtisseries et douceurs diverses.

Le retour se fera par l'arboretum de Montbéliardot, très joli et très bien aménagé. Merci à notre guide du jour et à toute l'équipe présente pour ces moments très amicaux.

Régine et Dominique

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2024-02-27 Du côté du Chasseron au départ de Buttes

Une randonnée du côté du Chasseron, ce mardi 27 février, pour 15 km et 800 m de dénivelé positf, pourquoi pas ?

Nous nous retrouvons à 11 au parking du télésiège de Buttes, point de départ de notre balade. Dès le départ, le chemin s'élève dans la forêt, en direction du Rochat. Nous poursuivons en contournant le Crêt Rond 993 m, vers le Plan des Auges 1106 m puis la Fontaine des Fées mais pas d'absinthe à disposition en cette période. Après une traversée de route, le sentier continue en forêt jusqu'au Crêt des Lisières. Et la neige est là, sous nos pas.

De là, nous empruntons la route jusqu'à la ferme des Preisettes 1328 m puis la Grandsonne Dessous 1336 m. À 1344 m, nous quittons la route pour entamer une montée dans les pâturages enneigés jusqu'au point 1449 m. Malgré un temps gris, je reconnais l'endroit, le carrefour où se rejoignent la trace en direction du Chasseron et celle descendant vers le chalet des Roches Éboulées 1355 m. Ouf, nous empruntons la descente avant la pause de midi.

Le temps reste gris, humide et nous sommes heureux de nous installer au chalet pour nous restaurer (une table, des bancs, un poêle : tout pour être bien). À la fin du repas, une question est mise à la « votation » : qui veut aller au sommet du Chasseron ? 7 sont pour et 4 contre. Il nous faut donc remonter la pente des Roches Éboulées jusqu'à la crête et poursuivre la montée enneigée jusqu'au Chasseron 1608 m (pour une bonne demi-heure).

Au sommet, point de vue, inutile de chercher le Mont Blanc. Juste le temps de faire la photo et nous repartons pour la descente par le même itinéraire jusqu'à l'intersection 1449 m. De là, nous longeons une partie de la falaise du Crêt de la Neige, avant de nous diriger via un collet à 1425 m vers l'arrivée des « arbalètes » de la Petite Robella. Une courte portion descendante en mode « sanglier » nous permet de rejoindre un chemin qui va nous conduire à la ferme de la Grande Robella 1269 m. C'est la fin des pentes enneigées et nous retrouvons en forêt une longue descente plus aisée.

À 16 h 30, nous atteignons le parking. Rapide debriefing : tous sont satisfaits de cette belle virée, 15 km et 980 m quand même !

Merci à tous.

Christiane

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2024-02-20 Autour de Grand'Combe-Châteleu avec les Seniors

Lors de cette journée du 20 février je suis de sortie avec le « Groupe Seniors Mais Pas Que » et je suis d'ailleurs ravie de représenter la partie de « Mais Pas Que » du jour. C'est un grand plaisir de retrouver le groupe pour une randonnée organisée par Pierre Caron dans les alentours de Grand'Combe-Châteleu.

Nous sommes 12 ce matin à débuter la balade dans une météo quelque peu incertaine. Au programme (théorique) : 15 km et 600 m de dénivelé mais c'est à confirmer car, comme tout bon cafiste le sait, chaque sortie CAF peut devenir une aventure différente de ce qui était attendu !

Malheureusement, comme toujours, je suis bien incapable de mettre un nom sur tous les lieux traversés... Ce n'est pourtant pas faute d'avoir essayé d'en faire une liste claire grâce à la carte de Pierre et à la trace GPS mais visiblement la cartographie n'est clairement pas mon fort !

Je peux en tout cas me souvenir que nous avons commencé à évoluer dans les bois autour de Grand'Combe-Châteleu sur des sentiers de débardage souvent très boueux, avons fait un petit tour à la plage sur les bords du Doubs en face de la Grotte du Trésor avant de croiser un ancien moulin et de replonger dans les bois.

Puis, à la faveur d'un très chouette endroit de pique-nique, ce fût l'occasion de fêter l'anniversaire de Yves avec bougies et délicieux gâteau « home made » de Marie Odile, autres douceurs sucrées et quelques bulles. Nous avons ensuite repris notre chemin pour nous diriger vers la Grotte du Poucey après avoir traversé une partie plus aventurière sur échelles. Puis nous avons rejoint le belvédère de la Roche aux Corbeaux pour une photo de groupe et une belle vue !

Au final, un petit pot chez Marie-Odile et Pierre a conclu cette très chouette balade de 18.5 km et 700 m de dénivelé (toujours rajouter quelques kilomètres et quelques aventures aux prévisions lors des sorties Varappe !!!).

Clara

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2024-02-08 Faute de neige sur la GTJ, ce sera de la randonnée pédestre

Dimanche 4 février 2024, météo soleil.

Nous partons de Pré Poncet 1180 m pour monter au refuge de La Jaique 1380 m, par l'itinéraire raquettes. Les passages en forêt sont gelés donc glissants, à l'alpage de Le Laitelet la neige a disparu, à La Citadelle nous observons des empreintes de cerfs dans la neige, à l'alpage de La Jaique de nouveau plus de neige, aubaine pour un pique-nique sur l'herbe au soleil. Après un café au refuge, passage en Suisse où un très beau mur matérialise la frontière.

Nous partons à la recherche d'une cabane forestière, le refuge de la Vue du Mont Blanc. Il existe une centaine de cabanes de bucherons reparties dans la forêt du Risoux, certaines en Suisse, d'autres en France et sur le versant du Mont tendre. Elles portent des noms qui font voyager, Hôtel d'Italie, Marocaine, Turque, Fougère, Écorce, Rendez-vous des Sages, Gare du Nord, etc. Ces cabanes sont très utiles aux randonneurs, vététistes et skieurs, elles servent d'abris dans l'immense forêt du Risoux.

Nous redescendons en forêt par le Chalet Griffon, le Chalet St-Hubert et rencontrons des neiges molles ou gelées et glissantes. Édit nous parle de l'utilité des crampons de randonnée. Cette belle journée se termine au Grand Gîte à Chaux-Neuve. Sylvie et Phillipe y retrouvent des cousins et cousines… repas, causette, soirée Scrabble puis nuit en dortoir. Fabienne dort en pointillés…

Lundi 5 février 2024, météo soleil.

Randonnée mythique de Chapelle-des-Bois 1088 m, la Roche Champion 1327 m, la Roche Bernard 1280 m, le Lac des Mortes et retour à Chapelle-des-Bois par les tourbières.

Devant la fruitière un agriculteur bio séduit Fabienne, Sylvie et Phillipe. Celui-ci nous conseille de monter par le sentier en lacets escarpés, pour atteindre la Roche Champion où une croix domine le village, ses hameaux et la forêt de Mont Noir. Nous continuons pour arriver au refuge du Gy Louis et au mémorial des passeurs. Un randonneur de passage nous raconte l'histoire du lieu de passage du Gy de l'Échelle. Durant la deuxième guerre mondiale la forêt du Risoux est un lieu important de passage. Les passeurs de Chapelle-des-Bois et de Suisse aident des enfants et des familles à fuir tout en transportant des messages pour la résistance. Les rendez-vous sont les cabanes des bucherons : rendez-vous à l'Hôtel d'Italie, rendez-vous à la Gare du Nord, rendez-vous chez les Ministres.

Trois livres à lire sur les passeurs et la vie du village de Chapelle-des-Bois :

- Ce que je n'oublierai jamais, de Victoria Cordier, la postface de ce livre est signée de Michel Hollard, l'homme qui a sauvé Londres.
- Le RDV des sages, de Bernard Bouvret.
- L'histoire de Chapelle-des-Bois, de Christian Burri et Pierre Bourgois.

Arrêt pique-nique à la Roche Bernard, panorama sur le Lac des Mortes. Nous descendons au lac et retour au village par les tourbières. Nous partons pour Bellefontaine en passant au magasin de la distillerie Michel. Hébergement à l'hôtel de la Chaumière à Bellefontaine. Nous sommes ravis de l'accueil, bon repas, bon matelas, et bonne nuit.

Mardi 6 février 2024, météo soleil.

Nous partons pour la Dôle, 1677 m. Édit nous guide. Départ de la randonnée depuis Malcombe 1280 m sur une neige glacée puis montée au Grand Sonnailley sur le chemin sans neige. Nous observons les bourgeons de verger du Sonnailley. Nous quittons le chemin, pour monter dans la neige dure à 1515 m. Gilbert en tête du groupe crie… Mont Blanc !!! Admiration des Alpes, encore une bonne grimpette, plus haut un vieux chamois nous observe et nous voici au sommet.

Malgré le soleil le vent est froid, bonnets, doudounes, d'autres groupes arrivent. Nous pique-niquons à l'abri des murs des 2 antennes ballon avec un panorama sur les Alpes. Phillipe, Gilbert et Édit vont en repérage, nous ne pouvons pas redescendre par le Col des Portes, la neige est verglacée et c'est très dangereux. Fabienne est tombée heureusement sans se blesser. Retour pas l'itinéraire de montée. Un dernier arrêt pour regarder la chaine des Alpes. À nouveau, Édit conseille les crampons de randonnée.

Nous allons aux Rousses, pour une boisson chaude, du ravito pour le pique-nique et pour certains l'achat de crampons de randonnée. Ce soir hébergement au chalet FFCAM des Tuffes. Après le repas, discussion sur la météo de demain : est-ce que nous pourrons monter au plus haut sommet du jura ? Christiane angoissée passe une mauvaise nuit.

Mercredi 7 février 2024, météo nuages et possibilité d'éclaircies.

Nous partons pour Lelex, pour essayer de monter au Crêt de la Neige à 1720 m. Nous prenons la télécabine Cateline, il y a de la neige sur les pistes de ski alpin, des groupes enfants qui skient et se régalent. Depuis la station le sentier est balisé en violet. Certains chaussent les crampons et donne son impression : tous les utilisateurs sont ok, c'est super les crampons de randonnée pour marcher sur la neige gelée.

Nous progressons gentiment dans la forêt enneigée. Il y a un panorama de la Haute Combe avec le Crêt de Chalam, le Crêt au Merle, le Nerbier. Plus nous montons plus les épicéas et les pins crochets sont givrés, tout est beau c'est l'hiver. Le soleil joue avec ses rayons derrière les nuages gris. Il y a des rochers, des petits canyons et de la neige. Nous sommes au sommet sur une crête très sauvage, le plus haut sommet du jura 1720 m.

Au retour nous rencontrons d'autres groupes de retraités et une jolie policière de l'environnement accompagnée d'un jeune agent des sentiers du Pays de Gex. Ils transportent une lourde barre à mine pour repiquer les balises violettes. Ils nous conseillent de revenir par la crête et descendre par la piste verte de ski alpin. Nous sommes obligés de redescendre en forêt pour le pique-nique pour nous protéger du vent très froid. Ensuite nous remontons sur la crête, les nuages voyagent et par moment, Genève apparaît et disparait, ainsi que le lac puis la chaine des Alpes. Retour à la station et boisson chaude.

De Lelex, les voitures remontent à Bellecombe au Refuge des Adrets, chez Annie et Pitou. Accueil au refuge, il faudra allumer le fourneau pour chauffer le refuge et sécher nos vêtements. Monsieur Pitou vient faire la causette, il nous parle des aliments bio, de la neige qui ne tombe plus l'hiver, etc. Vers 20h il apporte le repas en sifflotant : soupe de potirons bio, morbiflette bio, gâteau bio, vin bio, très bon repas, puis corvée de vaisselle.

Soirée jeu Scrabble, nous décidons que demain ce sera journée musée car il va pleuvoir. Il est tard chacun s'installe pour la nuit, à l'étage ou près du fourreau. Chacun dans son coin, nous passons une bonne nuit. Le refuge de Annie et Pitou c'est très bien.

Jeudi 8 février 2024, météo pluie.

Nous descendons à Mijoux pour visiter le musée des pierres précieuses. À l'entrée du village de Mijoux le pont Charlemagne traverse la Valserine, limite naturelle entre le Jura et l'Ain. C'est aussi un lieu de mémoire le pont constitue un point de passage sur la ligne de démarcation entre la zone libre coté Jura et occupée coté Ain. La stèle érigée sur le pont rend hommage à l'homme qui a sauvé Londres, Michel Hollard, et aux époux Poncet qui l'ont aidé à franchir à 3 kilomètres de là, la ligne de démarcation. Au centre du village de Mijoux, au lavoir, il y a aussi un panneau qui relate l'histoire des résistants.

Le musée des pierres précieuses, c'est l'univers des bijoux ainsi qu'une incroyable collection de minéraux et de pierres taillées. Une vidéo sur le métier des lapidaires du Haut Jura. À midi à Prémanon pique-nique à la salle hors sac de l'espace polaire. Visite du musée, espace des mondes polaires, Paul-Émile Victor. Très beau musée, impressionnants, l'ours, le loup et les autres animaux empaillés. La grande pulka de l'explorateur Paul-Émile Victor. À voir et à revoir. L'espace polaire abrite aussi une patinoire.

Vers 15h… Au revoir à Édit, le groupe revient à Morteau en fin d'après-midi après 4 belles journées.

Merci à Christiane pour la gestion des comptes, les propositions de rando, et à tous les participants.

Monique

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2024-02-08 Blanche Neige et les nains randonneurs

D'abord ça a mal commencé : Blanche Neige n'était pas au rendez-vous, les nains n'étaient pas nains et ils étaient 8…

Qu'à cela ne tienne, bravement et gaillardement ils ont arpenté les vallons, gravi côtes et crêts, dévalé des pentes, crapahuté sur la ligne frontière de ce Haut Jura, d'où ils ont admiré les majestueuses montagnes alpines et leur Grand Blanc dominant.

Ainsi, ils ont fait la semaine des 4 jeudis et se sont reposés le cinquième... en visitant la caverne aux pierres précieuses et en faisant un petit détour par le pôle Nord, où ça ne caillait même pas.

Après quoi ils ont pu regagner leurs foyers sans souci… et retrouver leurs occupations. Je vous épargne les descriptions des itinéraires pittoresques, des menus dans les hébergements, des attentes de l'évolution météo, tout s'est bien passé.

Y'a plus qu'à... attendre une belle neige bien blanche et avoir l'occasion de mettre ses « cramponnettes » pour aller au pain ! ... ou de chausser ses skis.

Et merci encore à notre « MoniChristiTouringTourOrganization ».

Fabienne

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2024-02-06 Du vent au Creux du Van

Toujours pas de neige dans le Jura en ce début février, alors les hypothétiques sorties à raquettes ou ski de randonnée se transforment en randonnée pédestre avec pour objectif ce jour le Creux du Van.

Après avoir retrouvé Jean-François à la Ferme Robert, direction les Oeillons pour attaquer le sentier dit « Des quatorze Contours ». Et pas nécessaire de les compter, chacun d'eux étant matérialisé par une inscription peinte sur un arbre. Après le dernier virage, donnant accès au sommet de l'arête du Dos d'Âne, une petite pause s'impose à l'endroit où normalement un troupeau de bouquetins farniente au soleil ; nous ne les verrons pas aujourd'hui, ils se cachent ailleurs.

Nous continuons notre progression en suivant le mur qui barre l'accès au précipice avant d'atteindre le Soliat, le point culminant du secteur mais bien venté, duquel une splendide vue sur les lacs et la chaine des Alpes s'offrent à nous. De là nous apercevons aussi la Cabane Perrenoud dont la terrasse ensoleillée nous accueillera 20 minutes plus tard pour nous restaurer.

Nous reprenons notre route à travers les prés-bois du versant SE du Crêt aux Moines pour atteindre la Grand'Vy via Le Jordani. La prochaine et dernière montée nous ramène à un dernier point de vue au bord du cirque du Creux du Van avant d'entreprendre la descente sur la Ferme Robert par le sentier du Single où nous croisons quelques chamois peu farouches.

Serge

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2023-11-07 Que d'eau à Consolation

Enfin une longue période de pluie abondante qui a redonné une belle allure au Doubs et à son célèbre Saut ainsi qu'au Cirque de Consolation, ce dernier faisant l'objet de notre destination pour cette randonnée dans le cadre du Groupe Seniors mais pas que.

Malgré une météo peu favorable nous nous retrouvons à 16 sur le parking du monastère. Nous entrons dans le cirque direction la magnifique Cascade du Lançot puis montons à la Roche Sainte Catherine par une pente assez abrupte et glissante. Regroupés au pied de cette roche, nous continuons notre progression pour atteindre la Scie-Dessus en suivant une belle corniche qui nous met plus ou moins à l'abri de la pluie. De là direction la vire qui conduit à la Grande Grotte également Source du Lançot cette fois-ci bien alimentée. Cette vire bien sécurisée avec une main courante dans les passages scabreux nous amène jusqu'au belvédère de Chauve Roche où nous nous arrêtons une petite demi-heure pour casser la croûte.

La descente sur Consolation se fait par un chemin forestier puis par un sentier un peu glissant qui nous fait passer devant la Source Noire avant une petite visite dans les potagers du monastère où quelques rayons de soleil nous réchaufferont.

Serge

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2023-10-15 La très étonnante Combe de Biaufond

J'ai été émerveillé par ma première randonnée avec Varappe et Montagne : la Combe de Biaufond proposée par Jean-Charles dans le cadre de son parcours de formation « Initiateur Randonnée Montagne ».

Un démarrage en bordure de rivière sans dénivelé pour une mise en jambes progressive suivie d'une belle grimpette pour arriver, en passant auparavant par La Belle Roche et la belle maison typique du Pélard, au belvédère de la Roche Guillaume où un splendide point de vue sur la vallée du Doubs nous attendait.

De là descente sur le lac du Cul des Près où nous nous sommes ravitaillés. Tout y était après : prairies de montagne, falaises, une profonde combe sans fin équipée de belles échelles récemment refaites à neuf, le tout sous un ciel un peu couvert et sans grosses chaleurs.

C'était un très beau circuit et de plus Jean-Charles nous a fait participer à deux ateliers très intéressants pour nous et en particulier pour moi en tant que novice : la pose d'une corde fixe pour monter ou descendre un passage escarpé et un exercice de jalonnage pour suivre sans visibilité un azimut donné.

Merci à Jean-Charles pour cette superbe journée entouré de personnes bien agréables. J'ai passé un très bon moment de convivialité et il me tarde de repartir avec Varappe et Montagne pour de nouvelles aventures.

Frédéric

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2023-09-30 La chaleur m'a donné la grippe

Ce 29 Septembre, vu que le temps est toujours chaud, nous partons en short pour une belle boucle dans les environs de Loray : Source de la Reverotte, Puits de la Doye, Baume de Martinvaux, Chapelle Sainte-Radegonde, Roche Barchey sont au programme.

Des endroits où je n'étais presque jamais allé car ne comportant pas de sommets célèbres, mais qui méritent largement une visite parce que recelant de perles rares : la Reverotte est la seule rivière du Doubs classée comme « non polluée ». En effet dès sa source (qui donne encore après cette période de sécheresse) on voit une belle eau propre et sans algues dans son lit, qui quelques hectomètres plus loin rejoint le Puits de la Doye, curiosité des lieux où un puits naturel relié au réseau souterrain renforce le cours de la Reverotte quand les nappes sont surchargées (Des panneaux expliquent tout ça sur place).

Puis nous sommes passés à la Baume de Martinvaux, une toute belle cavité facilement accessible (Prévoir les frontales, et merci Serge) qui nous a bien rafraichis avant la longue remontée vers la Chapelle, heureusement interrompue par la pause nourricière à l'ombre d'une haie.

Commençant à ressentir les effets de la grippe, j'ai bifurqué rapidement vers la Roche Barchey, où toute l'équipe m'a rejoint après avoir visité la Chapelle Sainte Radegonde. Du belvédère de la Roche on voit plutôt du côté de Orchamps-Vennes et Guyans-Vennes, avec vue à 360° sur les éoliennes de Rougement, celles du Chasseral et les plateaux d'Avoudrey, ceux-ci surtout quand on redescend à Loray pour un retour bien facile.

Les 14 personnes de l'équipe étaient très satisfaites de cette journée, merci à Gaby et Véro pour cette organisation ! Quant à moi, j'ai passé les 3 jours suivants fiévreux et fatigué, mais sans que le test Covid ne vire positif…

Jacky

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2023-09-14 Le tour de l'arête des Spitzkoepfe

Après une nuit au Chalet-Refuge des 3 Fours et un bon petit déjeuner, nous posons les voitures au pied du Hohneck. La météo est plus clémente que la veille. Nous sommes 10, 4 partent pour l'arête des Spitzkoepfe (dont Clara rédige le carnet de route), les 6 autres feront une randonnée autour. Pierre et Serge nous laissent une carte des sentiers, certains que nous trouverons notre chemin :).

Nous montons au sommet du Hohneck qui culmine à 1363 m d'altitude puis descendons à travers les pairies jusqu'à la ferme auberge du Schiessroth puis par la forêt jusqu'au lac du Schiessrothried (à vos souhaits !) retenu par un barrage-poids de 150 m de long en remblai construit autour de 1890. Il reçoit les eaux de la montagne et donne naissance à la rivière Wormsa. N'y trempez pas vos pieds, l'eau est infestée de cyanobactéries !!

Jusque-là aucune difficulté majeure... c'est après que ça se corse !

Nous remontons dans la forêt puis traversons un grand pierrier sous les Spitzkoepfe qui dressent leurs pitons comme des dents de requin. Nous y apercevons nos 4 grimpeurs. Nous retrouvons le couvert des arbres jusqu'à l'auberge du Kastelberg, par moment dans des chaos de rochers aménagés de mains courantes et de marches métalliques ancrées dans la pierre.

« Passage difficile », « Traverser rapidement », « Possibilité de chutes de pierre » ... les panneaux d'indication donnent le ton. Le pas est moins assuré, on range les bâtons, on s'agrippe comme on peut, on invente une nouvelle cotation : 2-3 ED ;) en invoquant la bienveillance de l'Esprit de la montagne. Non loin, au Kerbholtz, la légende fait vivre des nains qui, en hiver, préparent en secret le fromage de Munster, alors que le marcaire abandonne sa ferme de la crête avec son troupeau.

Certain(e)s diront qu'on ne les y reprendra plus, mais nous sommes fiers d'avoir bravé le danger... Retour au parking par le sentier des névés, au plat. Les grimpeurs terminent leur ascension au même moment. Admirablement synchrone votre majesté (les accros aux dessins animés auront la référence).

Une bonne tarte aux myrtilles (merci Pierre B.) et nous regagnons nos pénates, enchantés de notre périple vosgien.

Émilie

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2023-09-13 Escapade vosgienne

L'optimisme n'était pas de mise en arrivant au Refuge des 3 Fours mercredi ! La route des crêtes dans le brouillard, la température qui descend au fur et à mesure de notre montée et le ballet nécessaire des essuie-glaces étaient de bien mauvais présages pour envisager la sortie de l'après-midi… Le temps d'apprécier notre pique-nique, les brumes se sont dispersées, révélant le paysage et notre moral a fait l'ascenseur !

Sans perdre de temps Serge et Pierre B. consultent l'itinéraire de la randonnée prévue : « Le Sentier des Roches ».

Bien couverts, nous sommes 6 marcheuses et 5 marcheurs à partir à la découverte de ce sentier vosgien. Ce sentier créé en 1906 par Henri Strohme est réputé pour son parcours varié et aérien, où alternent forêts, vires suspendues au-dessus du vide, passages rocheux, traversée d'un tunnel, montées et descentes sévères.

Du refuge, géré par la FFCAM, nous prenons la direction de la Schlucht. Passé le col, nos pas, sur le chemin semé de nombreuses pierres, demandent une attention de chaque instant. Malgré un ciel resté nuageux, la visibilité est suffisante pour admirer le massif vosgien et ses vallées profondes. Le nom de certains lieux fait écho à des évènements historiques, tel le cirque glacière du Frankenthal évoquant la guerre entre les Huns et les Francs. La descente dans une belle forêt parsemée de rochers couverts de mousse d'un vert lumineux sous les rayons de soleil nous plonge dans un univers ancestral. Cependant il nous faut rejoindre la crête et c'est par le col de Falimont que nous le ferons.

Surveillés par des chamois, cette longue ascension facile mais très raide nous amènera au pied du mythique Hohneck. De là nous découvrons la falaise de la Martinswand, haut lieu de l'escalade vosgienne. En conditions hivernales, ce secteur devient un terrain de jeux privilégié pour les skieurs amateurs de pentes raides et d'ascensions de couloirs.

De retour au Refuge des 3 Fours, nous prenons possession de nos chambres. Le temps de faire un scrabble pour les plus mordus, il est temps de se retrouver autour du repas du soir dans un cadre chaleureux et accueillant.

Si le début de la journée était plutôt « tristounet » l'ambiance était tout autre le soir et plein de promesses pour le lendemain !

Merci à Serge et à Pierre B. pour le choix de ce parcours et pour leur amitié toujours rassurante.

Marie-Odile

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2023-09-05 Le tour des Sommêtres « Tous derrière et Plume devant »

Nous partîmes cinq cents… ou peut-être 7, plus la chienne Plume… Les carottes sont qu'huit ! À l'aube - vers 9 heures – nous traversons le pont de Goumois vers la Confédération suisse. Nous contournons l'Arête des Sommêtres par l'ouest, Vautenaivre et la chute du Bief, d'où l'eau choit peu. Montée au Château Cugny. De château point, mais des falaises rappelant des ruines. Et Plume devant.

Pique nique sous l'abri, Timothée artisan couvreur nous raconte la charpente. On descend aux Pommerats puis Saignelégier jusqu'aux Muriaux sur le bitume, sous le soleil écrasant… C'est encore loin Grand Schtroumpf ?

OUF, remontée aux pieds des Sommêtres, que nous longeons, au frais dans la forêt, descente dans la réserve forestière jusqu'au barrage du Theusseret, en passant quelques échelles. Et toujours Plume devant.

Retour à Goumois, 17 heures, les frontaliers rentrent, on boit une bière en terrasse. Et Plume sous la table.

25 km, 1000 mètres de dénivelé, merci Jean-Charles pour cette belle balade et pour la mousse rafraichissante.

Dicton du jour : « La rando, quand c'est Jean-Charles qui s'y colle, tu ne seras pas à l'heure à la sortie de l'école ! »

Émilie

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2023-08-31 La neige contrarie l'ascension de la Dent de Morcles

Après un épisode météo plutôt agité, le temps s'annonce à présent plutôt clément. À 6h30, ce matin du 31 août, nous voilà partis en destination de Javerne, un hameau d'alpage à 1600 m d'altitude au-dessus de Bex, à la limite entre les cantons suisses de Vaud et du Valais.

Il est 8 45 et nous voilà, tous les 10 participants, prêts pour le départ. Nous traversons le petit hameau d'alpage de Javerne puis des pâturages et quelques forêts de mélèzes, épicéas et pins noirs. Puis nous arrivons à la Croix de Javerne à l'altitude de 2096 m où un joli point de vue s'offre à nous, sur entre autres, la vallée du Rhône et les Dents du Midi. Ensuite nous suivons un sentier de crête jusqu'à la cabane de la Tourche. Là nous rencontrons un troupeau de moutons tout occupés à grignoter la bonne herbe de ces belles montagnes.

Arrivés à Rionda, nous empruntons un sentier en lacets sur notre gauche ; ça y est, la neige est là… Nous croisons un randonneur solitaire qui nous prévient que le couloir que nous devons prendre pour accéder à la Dent de Morcles est enneigé et qu'aucune trace n'est en vue dans la neige. Petite réunion autour de Jean-Paul : que fait-on ? D'un commun accord nous prenons la sage décision de renoncer à monter plus haut et d'utiliser le sentier prévu pour le retour. Demi-tour jusqu'au sentier en balcon puis longue marche sur le flanc de la montagne. Tantôt ça monte, tantôt ça descend, la prudence s'impose sur ce sentier d'altitude. Nous passons le col de Demècre et nous redescendons jusqu'au lac supérieur de Fully. Là, c'est bientôt l'heure de la traite des vaches et les bergers sifflent pour les rassembler. Au-dessus de nous, nous voyons notre refuge de Fenestral perché à 2450 m et la montée pour l'atteindre est difficile car les jambes sont déjà bien fatiguées. Il est près de 17h00 et nous voilà tous autour de la table pour boire un bon thé chaud ! Bilan de la journée 17 km avec près de 1700 m de dénivelé !!!

Après un copieux repas, le sommeil a le dernier mot. Au petit matin, après une bonne nuit réparatrice, nous voilà en admiration, dans un premier temps devant de la « lune bleue » qui s'éteint peu à peu puis pour laisser place au soleil qui éclaire progressivement les sommets alentour. À 8h00 c'est le départ sous un beau ciel bleu où seul le massif du Mont Blanc, très pudique, a gardé son voile de nuages.

Nous empruntons le même sentier qu'à l'aller et arrivés au refuge de Demècre, une pause-café s'impose auprès des deux sympathiques gardiennes valaisannes. Le ciel est bleu azur, ça y est tout est splendide même le Mont Blanc a perdu son bonnet ! Le panorama est exceptionnel : le Grand Combin, le massif du Mont Blanc, les Dents du Midi… et à nos pieds, la vallée du Rhône.

Vers 16h00 nous arrivons au terme de notre périple ! Quelle belle aventure ! Déjà dans notre tête trotte l'idée de revenir gravir la Dent de Morcles mais peut être par un autre itinéraire. Un grand merci à Jean-Paul et Monique pour cette belle randonnée.

Christian

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2023-06-20 Jean-Charles nous promène sur ses terres

Notre ami Jean-Charles a suivi dernièrement un stage « Formation Initiateur Randonnée Montagne » encadré par Olivier et en qualité d'Initiateur Stagiaire se doit de proposer et d'encadrer avec un tuteur quelques sorties avant de pouvoir postuler au stage de certification lui permettant d'obtenir son brevet d'initiateur Randonnée Montagne.

C'est sur ses terres qu'il nous propose et encadre une première randonnée avec un groupe d'une douzaine de personnes. Rendez-vous est donné à la Charrotte du Haut, la ferme dont son fils est propriétaire, située quelques centaines de mètres au NE de Fessevillers. Après un briefing en bonne et due forme, il nous invite à visiter Fessevillers avec ses fermes rénovées et son église donnée comme l'une des plus anciennes de la région. Puis direction Belfays en longeant une corniche boisée avant de découvrir la surprenante chapelle St-Roch à l'entrée du village d'Urtière, la plus petite commune de la région en nombre d'habitants malgré une augmentation considérable de 133 % entre 2014 et 2020 (14 habitants au dernier recensement).

La visite de la chapelle ayant été effectuée, c'est par une descente assez raide que nous arrivons au bord du Doubs aux environs du camping municipal de Goumois. De là nous suivons la rive gauche de la rivière pour passer devant la falaise du Trou de Gourgouton, falaise récemment équipée pour une escalade de très haut niveau par le club Verticool de Maîche puis pour nous arrêter un peu plus loin sur une aire de pique-nique aménagée en contrebas de la cascade du Bief de Gigot.

Après la pause casse-croûte, nous continuons de suivre le Doubs jusqu'au Pré Bourassin d'où il faut songer à regagner notre point de départ situé 300 m plus haut. Une montée assez raide pendant laquelle notre nouvel initiateur aura bien des soucis : une erreur de parcours, un participant qui s'égare, deux autres bien fatigués qu'il faut aider en portant leur sac à dos… mais finalement des petits couacs bien formateurs pour celui qui s'est lancé dans un cursus d'encadrement. Tout est bien qui finit bien, nous retrouverons notre brebis égarée au parking qui n'a malheureusement pas pu parcourir le très beau sentier de la casemate et jeter un coup d'œil sur la vallée du Doubs depuis le belvédère des Fougères.

Encore merci à Jean-Charles pour ce beau parcours et rendez-vous à Indevillers pour sa prochaine randonnée dans cette zone du département que nous ne connaissons pas vraiment.

Serge

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2023-06-06 Pouillerel par la combe de la Sombaille

En attendant Thierry sur le parking du Châtelot qui doit nous rejoindre à moto, nous faisons la causette avec Daniel G. dont la mission sera de faire descendre en rappel depuis la barrière du parking des adolescents suisses hébergés à la colonie du Barboux.

La randonnée commence par une descente qui nous mène au bord du Doubs dont nous pouvons franchir le cours au niveau du passage en aval du barrage appelé l'écluse. Toujours quelques appréhensions pour certains quand il s'agit de passer sur ces plots métalliques terminant la traversée. De là nous longeons la gorge du Doubs rive suisse toujours aussi pittoresque jusqu'à l'usine électrique du Châtelot puis jusqu'au lieu-dit « Les Graviers » où nous faisons une première pause.

Pause nécessaire car il s'agit à présent de continuer notre périple pour atteindre Pouillerel en remontant la Combe de la Sombaille, une belle combe sauvage dans laquelle serpente un sentier astucieux. Après 750 m de dénivelé avalé en une heure et demie nous voici au sommet de Pouillerel à environ 1270 m. À quelques encablures de celui-ci, le long d'un magnifique mur de pierres sèches nous trouvons quelques rondins pouvant nous servir de sièges pour notre pique-nique.

L'itinéraire de descente va nous conduire aux Planchettes en passant par La Sombaille puis La Racine avant de rejoindre le haut de la Grande Beuge, cette arête caractéristique dominant le barrage du Châtelot. Une dernière descente assez raide nous ramène au bord du Doubs que nous franchissons à nouveau par passage de l'écluse déjà emprunté en sens inverse dans la matinée. C'est par une dernière montée que nous rejoignons le parking où nous retrouvons Daniel qui vient de finir sa journée d'initiation au rappel avec différents groupes de jeunes suisses.

Au final une belle balade, initialement prévue avec 16 km et 700 m de dénivelé, mais qui va se terminer par 21 km pour 950 m de dénivelé.

Serge

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2023-05-28 La source de la Saine par les gorges de la Langouette

Nous nous retrouvons à cinq ce dimanche matin aux gorges de la Langouette pour un périple de plus de 20 km : Isabelle, Clara, Andrée, Yves et moi. En remontant les gorges, le pas est lourd, en effet les sacs sont remplis de boissons (assez pour traverser le désert de Gobi). Nous profitons de l'ombre pour admirer les gorges hautes de 47 m et larges d'à peine 4 m par endroits, ainsi que les cascades. Isabelle se charge de la cartographie et c'est d'un geste sûr qu'elle nous indique l'itinéraire.

Nous traversons Les Planches-en-Montagne et suivons le tracé du tramway. À notre passage, le Bief de la Ruine n'a pas daigné verser une larme, sécheresse oblige ! Seuls quelques litres d'eau remplissent une pauvre vasque. Nous traversons le tunnel, chacun avec sa petite lampe, et débouchons sur Foncine-le-Bas. De là, nous nous dirigeons vers Chevry, hameau fleuri avec ses jolis chalets, puis attaquons la montée vers Foncine le Haut, où un joli poulain tout droit sorti d'une boite de chocolat en poudre, nous accueille.

Nous traversons Foncine-le-Haut, en évitant au maximum la grande route et arrivons à la source de la Saine. Les estomacs crient famine, mais il y a plein de touristes. Pas un endroit tranquille pour casser la croûte ! Comme j'avais prévu de remonter la crête, droit dans le pentu, pour accéder au Mont Bayard, nous commençons l'ascension. Cela devient de la rando alpine, les bâtons gênent, il faut les mains ! Certains ont trouvé une souche, d'autres un coin de rocher pour poser un demi postérieur. On fait halte. On se croirait en grande voie : chaque geste est calculé au millimètre pour ne pas perdre ses affaires ou le casse-croûte dans la pente. Ces dames ne sont pas intéressées par mon rosé, pourtant il est encore bien frais. Pas de sieste non plus : nous n'avons pas de portaledge !

Nous reprenons l'ascension, mais arrivés en haut, en guise de sentier, nous ne trouvons qu'une vague trace d'animaux à demi-cachée sous les frondaisons. Le sentier tracé sur la carte n'existe plus. Nous enjambons la clôture et regagnons les pâturages. La montée au Bayard est rude, le soleil cogne. Puis c'est le belvédère de la Roche fendue, et le refuge du Paradis. Nous ne traînons pas, le ciel couvert est de plus en plus menaçant. Un dernier crochet à la cascade de la Pisse où un chamois posté derrière la chute d'eau nous fait « coucou ». Et c'est enfin le retour, un peu fourbus, par les gorges.

Pierre

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2023-05-19 Sommartel par la Pouette Combe

La Pouette Combe ! Avec un nom comme celui-là, cela ne donne pas envie d'y aller mais soyons fous. Après un départ de la Grande Joux sur les hauteurs de la Chaux du Milieu, nous marchons un bon kilomètre sur un large chemin forestier avant de bifurquer au point 1172 pour nous engager dans la Pouette Combe. Finalement c'est une jolie combe bien cachée avec quelques passages aménagés et des structures calcaires caractéristiques du Jura. Malheureusement, malgré les pluies abondantes des dernières semaines, il y a plus d'eau dans le torrent qui descend comme nous jusqu'aux Ponts-de-Martel. Peu avant la sortie de la combe un belvédère aménagé nous permet d'avoir une belle vue sur le village et la vallée avec ses tourbières.

Par un beau chemin nous longeons la vallée de la Sagne sur deux kilomètres puis par un sentier assez raide direction La Roche et enfin Le Grand Sommartel en transversant un pré-bois. Petite pause au sommet mais les nuages ne nous permettent pas de distinguer les Alpes, nous devons nous contenter du cirque du Creux du Van, de la pointe du Chasseron et côté français du haut du Villers comme dirait Gégène et un peu plus loin l'antenne du Tantillon.

La descente va nous faire passer par le Petit Sommartel mais avant la Petite Joux, plutôt que de revenir par la Combe des Sagnettes qui nous aurait fait reprendre le chemin que nous avions pris au départ de la randonnée, nous remontons une crête forestière sur notre droite pour revenir sur la Grande Joux par la Côte des Martels. Fin d'une petite randonnée d'une dizaine de kilomètres qui a permis à Dominique et Bernard, nos deux Villeriers, de découvrir une autre possibilité d'accéder à Sommartel.

Serge

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2023-05-09 Découverte du Gor du Vauseyon

Jean-Paul nous a proposé de participer à cette randonnée organisée par Noël Stalder. C'est avec plaisir que nous nous retrouvons 16 personnes au départ à Fenin.

Nous commençons par la visite du charmant petit temple de Fenin agrémentée des commentaires de Noël, puis par de beaux sentiers forestiers nous voilà à la Pierre-à-Bot. Un bloc granitique de 3000 tonnes transporté par le glacier du Rhône. Bien sûr, photo du groupe sous le bloc.

Ensuite une halte pour écouter un morceau de cor des Alpes avant d'arriver à Rétropomme. Un verger pour la sauvegarde des anciennes variétés fruitières de Suisse Romande.

Nous continuons notre descente pour découvrir le Gor du Vauseyon, un merveilleux site naturel et historique de l'époque préindustrielle en ville de Neuchâtel.

Pause déjeuner sur la jolie place tranquille de la Maison du Prussien où Serge nous sert un rosé bien frais, puis commence la remontée par la Voie Révolutionnaire, magnifique sentier au-dessus des gorges du Seyon qui nous emmène à Valangin. Halte et visite d'une des plus anciennes maisons du canton (1564) et de la collégiale.

Sous quelques faibles gouttes de pluie, nous regagnons Fenin par des chemins forestiers. Merci à Noël pour ce parcours de 12 km et 500 m de dénivelé.

Bernard et Dominique

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2023-05-07 La Roche Blanche sous un temps gris

La météo annonçait 97 % de pluie. Ce qui nous fait 3 % de sec sous un temps couvert, largement suffisant pour des randonneurs aguerris de Varappe.

Isabelle et moi démarrons du Martinet et remontons les gorges du Flumen jusqu'aux cascades. Nous nous rinçons l'œil avant que la sécheresse ne les fasse disparaître. Puis nous attaquons la montée, d'abord vers la Roche Percée où, comme son nom l'indique, la roche a été percée pour faire passer la route, puis en direction de Sur Les Grés. Si la montée est sèche, nous, nous sommes en eau. Je regrette de ne pas avoir pris de short. Arrivés au sommet, un petit vent salvateur nous rafraîchit. Nous décidons de profiter du banc mis à notre disposition pour casse-croûter. Hélas, pas de rosé bien frais pour nous récompenser de nos efforts. Cependant, la descente étant très raide, il vaut mieux garder l'esprit clair.

Nous redescendons donc, et nous nous dirigeons vers le Chapeau de Gendarme. Année après année, on le distingue de moins en moins. Il y a 50 ans, il était bien dégagé et un bon sentier permettait d'aller jusqu'à l'intérieur. Maintenant, plus de sentier et les arbres poussent de plus en plus haut. Dans quelques années, on ne le verra plus.

Nous continuons la descente jusqu'à la cascade du Moulin d'Aval, où la pluie commence à faire son apparition. Nous remontons ensuite jusqu'à la Roche Blanche. Pour la première fois, je peine dans cette montée, ça sent l'EHPAD ! Enfin, sous les encouragements d'Isabelle, j'arrive au sommet où une superbe brume nous accueille. La descente se fait prudemment, la pente est raide, les pierres et les racines sont hyper glissantes. C'est ainsi que nous arrivons trempés à la voiture. Une belle rando à faire en sens inverse, pour éviter les descentes raides qui vous brisent les genoux !

Pierre

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2023-04-30 Cirque des Avalanches : le facteur avait bien du mérite !

Aujourd'hui Pierre a décidé de nous emmener au Cirque des Avalanches et de nous faire découvrir la beauté de la cristalline Valserine. C'est un départ sans carte certes, mais avec un extrait de topo imprimé ainsi que le flair du guide ! C'est aussi un départ où notre duo a également décidé de rajouter quelques difficultés : Pierre a le dos bien brûlé du soleil des derniers jours et éviterait j'imagine avec plaisir de porter son sac à dos et pour ma part j'ai eu la bonne idée de venir sans les semelles intérieures de mes chaussures. Toutefois cela n'entame en rien notre dynamisme et nous partons, au coeur d'une météo incertaine très automnale...

Les premiers kilomètres nous emmènent au bord d'une magnifique cascade et nous font remonter un moment la Valserine dans une ambiance sous-bois très agréable. Nous croisons l'ancienne voie du Tram qui allait de Bellegarde à Chézery mais nous laissons cette curiosité de côté car il s'agit ensuite d'entamer le départ direction la boucle du Cirque des Avalanches. Je me souviens avoir noté que le dénivelé était d'environ 700 m et voilà que les choses sérieuses débutent.

En effet, nous empruntons le « sentier du facteur », un chemin étroit agréable mais bien raide... Les jambes chauffent ! Je ne peux m'empêcher de penser que le facteur de l'époque pourrait sans souci témoigner de ce qu'est la pénibilité du travail ! Au sortir de cette bataille avec notre cardio et nos muscles, nous prenons une pause repas bien méritée à la cabane du facteur où ce dernier était à l'époque relayé par un collègue qui effectuait la suite du trajet.

Le soleil tente de se montrer mais c'est un échec et le point de vue situé quelques mètres plus loin porte mal son nom aujourd'hui. De là, c'est un parcours en forêt beaucoup plus plat qui nous mène enfin au fameux Cirque des Avalanches, impressionnante formation calcaire qui nous domine. Nous entamons ensuite une descente vers le point de départ avec quelques petits détours par des sentiers de vaches et la traversée du village avec ses belles demeures.

Clara

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2023-04-27 Randonnée au pays du froid

Ce jeudi, c'est Mouthe qui est choisi par Serge comme point de départ de notre rando hebdomadaire.

Mais avant de mettre un pied devant l'autre, il nous faut d'abord ramasser les participants égrenés tout au long de la route : du Bélieu, je rejoins Serge aux Fins. Après une traversée de Morteau compliquée par le départ de la troisième étape du tour de Romandie, nous gagnons le Crêt l'Agneau pour prendre Yves. Et maintenant, direction Pontarlier où nous attend Christiane.

Mais que se passe-t-il ? Le bord de route est bordé de nombreux personnages en bleu, ainsi que de nombreux fourgons de la même couleur, ceci de l'entrée de la ville jusqu'au-delà de La Cluse et Mijoux. Que se passe-t-il ? Un personnage illustre serait-il attendu au Fort de Joux ?

Nous arrivons enfin au pied de l'église de Mouthe où nous attendent nos derniers compagnons de randonnée : Pierre, ainsi que nos amis moldaves, Irina et Nicolas.

Après ces péripéties qui nous ont retardés d'un bon quart d'heure, nous empruntons le large chemin qui suit le bord du Doubs, afin de rejoindre la source éponyme. C'est l'occasion d'admirer dans le lit de la rivière de magnifiques bosses chevelues dont nous avions appris le nom lors d'une balade précédente aux alentours du Bizot : les Touradons. Bravo à ceux qui s'en souvenaient ! Nous passons également devant le panneau rappelant le record de froid détenu par ce village : moins 41,2 °C en janvier 1985 !

Nous arrivons rapidement à la source qui, compte tenu des pluies de ces derniers jours nous offre un joli spectacle. Nous projetons d'en faire le tour, mais pour cela il nous faut gravir un grand nombre de marches, et tout ça pour en redescendre tout autant de l'autre côté. Christiane est ravie !

De retour au pied de la source, c'est seulement là que les choses sérieuses commencent. Une assez longue montée dans la forêt nous conduit à traverser les pistes de ski alpin pour arriver sur le vaste plateau vallonné du Noirmont. À partir de là nous suivons des chemins traversant de longs vallons de pré-bois très agréables et enchanteurs que nos amis Suisses pourraient nous envier. Mais le temps passe et les estomacs réclament. C'est un peu après « Les Prés Bouillet » que nous jetons notre dévolu sur un beau tas de pierres ensoleillé et abrité du vent pour nous restaurer.

Après une très, très courte sieste, nous reprenons notre périple, jusque « Chez Liadet », haut lieu du ski de fond. Puis s'amorce la descente qui nous conduit jusqu'aux voitures après 16 km de marche et 400 m de dénivelé. Une excellente journée ensoleillée.

Michel

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2023-04-18 Quand la Cuisance nous a un petit peu cuits !

Grâce à une publicité accrocheuse (merci Serge), j'ai réussi à entraîner 7 personnes avec moi pour un périple plus complet que ce qui se fait d'habitude.

Après avoir garé nos véhicules au parking derrière l'église (il vaut mieux être matinal pour trouver de la place), nous avons allègrement attaqué la montée en direction du belvédère du Fer à Cheval, par l'ancien chemin de la diligence. Au vu de la raideur de la pente, nous avons tous eu de la peine pour les pauvres chevaux suant, soufflant, étant rendus. En pensée, nous sommes même descendus de la diligence pour alléger leurs souffrances, mais personne ne lisait de bréviaire, ni ne chantait, même pas une mouche pour nous piquer !

Au belvédère, pas le temps faire une longue pause, des touristes veulent aussi profiter du panorama, nous leur laissons donc la place. Longeant le bord de la falaise, nous passons vers un second belvédère orné d'une croix, puis croisons un chamois. Lorsqu'on vient tôt le matin, on peut croiser une harde d'une trentaine de bêtes. Nous nous dirigeons ensuite vers le belvédère de la Châtelaine, surplombant les grottes des Planches, hélas, fermées au public, depuis une dizaine d'années.

Puis nous attaquons, non pas le château fort, mais simplement sa visite. Il date du XIe siècle et a été bâti par les comtes de Bourgogne, mais ce ravage-tout de Louis XI l'a tout cassé (il devait quand même avoir une sacrée dent contre Charles Le Téméraire !). Le porche d'entrée ne tient que grâce à quelques planches, il ne reste pas grand-chose du donjon. La tour de guet offre quand même une superbe vue sur la vallée. Enfin, seule l'oubliette est en parfait état, malgré une ouverture sur le côté, maçonnée en porte, il a quelques années.

Bel endroit pour la pause casse-croûte, mais une petite bise nous incite à aller jusqu'à un pavillon de chasse pour manger à l'abri. Un petit coup de rosé, puis de rouge et nous voilà requinqués. Nous repartons en direction des belvédères de la Roche du Feu, beau point de vue sur Arbois. Puis nous redescendons en direction du parking.

Après nous être allégés des choses inutiles pour la suite, nous démarrons la 2e boucle. Nous grimpons directement à la source de la Petite Cuisance (la Grande sortant des grottes). Puis nous redescendons en longeant la rivière pour arriver à la cascade des tufs. Nous franchissons la passerelle pour changer de rive et arrivons au Trou Vert (renommé depuis sa privatisation « cascade du moulin »). Pourquoi Trou Vert ? Parce que la cascade a creusé dans le lit de la rivière un énorme trou rempli d'une eau verte ! Ensuite retour au parking.

Préférant toujours le consensus, j'ai mis la suite aux voix. C'est ainsi qu'une large majorité s'est déclarée pour une visite en voiture et non à pied du Trou Bleu. Pourquoi Trou Bleu ? Et bien remontez de quelques lignes, changez « Vert » par « Bleu » et vous aurez l'explication.

Ce Trou Bleu n'est connu que des initiés. Vous suivez une route parfaitement plate, dans un paysage tout à fait plat, et alors que rien ne l'indique, vous vous arrêtez en bord de route, faites quelques pas et découvrez une superbe cascade avec une eau bleue.

Hélas toute bonne chose a une fin ! Merci à Marie-Odile, Chantal, Marie, Christiane, Maurice, Michel et Yves d'avoir partagé avec moi ce pur moment de bonheur !

Pierre

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2023-04-06 Les Alliés, ma première randonnée avec Varappe

Le 6 Avril 2023 Serge organise une rando au départ des Alliés.

Nous sommes 10 marcheurs, je suis le nouveau de la bande. Et en fin de journée on m'a demandé de faire le compte rendu de cette journée bien que l'écriture ne soit pas ma spécialité.

Nous sommes partis du bas du village des Alliés sur le GR 5, direction Les Gras, en suivant un chemin forestier jusqu'à la frontière. Il fait frisquet.

Nous quittons le GR pour monter en direction de « Chez le Brandt », au début dans des prés-bois pour finir la montée en forêt par des chemins forestiers.

Nous continuons pour rejoindre la grotte « Vers chez le Brandt » que nous explorons munis de lampes frontales. C'est une grotte sans grande difficulté.

Le prochain arrêt fut « le Menhir de Combasson » qui se trouve à l'intersection de plusieurs chemins.

Nous quittons la forêt. Il est l'heure de manger, nous nous arrêtons dans un pré-bois sur des affleurements rocheux.

À travers champs nous passons vers les fermes des Grands Cernets puis de la Grosse Ronde. Nous montons en direction de la frontière franco-suisse qui se trouve sur la crête. Nous longeons la frontière en allant de borne en borne.

Arrivés au-dessus du village des Alliés, nous descendons vers celui-ci par une piste forestière.

Nous avons parcouru 15.5 km et 560 m de dénivelé positif par une belle journée de marche avec le beau temps et une température frisquette.

C'était ma première sortie avec Varappe, je suis très satisfait de cette journée. J'ai fait la connaissance de nouveaux randonneurs.

Benoit

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2023-03-28 Les gens du haut en balade à Montfaucon

Après un coup d'œil sur l'agglomération de Besançon depuis le belvédère de Montfaucon, direction le fort éponyme dans lequel nous ne pouvons pénétrer car propriété de l'armée. De là nous atteignons, en suivant un moment le GR59, le fort des Épesses où nous sommes accueillis par le président de l'association AVALFORT (Association pour la valorisation des fortifications du Grand Besançon), un passionné qui nous fait visiter les vestiges de l'édifice et nous relate tous les faits de guerre qui ont eu lieu aux alentours depuis la moitié du XIXème siècle.

Suite à cette bonne demi-heure d'histoire captivante, nous reprenons notre route pour arriver vers midi à un abri forestier vers les sapin et chêne présidents de Gennes : un endroit idéal pour le pique-nique, arrosé comme d'habitude par le petit rosé de Pierre. Après cette pause réparatrice, il est temps de reprendre la route pour aller visiter les ruines de château de Montfaucon dont nous sommes séparés de 7 à 8 kilomètres. Avant d'y arriver nous passons devant la fontaine du Champ des Creux et faisons un aller et retour à la fontaine de la Dhuit.

Le château, édifié sur un promontoire dominant la vallée du Doubs, est propriété de la commune de Montfaucon depuis 1984. Un important chantier de restauration, encore en cours de réalisation, a permis de consolider l'enceinte du château et de dégager quelques annexes tels que l'église, le four à pain ou la cave voutée. Cette visite terminée, nous repartons en direction de l'entrée du village puis par une longue montée rejoignons le fort de Montfaucon et le belvédère d'où nous étions partis le matin.

Serge

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2023-03-16 Le Groupe Seniors Mais Pas Que au Saut de Bonneille

Ce jour, un groupe de 10 randonneurs de 42 à 86 ans (Jean-Marie et Fabienne, Jean-François « Chameau », Philippe, Pierre, Yves, Christiane, Colette, Hélène, Maurice) se donne rendez-vous au Gymnase Barbier à Ornans (à côté du collège Pierre Vernier) pour une randonnée proposée par Pierre Bernard.

Départ par la route en direction du Ruisseau de la Bonneille que nous suivons jusqu'à une cascade (Le Saut de la Bonneille) à travers une forêt incroyable avec des arbres recouverts d'une épaisse couverture de mousse. Fabuleux. Nous essayons d'imaginer ce paysage en hiver avec du givre et de la brume émanant du ruisseau. Nous cheminons à travers bois sur un sentier semé d'obstacles : ça et là des arbres tombés nous obligent à quelques exercices de souplesse et d'équilibre. Arrivés au Saut de la Bonneille, nous sommes encore à l'ombre, le soleil fait son apparition au-dessus de la cascade. L'endroit est idéal pour une séance photo.

Nous poursuivons notre randonnée par une montée escarpée et très raide : des marches (vermoulues) et une main courante nous aident à progresser. Nous arrivons le souffle court au sommet de cette difficulté. Maurice est arrivé en haut en premier, très en forme après quelques semaines d'immobilisation forcée.

Nous poursuivons à travers une très belle forêt de feuillus et sommes stupéfaits de voir de si gros hêtres. Nous débouchons en lisière où nous attend un tas de rondins, parfait pour une pause repas bien méritée. Le pique-nique est agrémenté de douceurs et gourmandises notamment le gâteau aux pommes fondant de Christiane.

Nous reprenons notre route à travers la forêt de Valdois et faisons un détour jusqu'au ruisseau. Les plus téméraires empruntent une sente pour aller apercevoir la cascade. A travers bois toujours, nous arrivons finalement jusqu'au joli village de Chassagne Saint-Denis où se succèdent de belles maisons en pierre, rénovées et entretenues avec soin. Nous décidons de faire un nouveau détour jusqu'à la Fontaine de Léri.

Nous empruntons un bout de route pour retourner en sous-bois jusqu'à un belvédère d'où nous dominons la ville d'Ornans et ses falaises (Rocher de la Brême, Roche Thiébaut, Roche d'Ully, Château d'Ornans, Notre Dame du Mont, Roche Bottine). La randonnée s'achève par une descente à travers bois sur un chemin empierré, puis nous regagnons le parking en traversant quelques pâtés de maison.

Nous avons pu savourer l'arrivée du printemps : observation de fleurs (Anémone sylvie, violette, pervenche, scille, jonquille, pulmonaire, nivéole), concert de chants d'oiseaux (Fabienne nous invite à repérer un rouge-gorge et d'autres passereaux).

Distance parcourue de 18,5 km pour un dénivelé positif de 415 m par une météo clémente avec un temps clair et une température douce.

Hélène

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2023-03-07 Les Roches du Château au départ de St-Hippolyte

Les prévisions météo des 10 jours à venir ne sont guère favorables, alors pourquoi ne pas profiter de ce mardi au temps encore clément pour participer à la rando « Les Roches du Château » proposée par Pierre Bernard.

Nous étions 6, au départ du parking de la Poste à St-Hippolyte. Sur les hauteurs de la ville, direction Chamesol, nous atteignons rapidement la Chapelle du Mont (471 m). Cette chapelle est un lieu de vénération de la Vierge, depuis plus de 5 siècles. La chapelle actuelle a été reconstruite après la 2ème guerre mondiale, suite à l'attaque des troupes allemandes (les vitraux rappellent cet événement). Devant la chapelle, nous dominons la ville en découvrant d'en haut les vallées du Doubs et du Dessoubre.

Et nous continuons notre progression à travers bois jusqu'à la route D 121 direction Montécheroux et à droite direction Grotte de la Roche. Nous laissons Chamesol à notre gauche pour rejoindre le chemin, vers la table de pique-nique. Ce chemin longe des prés et nous offre un joli point de vue sur les monts de la vallée du Dessoubre, et continue à travers bois en s'approchant petit à petit des corniches.

Des espaces dégagés surplombent les Roches du Château et toute la vallée du Doubs. À un endroit, nous rencontrons, en bord de falaise, une petite tombe, fraîchement fleurie avec des jonquilles, mais non identifiée. Nos questions resteront sans réponse.

La matinée avance, la pause de midi est envisagée vers la grotte, nous poursuivons notre chemin en descendant à travers bois, clairières et prairies, direction la grotte et Soulce-Cernay. Il faut gravir une bonne pente sur une courte distance pour découvrir cette grotte avec une ouverture immense, visible depuis la vallée. Là, avant d'entrer dans la grotte, nous découvrons des restes de murs. Pourquoi ces vestiges ? Réponse : au moyen âge, il y avait un château appuyé à l'entrée de la grotte et une niche dans le rocher qui servait de poste de guet aux soldats. Nous entrons dans la grotte, large et spacieuse. Plus au fond, inutile d'aller plus loin, c'est l'obscurité la plus complète. Et c'est là, sur le seuil de cette grotte que nous nous installons pour le casse-croûte. Le soleil est là, mais il ne fait toujours pas très chaud.

À 13 h, nous reprenons notre chemin jusque vers la source à proximité (écoulement qui n'a pas de nom) et revenons sur nos pas pour descendre vers Soulce-Cernay à travers bois jonchés de jonquilles et de nivéoles. Arrivés à Soulce-Cernay, nous retrouvons le GR 59 qui nous remmène vers St-Hippolyte. Nous passons vers la saunerie (propriété privée) et prenons le temps d'aller voir le puits de sel (mais sans explication, difficile de s'extasier longuement). En fait, il y a très longtemps, l'or blanc était extrait à Soulce-Cernay (d'où le nom de la commune).

Plus loin, nous trouvons la ferme de la Grosse Roche, magnifique vieille ferme au milieu de nulle part, non habitée. Est-ce la ferme qui appartenait aux Ursulines, des religieuses qui s'étaient donné comme mission d'apporter l'enseignement aux jeunes filles, dans le couvent, au centre de St-Hippolyte ? Tout en approchant de la localité, nous passons devant une belle cascade tuffière. Nous retrouvons assez vite, sur un chemin facile, les rues de St-Hippolyte et le parking.

C'était une belle rando, riche en découverte de sites naturels et de patrimoine, dans une ambiance très agréable.

Merci beaucoup à Pierre, et merci à mes compères du jour.

Christiane

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2023-02-26 Val de Sirod : Pas le loisir de siroter quelque chose !

C'est une bise glaciale qui accueille tout le monde sur le parking de la mairie de Bourg de Sirod. Un bruit de claquettes ? Non ! ce sont juste des dents qui s'entrechoquent. Les mortuaciens, partis par -5°C, sont habillés pour une hivernale. Nous, les jurassiens venant de la plaine, avons prévu des tenues légères, voire très légères, puisque Thibault a fait la rando en short.

Nous démarrons en direction de la porte fortifiée de Richebourg, un ancien péage sur la route du sel. Nous gravissons la crête, courbés sous des rafales à décorner un chamois. D'ailleurs, contrairement à leurs habitudes, ils ne sont pas là. Nous atteignons les ruines du château Villain. Il ne reste plus grand-chose. Les pierres ont été prélevées pour construire les forges de Syam. Maintenant que les forges ont fermé, les propriétaires devraient être tenus de rapporter les pierres là où ils les ont trouvées ! Non mais !

Nous descendons l'Escalier des Coucous pour atteindre le Rocher des Commères. Au pied des rochers, nous nous bouchons les oreilles, les médisances, ce n'est pas notre truc !

Nous continuons notre descente jusqu'à l'ancien tunnel du tram. Pierre Caron, toujours en verve, nous fait un cours d'histoire. Tout le monde l'écoute silencieusement (à croire qu'il a été professeur dans une autre vie).

Nous remontons vers la chapelle castrale, puis redescendons vers le barrage et la Source des Tufs. De là, nous attaquons la Côte Poire, une remontée longue comme un jour sans pain. Nous avons prévu de nous restaurer dans un abri de chasse, mais celui-ci est fermé. Nous nous installons donc dehors sur des troncs d'arbre. L'avantage de claquer des dents, c'est qu'il suffit de présenter le sandwich devant la bouche et de l'enfoncer petit à petit. La bouche se transforme en hachoir mécanique. Là-dessus un petit rosé bien frais et nous voilà requinqués.

Un petit crochet pour faire nos adieux à un chêne vieux de 3 siècles qui est en train de mourir.

Poursuivant notre périple, nous passons sous le porche formé par la Roche des Sarrazins, descendons dans le village de Syam puis remontons jusqu'à la Chapelle Notre-Dame de la Paix.

Nous terminons notre excursion par la visite des Pertes de l'Ain.

Merci à Christelle, Pierre, Marie-Odile, Éric, Patricia, Gilles, Yves, Samuel et Thibault d'avoir bravé le froid pour répondre à mon appel.

Pierre

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2023-01-10 Source du Lison par les belvédères : toute une expédition

C'est une balade de presque 20 km et 1000 m de dénivelé, qui a réuni sept cafistes de tous horizons (Serge avait indiqué 15 km et 500 m de dénivelé pour appâter le client). Le départ était fixé à 10 h 15. Cela me semblait un peu tardif, mais Serge m'a expliqué que Nans Sous Ste Anne éclairée la nuit par ses lampadaires était très jolie, donc il fallait que la rando se termine à la tombée de la nuit.

Pour être certain de son horaire de retour, il commence par nous proposer un crochet par la cascade du Verneau, que je ne connaissais pas. En redescendant, je découvre un arrêté de la mairie interdisant la visite de la cascade à cause de la dangerosité de l'itinéraire. D'où la théorie de la relativité : un itinéraire dangereux pour un visiteur lambda n'est qu'un parcours banal pour un cafiste chevronné.

Après cette mise en bouche, nous attaquons l'itinéraire prévu, c'est-à-dire une montée sèche de 3 km et 500 m de dénivelé (montée sèche, c'est vite dit, vu la boue qu'il y avait), qui nous conduit au belvédère de Montmahoux. Là, une bonne bise nous accueille et des nuages nous cachent le Mont Blanc. Nous ne traînons pas et fonçons sur Crouzet-Migette.

Une ferme avec un banc nous permet de casser la croûte à l'abri et au soleil. Ensuite, il a fallu traverser un gué. Yves, le seul en petites chaussures basses, veut nous démontrer qu'elles sont imperméables. Il effectue donc sa traversée avec de l'eau à mi-mollet et nous affirme que ses pieds sont toujours secs (mais d'où viennent donc ces « floc-floc » à chacun de ses pas ?).

Un dernier effort nous conduit au belvédère du Vieux Château, dominant Nans Sous Ste Anne. Nous attaquons la descente pour aller voir les sources et cascades du Lison. Vu l'heure tardive, j'accélère dans la descente. Mais je dois m'arrêter pour attendre mes compagnons car ils ont prévu d'arriver à Nans à 17 h 30 et pas avant.

Visite des sources et cascades : que d'eau, que d'eau !!! Ne cherchez plus la neige des sommets, elle est là !!! Un petit crochet pour voir un chêne vieux de 3 siècles et nous arrivons enfin à Nans Sous Ste Anne où les lampadaires commencent à s'allumer. Alors là ! Si ce n'est pas de l'organisation ! Chapeau bas, Serge !

Pierre

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2023-01-03 Randonnée autour de la Source de l'Areuse

- Yves, tu veux bien écrire un compte-rendu de la rando ?
- Mais Serge, tu sais bien que je ne sais pas écrire…

Bon, l'excuse ne marche pas… alors…

Mardi 3 janvier, première rando de l'année avec Varappe Seniors. Nous sommes 18 inscrits. J'arrive juste à temps pour m'engouffrer dans la voiture de Serge. Il me fait passer à l'avant. Trois femmes sont à l'arrière… et discutent sur leur dernière maternité ! Bon ça doit remonter au siècle dernier… Serge et moi restons dignes et cois. D'ailleurs quoi dire ? Mon amie Fabienne à qui je confie mon étonnement, me dit que la naissance d'un enfant, est l'équivalent de l'armée pour les hommes, un évènement à la fois éprouvant et pourtant ô combien heureux, et dont le souvenir est impérissable…

Bon, et ce compte-rendu, ça vient ? Parce que nous ne sommes pas encore partis, là ! Certes, mais les discussions font partie de la randonnée collective. D'ailleurs, j'ai eu de belles conversations au cours de cette randonnée, en particulier avec Christian sur les successions dans le monde agricole… Ce qui n'empêche nullement les moments solitaires où on se délecte du paysage…

Nous voilà à Fleurier, canton de Neuchâtel, chez nos voisins helvètes. La bruine a cessé, les bancs de nuages s'élèvent, signe de la pression qui s'élève, on va vers le beau temps. La montée de la Haute Fourchau au nord de Fleurier est raide et nous nous élevons rapidement de 742 mètres à 1061 mètres. Au passage, beau point de vue sur la vallée de l'Areuse. En haut c'est le plateau. Nous avons un joli point de vue sur le village de Saint-Sulpice, nous continuons au nord sur le plateau avant de bifurquer plein sud. Nous prenons un joli chemin boisé qui redescend sur Saint-Sulpice.

Puis, nous remontons l'Areuse vers sa source. Il y a de curieuses roues le long du chemin. « Dès le moyen-âge, des moulins s'égrenèrent le long de l'Areuse pour faire vivre de nombreux ateliers : huilerie, meunerie, scierie, forge etc. A la fin du XIXème siècle, deux grandes industries se succéderont, faisant la renommée de St-Sulpice au-delà des frontières suisses : la cimenterie Portland (1877-1945) et la fabrique de pâte de bois pour le papier (1885-1968). Et aujourd'hui encore, l'Areuse permet une production locale et renouvelable d'énergie électrique (1) » (source : FPSI, Fédération du Patrimoine Scientifique et Industriel) Une vidéo rend compte de cette histoire : Les Roues de l'Areuse.

Nous arrivons à la source de l'Areuse. C'est une source vauclusienne qui « naît d'une résurgence alimentée par un réseau complexe d'écoulements souterrains provenant principalement de la vallée de La Brévine. À Saint-Sulpice, elle a creusé un cirque dans les calcaires. [Après 32 km, l'Areuse] se jette dans le lac de Neuchâtel à Boudry » (source : Wikipédia).

Nous remontons sur l'autre versant du cirque de Saint-Sulpice et nous arrivons au « Chapeau de Napoléon » Situé à 960 mètres, il domine Fleurier. Une grande bâtisse a été construite sur ce perchoir vertigineux. Autrefois un restaurant, c'est maintenant une fabrique de montres de luxe. Nous redescendons ensuite par des escaliers taillés dans la roche vers notre point de départ.

16 km parcourus et 750 m de dénivelé en cumulé selon les organisateurs, ce fut une belle randonnée de ce début 2023 sans neige jusqu'à ce jour…

Merci à Serge pour ce beau et riche parcours !

(1) Deux centrales hydrauliques construites en 1886 et toujours en état de marche ainsi que la centrale hydroélectrique actuellement en service.

Yves

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2022-12-28 Fin d'année 2022 dans la vallée de la Loue

Faute de neige, nous nous retrouvons, 17 valeureux randonneurs de différents horizons, pour une balade dans la vallée de la Loue, histoire de clore cette année 2022 en agréable compagnie et dans la bonne humeur.

De l'un des parkings de La Creuse, une première étape via un sentier en balcon, nous mène à la Source de la Loue bien alimentée après les récentes pluies abondantes. Nous poursuivons par la descente des Gorges de Nouailles, devant parfois enjamber quelques arbres barrant le sentier ou mettre les pieds dans l'eau pour traverser quelques torrents. Arrivés au niveau de la centrale électrique, nous traversons la rivière par une passerelle pour nous diriger vers la Source du Pontet puis monter jusqu'à l'entrée de la Grotte des Faux Monnayeurs.

La base nautique de Mouthier-Haute-Pierre et ses quelques aménagements nous permettent de nous restaurer tout en profitant d'un soleil généreux et de températures très douces pour la saison. Le retour se fait par le rocher des Vouilles où devant la vierge éponyme chacun s'amuse à transposer le V par d'autres lettres de l'alphabet donnant les Bouilles (de lait), les C., les Douilles, les Fouilles, etc… Puis pour terminer direction le belvédère ensoleillé de l'Aiguillon de Brasse, point culminant de la randonnée et d'où un sentier un peu exposé nous ramène au parking.

Serge

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2022-12-15 St-Ursanne ou le casse du siècle

​Au lieu nommé « Clos du Doubs », le Doubs qui coulait jusque-là dans le sens de la mer du Nord, s'est ravisé en se rendant compte que plus il allait vers le Nord, plus il faisait froid. Il a donc opéré un virage à 180° pour repartir en direction de régions plus chaudes. C'est ainsi que s'est créée une boucle abritant le village médiéval de St-Ursanne.

L'histoire de St-Ursanne remonte au VIIe siècle lorsque St Colomban, un moine irlandais contraint de quitter Luxeuil où on lui reprochait de l'ouvrir un peu trop (ça me rappelle quelqu'un…) s'en vint sur les rives du Doubs accompagné de St Ursanne. La providence guida St Ursanne vers une grotte qu'il partagea avec un âne puis avec un ours (la nature de leurs relations ne nous regarde évidemment pas…).

Sa popularité attira de nombreux pèlerins et un ermitage fut fondé. Par la suite, il fut transformé en abbaye et le village se créa autour.

C'est donc attiré par le descriptif que j'ai proposé une randonnée au départ de St-Ursanne. Mais pour accompagner Pierrot le Fou, il n'y eut que trois candidats, le Beau Serge et les deux frères de la bande à BONO, Éric et Gilles, courageux entre les courageux, braves entre les braves, prêts à affronter une météo glaciale, quelques passages à pic sur un sentier verglacé et enfin patauger dans une boue collante.

La rando débute par la traversée du joli pont St Jean Népomucène et se poursuit par la montée des 190 marches pour atteindre l'ermitage. De là nous montons vers l'ancien château fort dont, il faut bien le dire, il ne reste plus grand-chose. Puis nous redescendons par le sentier des sculpteurs où des tableaux relatent les légendes de St Ursanne.

Après avoir traversé le Doubs, mon GPS m'indique qu'il est bon de retourner aux voitures. Mais ce n'est pas l'avis de mes compagnons qui en veulent pour leur argent. C'est ainsi que nous cheminons le long du Doubs, pataugeant de ci, de là…

Après une pose méritée, assis sur de l'IPN gelé (il vaut mieux avoir sa petite mousse si on ne veut pas retrouver avec le postérieur collé à la ferraille), et requinqués par un petit rosé qui avait gardé sa fraîcheur, nous entamons via Châtillon, une longue montée jusqu'au village de Montenol, puis la descente vers St-Ursanne. Là, Serge qui connaît bien les lieux, nous fait visiter le cloître de l'Abbaye qui n'a rien à envier à celui du Mont St Michel.

C'est ainsi que se termine cette rando qui serait peut-être plus agréable sous un soleil avec une nature en fleurs. Encore merci à Serge, Éric et Gilles de m'avoir accompagné.

Pierre

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2022-12-11 Week-end au Mont d'Or... avec la neige

​Ce samedi 10 décembre, nous avons rendez-vous au bas de Piquemiette armés de nos frontales pour monter de nuit en direction du refuge du CAS de Vallorbe.

L'équipe de 20 personnes part d'un bon train dans la montée et après avoir traversé de jour la piste de ski, nous nous enfilons dans la forêt. Quelques frontales s'allument pour assurer les appuis au sol et voir le terrain pendant que d'autres préfèrent progresser à la lueur de la lune. À la sortie de la forêt, nous avons droit à un magnifique paysage bien enneigé avec les lueurs du couchant, une petite auge, des buissons givrés et des drôles de cabanes avec leur toit inversé : des ... ??? (je ne me rappelle plus du nom) qui permettent de récolter l'eau de l'hiver pour la stocker dans des cuves enterrées et l'utiliser en estive pour les bêtes.

Nous arrivons au refuge où nos gentils organisateurs nous attendaient avec un feu bien apprécié qui nous a permis de passer directement aux choses sérieuses : l'apéro !

L'équipe des hommes s'est mise aux fourneaux comme le veut la tradition pour nous concocter un délicieux Mont d'Or chaud. Quelle ambiance sympathique au coin du feu. Bien sûr, nous avons bien ri et échangé dans un esprit toujours très convivial et bienveillant. Puis nous avons un peu dû serrer les rangs pour optimiser les places en dortoir et malgré certains ronronnements plus ou moins accentués, la nuit fut plutôt bonne.

Le lendemain, les lueurs du lever de soleil étaient superbes et malgré la neige bien présente, nous avons pu partir, sans les raquettes, pour la randonnée du jour à travers bois et champs. La météo était au beau fixe avec un soleil généreux et nous avons eu le plaisir d'un paysage sur toute la chaine des Alpes depuis le sommet du Mont d'Or.

Encore un grand merci à nos trois organisateurs, Claude et les deux « Pierre » toujours au top.

Nathalie

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2022-12-06 Profitons-en, ce n'est pas encore l'hiver

Mais dans la glacière de Monlési, si si, c'est l'hiver ! Moins 2 degrés au fond du gouffre, cela permet à la glace de se maintenir… Je n'y étais pas descendu depuis environ 20 ans, eh bien je vous garantis que mon éco-anxiété est remontée en flèche ! Là où nous devions ramper entre glace et dôme rocheux pour visiter le fond, j'ai pu passer debout (1,85 m, j'suis pas un nain). Allez la visiter pendant qu'il est encore temps, ce n'est pas difficile (câble et échelle sont en très bon état) vous serez épaté par cette curiosité.

Heureusement, Pierre avait prévu une chouette balade à la suite de la visite, et sous le soleil et la douceur nous avons parcouru une belle boucle autour de la combe de Trémalmont. De la glacière nous sommes passés au Signal des Français, puis La Roche, pour pique-niquer au bord de la falaise dominant Malmont - petit four en pierre pour cuire les côtelettes… que nous n'avions pas - puis nous avons rejoint Le Châble en suivant la crête, pour ensuite négocier le retour par le Mont Brenin et la petite route qui ramène au parking des Sagnettes.

Points de vue et paysages variés, panoramas à 360 degrés, les Alpes qui apparaissent par moment au-dessus du brouillard, on ne se lasse pas de parcourir le Jura ! Pierre avait eu la louche un peu large : 10 km et 300 m de dénivelé prévus et à la fin on avait 14 km et 500 m au compteur ! Mais après une belle journée comme cela, on oublie tout. Merci Pierre.

Jacky

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2022-12-01 Un avant-goût d'hiver au Chasseron

Ce jeudi, retrouvailles avec les Mortuaciens au Col des Etroits vers 9h30, sans oublier Pierre, notre jurassien d'adoption.

Les 10 randonneurs derrière Serge partent en direction du Saut de l'Eau, aujourd'hui bien alimenté par un ruisseau affluent de la Noiraigue. L'itinéraire a été bien sécurisé durant l'été notamment avec la mise en place de mains courantes supplémentaires et l'installation de nouvelles passerelles.

Nous rejoignons ensuite le chalet restaurant de la Mayaz à 1313 m où nous rencontrons un bucheron de Ste Croix qui nous conseille un ancien sentier pour atteindre le Mont de la Maya à 1466 m. Pour tout le groupe c'est une découverte, un beau sentier parfois un peu abrupt et rocailleux et, c'est sans regrets que le sommet est atteint. De plus lorsque la neige viendra, ce sera peut-être l'occasion de tester ce nouvel itinéraire skis ou raquettes aux pieds.

Il est temps de faire la pause de midi à l'abri de la bise contre un mur de la ferme d'alpage de la Merlaz 1332 m. Comme à l'accoutumée une dose « d'antibiotiques » nous est proposée par certains membres de la troupe puis une tasse de café avec un carré de chocolat mais sans la goutte… Michel n'étant avec nous aujourd'hui !!!

Puis la montée sous le Chasseron se fait dans le brouillard, la neige et le froid. Une fois le col 1550 m atteint, vu les conditions de visibilité, il nous reste à imaginer la vue sur la Suisse et les Alpes. Nous faisons l'impasse sur le sommet principal et nous décidons de rentrer par les Crêtes en passant par le sommet des Petites Roches à 1583 m, le Cochet à 1485 m et sa célèbre croix, et la Colande un belvédère peu connu et peu fréquenté à 1423 m. Tout cela dans une ambiance hivernale.

Au final, après avoir rejoint le parking via Les Praises et la combe que nous avions empruntée au départ, une sortie d'environ 12 km et 790 m de dénivelé avec des partenaires toujours aussi sympathiques.

Thierry

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2022-11-20 Découverte des Gorges de la Langouette

Récit écrit par une adhérente du CAF de Besançon vivant dans le Jura et ayant eu l'occasion de découvrir l'hospitalité et l'amabilité du club mortuacien, Varappe et Montagne.

En ce mois de novembre les températures avoisinent le zéro et les randonneurs ne se bousculent pas au portillon. Cela ne nous arrête pas et rendez-vous est donné à 10h00 sur le parking des Gorges de la Langouette où une très belle cascade alimentait une scierie et encore aujourd'hui une centrale hydroélectrique. Dès le départ nous en prenons plein les yeux avec un canyon jurassien magnifique terminé par cette cascade ayant un bon débit en cette période de l'année.

Après une première escale à un belvédère offrant une vue remarquable sur la cascade du Bief de la Ruine, nous avons crapahuté dans les belles couleurs automnales jusqu'à une halte pique-nique à Foncine le Bas après avoir fait un détour par le Lac à la Dame. Serge a su nous dénicher un abri tout confort bien alimenté en bon vin, en chocolat et en gâteau maison. De plus, après quelques petites précipitations à moitié neigeuses, le soleil était à nouveau de la partie.

Reprise de la route pour prendre un bout de la Tram Jurassienne avec le passage d'un tunnel où les « sans-frontales » ont dû compter sur les mieux équipés, puis arrêt très agréable au plus près de la cascade du Bief de la Ruine. Après concertation des encadrants la décision est prise de virer en direction du refuge du Paradis avec en option un aller et retour au magnifique Saut de la Pisse.

Retour au parking après environ 15 km (Les appareils GPS n'étant pas tous d'accord, comme bien souvent !) d'une très belle balade pleine de bonne humeur.

Clara

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2022-11-16 Dans les Gorges du Doubs

Jean-Marie avait envisagé une sortie escalade pour terminer la saison de grimpe en extérieur mais la météo en a décidé autrement. Rendez-vous donc au point 946, intersection des départementales D947 et D242 pour une randonnée autour de Grand'Combe-des-Bois.

Nous démarrons par les pâturages bien humides de Partie de Bise avant de monter sur les Groseilliers et d'atteindre Ville Basse avec un parc de magnifiques arbres en tenue automnale méritant quelques clichés. De là direction le bord du Doubs par le Sentier du Moulin pour arriver devant l'usine du Châtelot avec son funiculaire de service.

À présent nous longeons la rive gauche du Doubs pour nous arrêter environ 3-4 km plus loin pour la pause casse-croûte sur une table bienvenue. Bien repus, nous reprenons notre balade toujours en suivant la rivière pour atteindre la Verrerie. De ce point, fini la rigolade, il s'agit de remonter 300 m de dénivelé jusqu'au Petit Philibert puis d'enchaîner par les pâturages du Grand Philibert et des Carterons avant de rejoindre notre point de départ au bout de 17 km.

Merci Jean-Marie

Serge

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2022-11-10 Sentier du Crêt Monniot « un paysage en héritage »

En ce jeudi 10 novembre une quinzaine de participants se réunissent devant l'église de la Chaux de Gilley, capitaine Jacky est aux commandes. Depuis l'église nous ne tardons pas à rejoindre le sentier menant au Crêt Monniot, point culminant à 1141 m. Nous profitons d'une vue panoramique splendide sur la Vallée de la Loue, les Plateaux du Jura et les Alpes.

Malgré un départ sous la brume, le soleil ne tarde pas à pointer le beau de son nez, un beau temps qui semble printanier. La neigère et la glacière que nous explorons portent malheureusement mal leur nom par les temps qui courent. Mais rien cependant n'entrave l'enthousiasme et la bonne humeur du groupe.

Après un déjeuner sur l'herbe, sans oublier une bonne réhydratation à l'eau… (de vie… secret bien gardé !) ainsi qu'une dégustation de chocolat, nous voilà repartis.

Quelle ne fut pas notre surprise quand soudain, au détour d'un chemin, nous nous trouvons en présence d'anciennes ruines. Mais que peut bien signifier cet étrange symbole ? S'interrogent les gentes dames et damoiseaux. Serait-ce un GPS médiéval ? Que nenni... Nous questionnons notre google couleur locale, aka les chasseurs, réunis non loin de là en assemblée dans un chalet des plus exquis. Ces derniers nous informent qu'il s'agirait d'une ancienne église. Mystère résolu, nous poursuivons notre chemin.

Un très bref moment d'égarement mais grâce à notre capitaine Jacky, qui veille au moral de la troupe, nous voilà repartis d'un pas bien assuré. Nous arrivons donc à bon port sans perte aucune. Après un vote, il semblerait que j'ai passé le test du noviciat, me voilà soulagée.

Un grand merci à tous pour cette superbe randonnée et à très bientôt je l'espère pour d'autres aventures.

Sidonie

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2022-10-16 Les Gorges du Taubenloch : « Sur la lune on a marché ! »

Accueillis par le légendaire Noël Stalder dans Frinvillier

Nous voici arrivés sur le parking pour une petite randonnée.

Le retraité a le pas sûr, l'œil rieur et l'esprit enjoué.

Je ne connaissais pas ce vieil ami de Jean-Paul Goidé

Compagnon des cafés du matin dans la gare de Saint-Imier.

L'érudit retraité nous a concocté une balade commentée

De la vieille ville de Bienne (l'Altstadt) bien documentée,

Agrémentée d'histoires drôles et d'anecdotes de son passé

De contremaître en bâtiment entre autres dans la cité.

Fontaines et ruelles valent le détour je conseille de vous y arrêter.

Après la pause déjeuner, par le soleil bien réchauffés,

Noël nous conduit le long de la rivière La Suze jusqu'à un passage à gué.

Halte commentée devant un bijou de l'architecture contemporaine imaginé

Par Shigeru Ban, architecte nippon : par le siège de SWATCH, me voici fort intéressée !

Mais la surprise de notre guide nous est enfin dévoilée :

Nous nous arrêtons devant l'usine – vitrine Omega, marque portée

Par les astronautes en 1969 quand sur la Lune ils ont marché.

Cette odyssée, par l'exposition d'une réplique d'Apollo 11, est ici célébrée,

Ce qui ne manque pas de nous étonner !

Le bus et son escorte de contrôleurs nous dépose ensuite, amusés,

Jusqu'au départ des Gorges du Taubenloch. Seules gorges situées à proximité

Immédiate d'une ville, c'est une randonnée par tous très appréciée.

Nous remontons ces gorges, magnifiques, surplombées par l'autoroute, (encore étonnée !)

Et nous rejoignons enfin nos voitures pour saluer notre sympathique guide de la journée.

Je remercie les GO de cette agréable journée instructive et aux intérêts variés

Ainsi que mes compagnons de route, avec lesquels j'aime toujours plaisanter !

Au plaisir !

Nathalie

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2022-10-11 Randonnée automnale sur le haut des Brenets

Merci à Jacky pour cette belle randonnée sans grande difficulté sur le haut des Brenets. Un beau soleil d'automne et la bonne humeur étaient au rendez-vous. Nous avons passé un bon moment de convivialité dans une très belle ambiance comme toujours.

Magnifique randonnée avec des paysages variés et plusieurs points de vue superbes sur la vallée du Doubs, le lac de Moron et le barrage du Châtelot. Le panorama avec des belles couleurs d'automne depuis les Roches-de-Moron est spectaculaire ! Le passage par le sentier Pillichody est très délicat dans les certains endroits : aérien et étroit.

Super ambiance au pique-nique dans une jolie cabane forestière vers Les Roches de Moron. Merci encore pour cette belle sortie et à très bientôt.

Irina

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2022-10-04 Une « Saine » balade

Après une partie de cache-cache avec Pascal, notre petit groupe peut prendre la route de Foncine-le-Haut, point de départ choisi par notre accompagnateur du jour, un certain Norac. C'est un vieil homme un peu mytho, mais toujours prêt à nous faire découvrir les beautés d'une montagne qu'il chérit : le Jura. Sur place nous retrouvons Pierre Bernard.

Marie-Anne, Marie-Odile, Gaby, Pierre, Maurice, Pascal, Serge et votre narrateur cheminent en direction de la source de la Saine. Cachée derrière un repli du terrain elle nous apparait soudain au détour du sentier. L'eau sourd au pied d'un cône d'éboulis dominé par un magnifique éventail karstique, dans la pureté de la lumière matinale le spectacle est vraiment grandiose. Après avoir renoncé à remonter l'ancienne sente c'est par le nouvel itinéraire que nous nous dirigeons vers le Bayard. C'est une montée bucolique parmi les chèvres et les chevaux, empruntant une piste en balcon offrant un vaste et reposant panorama sur le village et la vallée de la Saine. C'est par le sentier botanique, en parcourant un sous-bois chatoyant déjà paré de ses teintes automnales que nous rejoignons l'itinéraire menant au belvédère de la Roche Fendue. Ici nous sommes témoins des forces colossales engendrées par le plissement alpin et du lent travail de l'érosion. Face à nous c'est versant marneux, souligné de minces bancs rocheux, exempt de toute végétation que nous découvrons.

L'estomac de Serge crie famine car il s'est levé bien tôt, encore quelques minutes d'effort et le sommet du Bulay 1114 m, nous offrira une salle à manger avec une vue panoramique sur tout le massif jurassien et avec comme cerise sur le gâteau un Mont Blanc qui semble à portée de main. Un petit rosé bien frais réveille nos papilles et sous une tempête de ciel bleu chacun retrouve ce plaisir simple et apaisant de déjeuner entre amis.

Trèfle de plaisanterie comme disait un lapin dans un champ de luzerne, il nous faut abandonner notre havre de paix et reprendre notre marche. Après la traversée d'une magnifique hêtraie la petite équipe débouche dans le val d'Entre Côtes du Haut, synclinal dominé par deux crêts, illustrant parfaitement la géographie jurassienne. La ferme Bouquillon offre le triste spectacle de l'abandon et de la ruine. Une lecture de carte, un relevé d'angle pour confirmer la direction à suivre et nous entamons notre dernière et rude montée qui nous mènera à la statue de la Vierge (1200m), point culminant de notre périple. Jusqu'au Pré Audin c'est une longue descente en forêt, puis la traversée de pré-bois.

Au point 1030 nous retrouvons une grosse piste forestière, Pierre Bernard nous propose de couper à travers champ pour regagner le village. Quinze jours plus tôt la Saine se serait laissée traverser aisément, mais les pluies abondantes de la semaine passée rendent toute tentative de passage vaine. Un dernier petit détour, une courte remontée est c'est le parking de chez Vallet. Notre sortie se termine, pour certains ce fût l'occasion de découvrir de nouvelles facettes de notre montagne jurassienne, mais c'est avant tout la joie et le privilège de partager ensemble un moment de sérénité.

Pierre

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2022-06-23 Sortie des anciens de Varappe, Éternel Châtel... souvenirs, souvenirs

21...25...23... pas facile à gérer les anciens !!! Michel Paulin a pourtant bien tout organisé ; on case comme on peut celle qui a été oubliée sur le parking.

À Morgins, casse-croûte et plus de soucis. Freddy grand connaisseur des lieux propose le « Chemin des ponts » pour ce premier jour.

22...24...23... Michel maîtrise péniblement la troupe qui se glisse dans la fraîcheur des bois au bord du torrent. Les ponts et les passerelles enjambent la Vièze aux couleurs changeantes. Voici l'eau rouge, eau ferrugineuse qui colore graviers et roches en rouge ocre. Damienne y plonge ses mains rhumatisantes : guérison assurée. Puis l'eau devient bleue par effet de profondeur et d'optique.

Les vaches Hérens fières et bagarreuses nous attendent à la cantine de They. La patronne du lieu est tétanisée par la présence d'un gros crapaud dans sa cuisine. Avec courage et bravoure Freddy saisi le batracien pour le déposer dans les herbes.

Le sentier s'élève dans l'alpage. Les cascades des fontaines blanches jaillissent à 1700m. C'est la source de la Vièze. L'orage annoncé nous guette derrière la Tête du Géant. Retour pressé par la route ou le sentier et déjà la pluie aux voitures.

L'hébergement prévu nous amène dans Châtel un peu triste avec tous les chalets aux volets fermés mais de grandes publicités annoncent le 10 juillet l'étape du tour de France. Le chalet « Les cyclamens » nous héberge façon colonie de vacances.

Le 2éme jour nous mène sur les flancs du Mont de Grange. Départ du Plan des feux vers les chalets de Pertuis. Des orages sont prévus mais la météo nous laisse une petite fenêtre. Dès 9 heures nous voici sur le chemin qui monte dans l'alpage. De grandes piles de tuyaux bleus annoncent la mise en place de 17 canons à neige ! ... Est-ce bien raisonnable ? Nous les anciens avons connus les beaux hivers et les folles descentes à ski !!! Et maintenant ???

Au loin les Cornettes de Bise nous saluent. Et voilà les chalets de Pertuis dans une ancienne vallée glaciaire sertie d'un petit lac creusé par le glacier et sa large moraine latérale. Freddy et Georgette nous ouvrent leur chalet.

Les plus courageux repartent pour atteindre un névé tout là- haut. Les marmottes sifflent, 1 chamois, 2 chamois, 10, 20, (Gégène affirme 50), jaillissent, et tracent leur route aérienne. C'est la réserve de chasse du Mont de Grange qui compte plus de 500 chamois et mouflons. La descente du névé en ramasse est bien tentante mais nous sommes de vieux alpinistes raisonnables.

Retour au chalet, casse-croûte bien arrosé et Freddy nous compte l'histoire de ce lieu : « En 1974 j'avais une coccinelle etc. etc. »

Au retour, nous voulons tous revoir le chalet Varappe de Châtel. Rien n'a changé, c'est avec émotion que nous touchons les volets fermés. Pour la photo tout le monde s'aligne sur le balcon branlant… Crac et plouf... une planche a cédé, un ancien est précipité dans le torrent !!!

C'est le grand final de la sortie des anciens.

Bernadette

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2022-05-27 Grotte de l'Orbe et ascension de la Dent de Vaulion

Quelle bonne idée pour cette sortie, visite de la Grotte de l'Orbe à Vallorbe et randonnée jusqu'à la Dent de Vaulion ! Nous nous retrouvons 15 sur le parking de la Grotte, mais surprise Jean-François, ne restera pas avec nous ; il vient d'apprendre qu'il est « cas contact » suite au dernier week-end passé en compagnie de ses enfants, il nous salue et rentre à la maison.

Nous commençons par la visite guidée de la Grotte de 10 h 15 à 11 h 15. C'est un site remarquable qui mérite le détour. Nous progressons, par des passerelles et des escaliers, pour découvrir stalactites, stalagmites et autres gours jusqu'à la plus grande salle souterraine, dénommée « La Cathédrale » où nous assistons à un spectacle son et lumière. Dans la grotte, la température est constante, 10 °C.

À la sortie, après avoir quitté polaire et doudoune, nous entamons la randonnée direction la Grotte aux Fées. Première montée, qui réchauffe très vite les randonneurs, après l'heure passée au frais dans la précédente grotte. Nous continuons le sentier qui croise à plusieurs reprises la route de la Vallée de Joux, avant d'atteindre Juraparc, parc animalier. Derrière le restaurant du parc, nous empruntons un petit sentier qui monte tout droit devant nous, et basculons sur le vallon du ruisseau des Epoisats, par une sente recouverte d'une épaisse couche de feuilles mortes, un peu en dévers par endroit, ce qui ne rend pas la descente très aisée pour certains. Puis nous suivons le chemin le long du ruisseau jusqu'au passage de la voie ferrée.

La matinée est bien avancée, il est déjà 12 h 45 et pas de pause pique-nique annoncée. Coup dur pour moi, je crains le coup de pompe ! J'avale rapidement une banane tout en marchant ; les autres filent devant. À partir de là, nous attaquons une montée en forêt, montée qui va me paraître interminable ; les autres évoluent facilement semble-t-il là-devant. Je m'efforce de monter lentement : Serge me promet la pause à la sortie de la forêt, mais quand ? Il est 13 h 45, lorsque je rejoins le groupe, qui a déjà commencé le casse-croûte. Nous sommes à environ 1200 m. Il fait très beau, la vue sur le lac de Joux est magnifique. Venant directement depuis le Pont, voie classique de montée à la Dent de Vaulion, nous rencontrons nombreux randonneurs et familles.

Restaurés, nous reprenons la montée, à travers les alpages jusqu'au sommet de la Dent de Vaulion (1483 m). Il est 15 h 09, quand j'arrive au sommet. Après la photo de groupe, nous entamons la descente en repassant par le Chalet de la Dent de Vaulion, la Petite Dent, la ferme de la Dent. Nous descendons le bon chemin jusqu'à un grand virage et là, empruntons un chemin à droite. Ce dernier, bien agréable, nous permet de rejoindre la vallée du ruisseau des Epoisats jusqu'au passage de la voie ferrée traversée le matin. De là, nous longeons le ruisseau, en passant vers les Seignerets-Dessus, les Seignerets-Dessous, Pouette Combe pour atteindre une route qui très rapidement nous amène au parking de la Grotte. Il est 17 h 30.

Quelle belle journée ! Ravie et un peu fatiguée !

Merci à Serge, merci à tous les participants.

Et pour finir la journée, encore une surprise (que Serge n'avait pas prévue !), la montée des vaches en alpage qui nous a valu un stationnement de 15 mn dans les rues de Vallorbe, pour laisser passer le troupeau.

Christiane

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2022-05-05 Suisses et Français ensemble aux belvédères du Doubs

Après avoir reconnu ensemble sa balade quelques mois auparavant, Noël propose de nous joindre à son groupe de l'association Procénute. C'est ainsi que, malgré une météo humide, 9 adhérents de Varappe et montagne retrouvent les 8 amis suisses de Noël au point 868 à la sortie des Brenets.

De là, direction la passerelle Gibert Petit Jean qui permet d'accéder au territoire français puis au belvédère supérieur du Saut du Doubs. Nous ne n'y attardons pas car Noël a prévu de repasser ici au retour et nous enchainons directement par un sentier qui nous mène au sommet du Châtelard. Le belvédère local permet d'avoir une vue plongeante sur le Lac de Moron maculé par des dépositions de pollen. Une descente rapide par un chemin forestier nous mène à la cabane Robin des Bois, endroit idéal et abrité pour la pause piquenique.

Après celle-ci nous longeons la retenue du barrage du Châtelot pour revenir au belvédère supérieur du Saut du Doubs où nous nous y attardons plus longuement pour prendre quelques clichés du groupe et admirer la chute bien pourvue en eau. S'ensuit la descente au belvédère inférieur puis retour en Suisse par la passerelle afin de monter au-dessus de la Tête de Calvin d'où une superbe vue sur les bassins du Doubs s'offre à nous. Pour terminer la randonnée, Noël nous propose un petit crochet par Vauladray dominant le Lac de Challaixon ou Lac des Brenets avant de descendre la Combe à l'Ours et de rejoindre le parking.

Malgré quelques averses, la pluie n'a pas vraiment perturbé le déroulement de cette sortie et encore merci à Noël de nous avoir permis de partager dans la bonne humeur cette journée franco-suisse que tout le monde a bien appréciée.

Serge

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2022-04-14 Entre Hautepierre et Moine

Ce jeudi 14 avril, nous partons pour une balade dans la vallée de la Loue. Serge, accompagné de Catherine et de Christelle, vient me prendre au Crêt l'Agneau à 9h15.

Nous nous rendons à Hautepierre le Châtelet pour retrouver Alain qui nous servira de guide par ce temps très beau. Nous démarrons à 805 m et montons des escaliers en bois pour arriver au belvédère de La Roche à 880 m. La vue est superbe sur la vallée de la Loue ainsi que sur de nombreux villages (Lods, Chasnans, Vernierfontaine, etc…). En redescendant nous croisons un groupe de jeunes randonneurs repérant le trail de Mouthier dont les distances sont de 12,18, 32 et 70 km et qui doit se dérouler le prochain week-end. Puis nous voyons un groupe de pompiers secouristes en train de s'entrainer au secours sur falaise.

Nous descendons rapidement sur le village de Lods, un des plus beaux villages de France situé à 420 m d'altitude. C'est un village où les forges et la vigne ont longtemps rythmé la vie des habitants. De ces activités passées il a gardé les maisons vigneronnes et créé un musée de la vigne et du vin ainsi qu'un parcours ethnologique contant l'histoire de ces anciens forgerons et vignerons. Nous traversons la Loue sur un pont et admirons la très belle retenue.

Rapidement nous remontons en direction du belvédère du Moine et nous pouvons admirer les magnifiques cerisiers en fleurs. Une chose nous surprend, un cerisier est complétement en feuilles, très en avance sur les autres. Durant la montée, nous avons à un moment donné deux options, le belvédère atteint directement soit une demi-heure de marche ou y aller par le rocher du Capucin en une heure. Nous votons pour le plus rapide. Arrivés à l'auberge de la Grange Carrée, nous prenons la route sur 500 m nous conduisant au belvédère du Moine. Le belvédère est perché sur une falaise qui plonge dans un vide de plus de 300 m dominant les gorges de Nouailles, la vallée de la Loue et son chapelet de villages (Vuillafans, Ornans, Mouthier-Haute-Pierre, Lods, etc…). Par contre je ne connais pas l'origine du nom. L'altitude est de 794 m et nous pique- niquons sur une table réservée à notre égard.

Puis nous redescendons par un chemin très pentu, avec des lacets interminables pour arriver à l'usine électrique où nous traversons la Loue sur une passerelle. Nous remontons face sud pour arriver à la source du Pontet près de la grotte des Faux Monnayeurs. Je suis épuisé et l'on me remonte le moral en me faisant avaler quelques victuailles. Nous continuons à monter pour arriver à Hautepierre le Châtelet à 15h30. Le temps a été superbe et nous n'avons pas eu la pluie comme annoncée par Météo France.

Pour cette magnifique balade de 16 km et 870 m de dénivelé, je tiens à remercier vivement Alain ainsi que le groupe qui m'a beaucoup aidé moralement.

Yves

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2022-04-10 Le Rocher du Bourbet

Après avoir effectué notre devoir civique afin de choisir un Président de la République, nous partons randonner au fil du Dessoubre et de Waroly. Un soleil radieux, une route légèrement glissante, un léger voile de brouillard nous accompagnent, via Maiche, jusqu'au parking du Pont Neuf, point de départ pour une dizaine de marcheurs qui s'engagent rive droite du Dessoubre.

Une absente, Mireille, qui a programmé cette sortie. Elle a coché toutes les cases pour une réussite totale de cette journée : tracé, météo, débit des rivières, qualité des sentiers, sites remarquables. Suite à sa rupture avec Achille, Mireille n'a pas pu guider la joyeuse équipe. Nous lui souhaitons un bon et rapide rétablissement.

Nous suivons le Dessoubre jusqu'à La Voyèze, en échauffement nous traversons quelques petits ruisseaux qui descendent de la montagne. Direction « Queue levée », première pause pour admirer une cascade sur le cours du « Waroly ». Nous retrouvons une petite portion de route, le hameau Blanchefontaine puis une grande pâture et en guise d'apéro une partie montante dans la forêt qui nous amène au « Rocher du Bourbet ». Pause déjeuner, partage, humour, histoire, détente, joli cadre, la Dolce Vita.

Nous repartons en longeant la crête en direction du château de l'Ermitage sur un joli chemin forestier, petit crochet par les Grottes de Waroly, puis nous suivons un tracé qui date de 1813 « Route N10 qui reliait Besançon à Maiche en passant par le virage ND de la Victoire, une vierge qui devait protéger des brigands ». Pour terminer nous rencontrons quelques jeunes chamois et admirons une cascade tuffeuse ainsi que les ruines du moulin de Waroly.

Merci à notre berger, qui sans Patou, gère le troupeau à merveille. Et si vous envisagez à nouveau cette sortie, tenez compte du débit des ruisseaux.

Marie-Anne

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2021-11-25 Entre Refrain et Rasse

Nous étions treize, tous retraités, dûment assermentés et bien chaussés au départ de Fournet-Blancheroche en ce matin couvert et froid, annonciateur d'épisodes neigeux.

Des arrêts aux différents belvédères nous mènent à celui spectaculaire de la Cendrée, puis descente à la Grotte au Moine. En pleine falaise, lieu hostile et aujourd'hui inaccessible, cette grotte a abrité un moine réfractaire aux idées de l'époque révolutionnaire.

Barrage du Refrain, Biaufond, La Rasse, déjeuner au bord de l'eau, remontée sur Blancheroche poursuivent et closent une rando conviviale en vallée du Doubs.

Jean-Marie

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2021-11-19 La Roche de l'Aigle

Avant de rédiger mon petit texte j'ai relu le compte rendu de Hugo relatif à la même sortie faite au mois de juin.

Nous venons de quitter le soleil du plateau et c'est le froid qui nous accueille sur le parking du pont de Biaufond. C'est un petit groupe de onze marcheurs qui traverse le Doubs.

La remontée de la combe de Biaufond est toujours aussi fascinante. Ce profond et sombre sillon entravé de troncs enchevêtrés nous plonge dans une atmosphère particulière, à la limite angoissante. Pourtant nous ne sommes qu'à quelques encablures de la Chaux de Fonds. Nous, petits Français, ne pouvons qu'admirer les escaliers, échelles et autres passerelles tout « inox » de nos amis Suisses. Un soleil réconfortant nous accueille à l'étang du Cul des Prés. La montée en direction des Aidges finit de nous réchauffer.

À Maison Rouge, des troncs et un banc, adossés à un mur en pierres sèches invitent au pique-nique réparateur. Un petit bonjour aux ânes et nous partons vers Beauregard. Nous traversons Cerneux-Godat et empruntons une combe qui nous mène à la Roche de l'Aigle, magnifique belvédère. Lors de la descente Gilbert nous propose une variante par la grotte des Rats. C'est un véritable ermitage que nous découvrons au bord du vide, surplombé par l'impressionnante barre rocheuse. Nous revenons sur nos pas, une courte et rude montée nous permet de rejoindre une confortable piste forestière. Brassant les feuilles mortes, jouant à cache-cache avec le soleil déclinant, nous rejoignons le Doubs.

Une belle rando, un temps superbe, merci Gaby pour cette journée.

Pierre

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2021-11-12 Entre Suchet et Aiguilles de Baulmes

L'AG de Varappe… non seulement nous y passons un bon moment, nous y faisons aussi des projets de randonnée. Jean Paul Goidet qui n'est jamais à court de bonnes idées nous propose ainsi une sortie sur les crêtes jurassiennes du côté du Suchet. L'idée est tellement bonne que nous nous retrouvons 23 personnes au Mont de Baulmes, lieu de départ de notre journée.

Même le soleil est au rendez-vous !!!

Il est 9h15 et c'est parti. Une allée d'érables nous mène rapidement au belvédère dominant Yverdon, la plaine de l'Orbe et le lac de Neuchâtel. Devant nous ni lac, ni plaine mais une mer de brouillard, alors que nous sommes inondés de soleil et que certains d'entre nous sont en T-shirt ! Plus loin les sommets alpins sont bien là. Ce contraste entre soleil et brouillard est saisissant.

Nous repartons, direction le Suchet, d'abord par un sentier à flanc de coteau où quelques arbres filtrent le soleil, ensuite dans un pâturage d'estive (avec un chamois pas plus sauvage que ça) pour arriver au chalet de Grange Neuve. Nous avons bien mérité une petite pause ! Après un dernier effort, nous arrivons au sommet. Il est midi et nous sommes synchro avec l'horaire prévu. Avec le soleil, la vue tout autour de nous est exceptionnelle !!! Les vallées côté Suisse sont toujours recouvertes d'un épais brouillard.

Après le casse-croûte nous continuons d'abord en descendant plein sud pour ensuite décrire une grande courbe qui nous ramène à Grange Neuve. Les aiguilles de Baulmes sont devant nous et nous attendent.

C'est par l'arête de l'Aiguillon, à l'extrême sud du massif que nous arrivons au-dessus. La montée n'est pas très longue mais très raide sur un terrain propice aux chutes de pierres. Pour éviter tout problème, c'est par petits groupes de 5 ou 6 personnes avec départ décalé que tout le monde arrive en haut de cette dernière difficulté de la journée.

Il nous reste à rentrer tranquillement par le sentier des crêtes des aiguilles. Nous passons à côté de la grotte de Cave Noire mais faute de temps nous ne nous y arrêtons pas. Ce sera pour une autre fois. Ça y est, les voitures sont en vue, il est 16h40 et nous pouvons enlever les lunettes solaires. Le soleil a fini sa journée, nous aussi. Mais quelle journée !

Merci à Jean Paul de nous avoir amenés ici et à Paulo pour les photos.

Alain

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2021-10-24 Randonnée automnale à Vaufrey

La météo est au beau fixe, une belle journée ensoleillée s'annonce après dissipation des brouillards matinaux. À Vaufrey, petite commune au bord du Doubs en amont de Saint-Hippolyte, les premiers rayons de soleil arrivent en même temps que nous et nous voilà 14 au départ, sous la conduite de Catherine et Alain, qui nous ont concocté un parcours pour découvrir le secteur.

La montée vers Montursin a très vite fait de nous réchauffer. Après une petite excursion en Suisse, nous rejoignons la frontière et le sentier des bornes. Sur le plateau, nous avons la chance d'assister à un vol d'oiseaux d'eau migrateurs en direction du sud : tous bien alignés en V, quel merveilleux spectacle !!!

Après la pause piquenique, nous quittons le sentier des bornes et pour donner un gout d'aventure à notre sortie, Pierre, passionné d'histoire, nous propose de quitter notre itinéraire pour rejoindre un site historique indiqué sur la carte : il s'agit d'une batterie d'artillerie et grâce à nos chevronnés d'orientation de Varappe, nous arrivons directement sur le site, mais hélas rien de spectaculaire à voir à part une borne à 6 faces et un champ de ronces avec un creux laissant imaginer les canons braqués sur la vallée du Doubs.

C'est à travers bois et en suivant une sente peu marquée que nous rejoignons notre itinéraire initial, qui nous conduit jusqu'à Montjoie-le-Château, authentique hameau avec son château fort, sa chapelle et son moulin. Nous montons jusqu'aux ruines de ce château, témoin d'une époque seigneuriale, puis pour rejoindre notre point de départ, nous longeons le Doubs aux eaux calmes avec ses cygnes et ses pêcheurs. Après une petite collation très conviviale, nous reprenons la route du retour vers 17h00 après avoir parcouru 18 km et 700 m de dénivelé positif.

Un grand merci à Catherine et à Alain pour cette belle sortie aux chaudes couleurs d'automne.

Christian

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2021-10-14 Randonnée au long du Dessoubre

Gaby Bernard, voulant inaugurer son nouveau statut de retraité et surtout se prouver qu'il était capable de rester actif dans cette nouvelle vie, se transforma en gentil organisateur d'une randonnée pédestre intitulée « Au long du Dessoubre ».

Ainsi nous nous sommes retrouvés onze (dont mon frère citoyen « du bas » mais accepté tout de même par le groupe « seniors mais pas que » de Varappe) à Mont-de-Vougney. Nous avons dû quitter le beau soleil de départ avec regret pour entamer la descente sur Battenans-Varin et le Dessoubre où nous avons rencontré le brouillard qui ne daigna se lever qu'à onze heures, ce paresseux. La balade fut tout de même agréable (Moulin du Milieu, Moulin du Bas, la Combe Foulot et sa cascade etc.) et réalisée dans la bonne humeur comme d'habitude.

L'arrivée près d'une barrière équipée de fils barbelés nous permis de nous remémorer l'accident de Maurice lors d'une sortie à ski de randonnée qui s'était terminée justement dans les fils barbelés, le blessant au bras et surtout endommageant sa veste de montagne toute neuve payée en solde à prix d'or. Il est à noter que Maurice depuis ce fait d'arme est appelé le roi du « geste barrière ». Rassurez-vous le bras et la veste vont bien (après les interventions d'un médecin pour le bras et de l'épouse de Michel pour la veste, précision peut être superflue ?).

Le repas de midi fut agréable, au soleil sur les marches d'escalier de la mairie d'Orgeans. Puis ce fut le retour à Mont de Vougney clôturant ainsi cette belle journée. La réussite de cette randonnée en termes d'organisation, prouva à tous que Gaby avait réussi sa reconversion.

Jean-Claude

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2021-10-09 Randonnée en étoile en Haute-Ubaye

Sortie organisée du 02 au 09 Octobre 2021 par Paulo pour un groupe de 12 personnes : Alain, Chantal, Colette, Evelyne, Fabienne, Gégène, Guy, Jean-Marie, Jean-Paul, Martine, Paulo et Philippe.

Avec notre chauffeur Jean-Marie, nous faisons une petite halte à Barcelonnette où je découvre un pan de l'histoire de cette ville : au XIXème siècle une bonne partie des habitants et de la vallée de l'Ubaye quittent leurs terres et vont s'installer au Mexique où beaucoup travaillent dans l'industrie du textile. La plupart se sont enrichis mais quelques migrants en « mal du pays » reviennent au pays et font construire des villas-châteaux très cossus. Un musée retrace l'histoire de ces audacieux émigrés et des liens unissent encore à ce jour Barcelonnette au Mexique.

Arrivés à Saint-Paul sur Ubaye, nous nous installons dans le gîte de la Souste. Ce gîte est tenu par une charmante dame d'origine Allemande, passionnée de montagne et amoureuse de la région. Le cuisinier et son épouse nous concoctent chaque soir des plats délicieux, raffinés, variés ; nous nous régalons. Chaque matin l'épicerie, située dans la même maison, est ouverte spécialement pour nous afin de faire quelques courses pour le pique-nique du midi. Nous avons la chance d'avoir le gîte rien que pour nous et l'ambiance est très sympathique.

Dimanche 3 : nous démarrons de Fouillouse 1900 m. Nous passons par le Refuge de Chambeyron et découvrons un peu plus haut le Lac des 9 Couleurs. Une partie du groupe monte dans le brouillard à la Tête de Fréma 3151 m. Tout le monde se retrouve au refuge pour le piquenique avant de redescendre par le Pas de la Couletta 2752 m et le beau vallon qui rejoint Fouillouse.

Lundi 4 : la météo n'étant pas favorable, nous visitons le village et découvrons le musée de la moto. Musée surprenant par la diversité des motos et mobylettes anciennes (plus de 200). Très bon accueil de ce passionné qui a retapé lui-même tous ces véhicules.

Pour l'après-midi, petite balade sous la pluie au-dessus de Saint-Paul. Du pont de l'Estrech nous rejoignons le fameux pont du Châtelet et son arche unique en pierre. Il semble comme posé au sommet d'une gorge étroite, très profonde, car il surplombe la rivière Ubaye de 108 mètres.

Mardi 5 : départ du village de Maljasset 1890 m, montée au Col Girardin 2699 m, un superbe panorama s'offre à nous, une poudrée de neige donne du contraste à cet endroit très minéral mais aux couleurs multiples. Depuis la Tête de Favières, nous montons à la Tête de Girardin 2876 m. Nous avons la chance d'être survolés par un magnifique aigle royal.

Mercredi 6 : du Col de Larche 1991 m, nous atteignons le petit Lac d'Orrenay par la belle vallée du même nom. La Tête de Moïse sur notre gauche se détache dans le ciel bleu. Après le splendide Lac de Roburent, nous nous dirigeons vers le Mont Scaletta 2840m, pour en faire la traversée. Avec quelques passages exposés, il nous faut rester très vigilants. Puis nous rejoignons le village Argentera en Italie où nous avions laissé une voiture.

Jeudi 7 : au départ de Maljasset, nous croisons un berger avec un gros troupeau de moutons. Les patous nous observent en aboyant. Nous remontons le très beau Vallon de Mary pour arriver au Lac de Marinet dans lequel les montagnes se reflètent. L'Aiguille Pierre André se détache dans le ciel. L'endroit est superbe.

Au fur et à mesure de la montée au Col de Marinet, l'Aiguille de Chambeyron, enneigée, se dévoile dans toute sa splendeur. Le spectacle est grandiose. La descente par le Col de Mary et les Lacs du Roure est aussi très belle.

Nous redescendons donc gaillardement quand tout à coup Paulo fait « un roulé-boulé » sous le chemin. Rien de cassé mais l'épaule est douloureuse. Arrivés au gîte, le verdict par toubib Guy est sans appel : luxation de l'épaule. Direction Barcelonnette, puis finalement les urgences à Gap. Après une nuit à l'hôpital, Paulo est de retour au gîte le vendredi matin, le bras en écharpe.

Le vendredi, comme nous ne sommes plus « épaulés » par Paulo, nous nous prenons en charge. Un groupe décide de faire une randonnée au Col des Houerts où nous avons la chance d'observer un grand troupeau de bouquetins et quelques chamois. L'autre groupe fera un peu de tourisme et une petite randonnée.

Merci Paulo de nous avoir fait découvrir cette belle région. Les couleurs chatoyantes de l'automne égayent le paysage et à chaque randonnée nous découvrons des roches de formations et de couleurs différentes.

Bon rétablissement Paulo et comme on te connaît, tu rêves déjà à de prochaines aventures !

Chantal

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2021-10-07 Autour de Consolation

Ce jeudi 7 octobre, Serge nous propose une rando « Autour de Consolation ». La météo, prévoyant pluie le matin puis amélioration l'après-midi, a sans doute freiné les ardeurs des vaillants marcheurs de Varappe, puisque seulement quatre personnes sont au rendez-vous à la Roche du Prêtre (843m) : Serge, Michel, Anne-Cécile, venue de Besançon, et Gaby, tout juste retraité depuis une semaine.

Après avoir contemplé le site de Consolation alors que les dernières brumes s'élèvent, nous descendons en direction de La Scie Dessus, puis nous prenons le joli sentier qui nous mène aux ruines du Château, point de départ d'une tyrolienne qui fut en son temps la plus longue d'Europe. Elle arrive à la Roche Sainte-Catherine (617m), où nous nous rendons également. Nous poursuivons notre descente (glissante) vers le belvédère qui surplombe l'ancien petit séminaire où quelques-uns de nos membres sont venus user leur fond de culotte.

Arrivés au plus bas de la vallée (503m), nous allons jeter un coup d'œil au fond du cirque, mais malgré les pluies de ces derniers jours, pas une goutte d'eau ne tombe du haut de la Grande Cascade issue de la Source du Lançot et seul le Tabourot nous offre une magnifique cascade aux eaux rugissantes.

Après la visite de l'église, nous reprenons notre périple direction la Source du Tabourot à partir de laquelle nous accédons aux échelles qui nous permettent d'atteindre le sentier en balcon qui fait le tour du cirque. Nous le prenons tout d'abord côté droit pour aller voir, à quelques minutes de marche, la Grotte et la Source du Lançot. Reprise du sentier en balcon, mais cette fois-ci en sens inverse pour arriver au belvédère de Chauve Roche (750m). Le sentier glissant et par moment déversant vers des toboggans dont on ne voit pas le fond nous incite à concentrer notre attention sur les endroits où nous posons les pieds.

Voilà enfin le belvédère où deux bancs nous attendent pour un casse-croûte bien mérité. Après cette pause reconstituante nous poursuivons notre remontée jusqu'à Mont de Laval, puis cheminons tranquillement sur le plateau par la petite route qui nous ramène au hameau des Champs Raccordons. Nous quittons la route pour le large chemin qui nous ramène au parking de la Roche du Prêtre. Peu avant la fin du parcours, Gaby quitte le chemin principal pour se rapprocher du bord de la falaise et nous faire découvrir un beau piton rocheux où il vient de temps en temps admirer le site, en tout tranquillité.

Notre balade se termine comme Serge nous l'avait prévu, sans une goutte de pluie ! Mais cette belle journée n'est pas tout à fait terminée : direction chez Michel car Gaby a apporté boisson et gâteaux pour arroser son nouveau statut de retraité au coin d'un bon feu.

Michel

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2021-10-03 La Belchenflue alias le Ballon Suisse

Objectif : Belchenflue, 12 km 500, dénivelé 600 m, durée 3 heures 50.

Départ 7 heures 30 de Morteau pour 2 heures de voiture avec Serge, Catherine, Mireille et Marie-Anne, étape à Courtelary pour prendre l'ami Noël, notre « moniteur » suisse. Malgré une météo capricieuse, journée clémente, légèrement ventée. Serge a stationné le véhicule vers la piste de luge « Solarbob » à Langenbruck mais déception de Mireille qui n'aura pas pu tester la piste en raison d'une file d'attente trop longue.

Une heure trente de montée et 300 m de dénivelé régulier dans les alpages et nous arrivons au sommet d'un massif du Jura, la « Belchenflue » à altitude 1099 m, appelée aussi Ballon Suisse, marquant la frontière entre les cantons de Bâle-Campagne et de Soleure, à environ 7 km de la ville de Olten. Nous découvrons un paysage sublime avec une vue dégagée à 360° sur les massifs suivants : les Vosges avec le Ballon d'Alsace, la Forêt Noire et le Feldberg puis les Alpes du Säntis à l'Est jusqu'aux Dents du Midi au Sud-Ouest

Repas tiré du sac au niveau des tranchées : système de fortifications qui pendant la 1ère guerre mondiale était le 1er point méridional de fortifications « Hauenstein », prévu pour protéger le nœud de communication d'Olten. Une surprise en fin de parcours, la découverte de « Schöenthal », Monastère Bénédictin du 12ème siècle, église romane avec un parc de sculptures contemporaines immergé dans le paysage jurassique.

Merci Noël pour cette randonnée remarquable, l'organisation, les commentaires, le rythme, et ton humour, c'était le top !!! Journée très intéressante à programmer peut-être en semaine pour les absents de ce dimanche. La pluie nous a accompagné pour le chemin du retour en voiture, bien joué Serge, Maître Météo !!!!

Marie-Anne

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2021-07-11 La Vallée du Cusancin

Arrivés au parking du Val de Cusance, après une heure de route, nous voici partis pour la journée qui j'espère sera ensoleillée. Nous traversons le Torrent des Alloz par un vieux pont en pierre et nous montons sur un chemin empierré jusqu'à la chapelle Saint-Ermenfroi qui surplombe la vallée. Puis nous revenons sur nos pas pour entamer une montée boisée jusqu'à la croix joliment gravée de Saint-Ermenfroi. Ensuite nous prenons la direction du Bois Grillot où nous ferons une « rando cross » car beaucoup d'arbres et de ronces en travers du sentier nous obligent à les contourner ou à passer par-dessus jusqu'au Bois du Theurey où là, le sentier redevient praticable pour la descente sur Guillon-les-Bains.

Arrivés en bas, une table nous attend pour pouvoir piqueniquer et boire un coup à deux anniversaires. Après avoir repris des forces et bu un bon café, nous voici repartis au village de Montivernage que nous traversons. Un peu avant la sortie nous passons devant une croix qui rappelle l'endroit où Jean Billerey fût exécuté par les allemands. Plus loin nous arrivons à un point de vue sur la Vallée du Cusancin puis reprenons la rando pour redescendre dans la vallée en suivant le torrent des Alloz jusqu'au parking. Nous posons nos sacs et allons à la Source Bleue puis à la Source du Cusancin qui se trouvent toutes les deux à 300 m de chaque côté de la route. Finalement nous parcourons 18 km pour 640 m de dénivelé sous un ciel bleu et chaud en cet après-midi sans pluie.

Merci à celles et ceux qui ont ensoleillé cette journée.

Mireille

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2021-07-02 Le tour du Mont Viso du 26 Juin au 2 Juillet 2021

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Du haut de ses 3841 m la pyramide du mont Viso fascine !

Celui que les romains appelaient « Vésulus », le visible, domine les Alpes du sud par-delà le Queyras et les profondes vallées du Piémont italien.

Ce « Roi de Pierre » est encore le symbole d'une nature libre et sauvage.

1er jour

11 varappeurs bien décidés à observer le Mont Viso sous ses 4 faces se mettent en marche pour la première étape au départ du hameau de l'Echalp 1700 m. Nous sommes dans le massif du Queyras.

Par un beau sentier boisé, nous remontons la Combe de Morelle et passons à proximité des ruines d'un ex-refuge Napoléon pour passer le premier col de notre périple Col Lacroix 2298 m et franchir la frontière italienne pour nous glisser dans le Piémont.

Après avoir descendu 600 m, nous arrivons au refuge de Jervis 1732 m où l'accueil de nos amis italiens est, comme souvent des plus sympathiques.

Le hameau de Jervis cultive les traditions ancestrales et nous avons pu observer un berger regroupant ses moutons de nuit. (Loup y es-tu ?) Dans une toute petite étable (4 vaches), un paysan trait à la main. La mousse du bon lait frais nous fait envie… A l'extérieur, des gorets élevés en plein air nous laissent entrevoir de magnifiques jambons !

Jean Paul Goidet

2e jour

Le magnifique vallon nous conduit au pied d'un sentier bien pentu qui serpente dans la forêt. Après le passage du Baracum (2373 m) la descente sur le val de Pis nous mène au refuge Barbara. Toutes proche, des vaches bigarrées paissent autour des lacs. C'est dimanche, les turinois en nombre sont venus profiter du beau temps et du cadre bucolique.

3e jour

Le calme est revenu ce matin autour du refuge après l'agitation de la veille. On donne un dernier regard sur le troupeau de vaches se reflétant dans les lacs. La montée dans la forêt de mélèzes nous laisse le loisir d'admirer la flore. Tiens ! Une salamandre noire, luisante, peu ordinaire ! Des panneaux nous renseignent sur cette salamandre Lanza, espèce endémique du tour du Mont Viso et protégée.

Passage au col Melzé puis au col de la Gianna à 2560 m, puis descente sur le refuge Pian del Ré.

C'est par la route qui longe les cascades et la chapelle que nous parvenons au refuge.

Le personnel très accueillant nous installe dehors pour pique-niquer mais rapidement la pluie nous fait rentrer à l'intérieur. Nous ne verrons pas le Viso ce jour-là mais nous saurons situer la source du Pô (Qui nasce il Pô) et la polenta du soir restera aussi dans nos mémoires !

Marie Odile

4e jour

Cette quatrième étape va nous permettre d'approcher de près le géant dont on fait le tour.

Les quelques chanceux qui se sont levés tôt peuvent l'admirer, magnifique, éclairé par le soleil.

Hélas, quand le petit groupe démarre du refuge à 8h30, il a déjà disparu dans les nuages.

Nous atteignons vite le lac Fiorenza avant de cheminer dans un monde minéral. Le Mont Viso se cache toujours. Après 4 heures de marche, nous sommes au col du Viso (2650 m) avec juste en dessous le refuge et le grand lac du même nom. L'endroit est superbe !

Après le casse-croûte de midi tout le monde repart pour explorer les environs où les bouquetins se reposent au soleil. Et enfin il daigne se montrer ! Le Viso est maintenant complètement découvert et les 1000 m de sa magnifique face Est nous apparaît dans son intégralité. Pierrot rêve devant la belle arête qui monte dans le ciel. C'est magnifique avec le soleil qui nous accompagnera le reste de la semaine.

5e jour

Refuge Quintino à Vallante. Le vent a nettoyé le ciel et un soleil généreux souligne d'un trait de lumière la splendide arête Est du Mont Viso.

Les bouquetins nous font une haie d'honneur au pied des escaliers du refuge. Commence alors un agréable cheminement au milieu des lacs. Nous entamons la montée vers le col Gallarino et nous poursuivons notre aérienne chevauchée dans un décor minéral vers le col Chiaffredo.

Une longue descente parmi les lacs Lungo et Bertin nous conduit dans une gorge profonde. Nous traversons un pierrier constellé de cairns artistiquement érigés. La forêt de pins et de mélèzes succède à ce paysage lunaire. L'herbe qui borde le torrent nous invite au repas. La remontée dans le vallon de Vallante est magnifique. Un dernier effort et nous arrivons au refuge du même nom. Il est dominé par l'impressionnante face Ouest du Viso.

Pierre

6e jour

Il fait frais ce matin sur le sentier horizontal qui nous éloigne du refuge Vallante. Cela ne dure pas, la montée se fait plus raide et progressivement le Viso à contre-jour expose sa face Ouest, une masse noire qui barre l'horizon. Sous le col de la Losetta (2872 m) les ruines d'un casernement d'altitude nous interpellent…

Par chance la neige a fondu, facilitant le passage du col et sa descente escarpée. En perdant de l'altitude, nous quittons ce monde de roches et de pierres pour entrer plus chaleureusement dans le vallon de Soustra. Vers 2200 m les alpages bucoliques, en pleine floraison, resplendissent sous la palette des dégradés de rose, de jaune, de mauve…

Plus bas des troupeaux de vaches Canina paissent tranquillement près de vieux chalets écroulés.

La vallée se resserre pour atteindre la route du col Agnel. Nous l'empruntons sur 1km environ avant de reprendre le sentier. Un replat sur un éperon nous offre un magnifique belvédère sur la vallée de Chianale. C'est ici que nous ferons la pause de midi, adossés au mur chaud d'une ancienne caserne.

En Remontant le GR58, nous arrivons au col Agnel (2741 m) et nous quittons l'Italie. Cette frontière nous fait basculer dans la « civilisation », monde moderne que nous avions oublié durant 6 jours.

Pour échapper au vrombissement des moteurs de voitures et de motos, nous plongeons dans le petit chemin qui conduit au refuge Agnel. Ce sera le dernier refuge de cette belle chevauchée alpine avant le retour de demain.

Marie Odile

7e jour

Après une nuit au refuge Agnel (2580 m), nous poursuivons le GR58 pour monter au col Vieux (2806 m).

Nous avons renoncé, après discussion, à gravir le Pain de Sucre qui pointe à 3208 m au profit d'un sommet qui culmine à 3100 m et surplombe 3 superbes lacs dont le Foreant et l'Egorgéa. La jolie crête au sommet nous a donné des émotions non seulement par la vue mais aussi du fait de passages « délicats » où il a fallu (mais avec plaisir) redoubler de prudence. Nous fûmes heureux de cette ascension et d'être allés ‘' là-haut'' !

La descente du sommet nous a ramenés aux petits lacs et à un torrent auprès duquel nous avons fait une pause repas. Le vallon de Bouchouse nous a offert des prairies couvertes de de fleurs de toutes sortes dont les Trolls dorés. Les vaches et leurs veaux s'y reposent tout en ruminant et en nous regardant passer. Descente poursuivie dans le bois avec à droite le majestueux Mont Viso, au top de sa splendeur, la cime bien dégagée, ses taches de neige étincelantes sous le soleil dans un joli écrin :

Une image offerte là, pour qu'elle se grave dans nos têtes en cette fin de périple et qu'elle nous enchante, rien que d'y penser…

Retour à l'Echalp où les voitures nous attendaient. Petit bain dans le torrent puis c'est la route du retour par les cols, dopés par cette superbe échappée en montagne. Merci beaucoup à nos 2 Jean-Paul qui nous ont organisé avec soin cette semaine de randonnée et pour le bonheur d'y avoir participé.

Evelyne

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2021-06-30 Une Areuse particulièrement déchainée

Météo indécise pour le départ, on y va plus puis après un petit coup de pouce de Yves, on y va et Serge nous donne le feu vert ! Finalement nous partons à 5.

Nous posons la voiture à la Ferme Robert et nous entamons la descente sur un sentier assez glissant pour rejoindre les gorges de l'Areuse au niveau du Saut de Broc. Quel panorama nous attend ! L'Areuse en folie, des mètres cubes d'eau dévalent pour aller s'écraser contre les rochers dans un bruit assourdissant ! Le beau temps nous accompagne tout au long de ces gorges, toujours aussi magnifiques !

Quittant les gorges au niveau d'une usine hydroélectrique, nous entamons la montée sur un chemin assez raide mais nos estomacs commencent à tambouriner ! Nous décidons d'aller jusqu'au Pré de Treymont, et là, surprise, une petite clairière aménagée de bancs et de tables où nous pouvons faire une pause pour satisfaire nos estomacs.

Nous repartons et nous devons prendre une décision pour la suite de la balade : accéder au chemin des crêtes des Rochers des Miroirs ou retour sur la Ferme Robert en passant sous les falaises ? Nous choisissons le chemin de crête et 400 m de dénivelé positif nous attend. Peu après, nous arrivons devant un panneau « Sentier du Réservoir, escarpé et raide sur 1 km » : c'est l'inconnu pour tous et malgré la présence de chaines et de câbles à flanc de falaise, il faut être bien prudents avec des passages très délicats, mais tout s'est bien passé avec l'aide de Serge !

A la sortie nous débouchons sur une belle vue sur Boudry et le lac de Neuchâtel et je regarde mon compteur : nous avons atteint les 16 km et vu que nous n'avons pas prévu de bivouaquer nous décidons de continuer ! Notre ascension se poursuit sur un sentier assez raide qui nous mène à 1275 m au point culminant de la crête des Rochers des Miroirs. Surprise ! Le brouillard a envahi la vallée et nous prive de vue !

Une petite averse vient nous rafraichir et nous poursuivons sur un chemin très agréable jonché de feuilles et de bourgeons de sapins, signes des orages violents de ces derniers jours. Au Signal du Lessy à 1387 m, nous entamons la descente pour arriver à notre point de départ. Je regarde à nouveau mon compteur nous avons atteint 25 km, sous le sourire malicieux de Serge !

Tout le monde était ravi ! Un grand merci à Serge pour cette belle randonnée, dans l'inconnu !

Marie-Thérèse

C'est avec beaucoup de chance que nous avons fait cette très belle balade. Serge nous envoie un message vers 7h30 pour nous informer qu'il annule la randonnée, à cause de la météo. Je l'appelle vers 8h15 pour lui dire que le soleil est au Crêt l'Agneau, donc changement de programme, il décide de partir.

A 9h00, nous nous retrouvons à 5 au local et aurions dû retrouver 3 autres personnes à la Ferme Robert mais qui ont finalement renoncé à venir. Après ¾ d'heure de voiture nous arrivons à notre point de départ où il ne pleut pas et prenons un chemin pentu pour rejoindre les gorges de l'Areuse au niveau du Saut de Broc. La rivière est furieuse et le bruit de l'eau assourdissant.

Le paysage est magnifique, même le soleil est au rendez-vous. Nous passons vers une usine hydroélectrique qui produit beaucoup de courant. Nous suivons le sentier des gorges, le parcours est superbe avec des montées et descentes par des escaliers en bois très bien entretenus. Après être passés à Champ du Moulin, nous traversons plusieurs fois la rivière par des ponts et passerelles en pierre ou en bois.

Une heure après nous passons rive droite pour remonter en direction des Rochers des Miroirs. Nous nous arrêtons pour manger sur une table à côté de la cabane des « cantines » à Pré de Treymont. Après le repas nous reprenons la montée avec deux possibilités, passer sous les Rochers des Miroirs ou au-dessus. Après le vote, nous décidons de prendre le sentier des grimpeurs expérimentés. La pente est raide, parfois très dure avec sous nos pieds des couloirs impressionnants, des câbles ou des barres de fer ! Nous franchissons un passage très difficile où Serge aide Hugo, Marie-Thérèse, Catherine et moi-même à franchir l'obstacle. Je suis de même que Hugo un peu apeuré.

Ouf !!! Après 1 km de section difficile nous sommes sur le sentier des crêtes. Nous avons la chance de voir les lacs de Neuchâtel et de Bienne ainsi que les Alpes Bernoises. Dommage, car une demi-heure après, la brume et la bruine nous empêchent de voir les gorges de l'Areuse en contre-bas. Nous passons à la Grande Ecoeurne puis à la Petite Ecoeurne. Ensuite nous marchons dans les pâturages avec les vaches comme compagnie et nous trouvons un gigantesque rose des près. Pour terminer nous redescendons sur un chemin pentu à la Ferme Robert après avoir fait environ 25 km et 1100 m de dénivelé.

Une si belle journée, merci à Serge

Yves

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2021-06-20 Pas de taureau au Grand Taureau

Malgré des conditions météo incertaines, nous voilà partis de bon matin à la chasse au taureau. Départ des Alliés, Mireille en tête, je fais petit à petit la connaissance du groupe. Après 1 ou 2 km sur la route, nous arrivons enfin sur les chemins en route pour cette ascension. L'allure est bonne et nous ralentissons à peine au cours de cette première montée. Le soleil est pour l'heure au rendez-vous et nous profitons pleinement de la nature.

Après un crochet en Suisse, nous sommes de retour en France et passons devant la borne 158 où Gégène nous explique comment fonctionne la numérotation et plus important encore, où se trouve la borne n°1 ! Puis, selon les recommandations des connaisseurs du circuit, nous faisons un léger détour pour atteindre le sommet du Grand Taureau par la crête. Nous la longeons sur un sentier escarpé pour arriver à la table d'orientation à 1323 m où il n'y a... aucun taureau !

La vue d'en haut est splendide et nous en profitons pour pique-niquer face à la vallée. Michel et Yves nous ont réservé une petite surprise que nous avons partagée pendant le repas. Leçon n°1 à retenir, venir avec un verre... Après un bon bol de rire et le ventre repu, nous attaquons la descente.

Maintenant que j'y pense, le taureau a dû fuir à cause du grondement au loin. Une course contre l'orage s'engage et nous avons malheureusement perdu la première manche. C'est sous la pluie et après une attaque de grêle que nous repartons. Nous arrivons aux rochers des Dames des Entreportes que nous pouvons admirer avant d'entamer la dernière ligne droite au soleil. Après près de 22 km de marche nous revenons aux voitures juste avant le second orage prévu par notre miss météo !

J'ai les jambes en compote en rentrant chez moi mais j'ai apprécié cette sortie. La randonnée en elle-même était super et l'ambiance générée par le groupe l'a rendue encore meilleure.

Merci à tous, au plaisir de repartir avec vous.

Une dernière chose ! Méfiez-vous des moins jeunes car ils risquent de vous mettre la piquette ! Alors n'hésitez pas à venir et montrer de quoi vous êtes capables !

François

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2021-06-17 Randonnée des anciens aux Contamines Montjoie

Jour 1

- Visite de l'église de Saint Nicolas de Véroce

C'est ici que commence le pèlerinage des anciens de varappe. Les voitures arrivent en ordre dispersé tout le monde a bien voyagé. Splendide église savoyarde baroque merveilleusement restaurée. Route étroite et risquée pour monter au départ... Nous organisons le convoi... en oubliant Jeannot qui doit monter seul avec son camping-car (classique de Varappe). Casse-croûte retrouvailles « Tamalou » de tous ces anciens varappeurs.

- Randonnée tranquille vers l'alpage de Porcherey (1714m), puis le Mont Joux (1964m) pour les plus téméraires.

Un pur bonheur : des trolles, des trolles, le sentier nous mène dans l'alpage fleuri vers des vaches aux cornes majestueuses, l'eau vive et toute la chaîne du Mont blanc sur grand écran. Chacun s'applique à nommer les sommets. Les nuages dévoilent l'acier futuriste du nouveau refuge du goûter, lieu où les anciens ont serré les fesses sur les WC vertigineux du siècle passé.

Le parme des pensées sauvages, le bleu profond des gentianes, le blanc éclatant les anémones, le rose timide des soldanelles, l'air délicieusement frais... Nos vieilles carcasses se régénèrent. En fin d'après-midi, accueil sympa au chalet « La Cité Montjoie ». Repas tartiflette, tables de filles, tables de garçons... Soirée foot télé pour les gars, déambulation nocturne dans le jardin Samivel pour les filles : un lieu magique !

https://www.youtube.com/watch?v=0I1X8JiXe88

Jour 2

- Randonnée Notre Dame de la Gorge - refuge de la Balme - lacs Jovet

Petit déjeuner convivial ; la forme pour tous. Départ pour le parking de Notre Dame de la Gorge. Colette veut monter dans le fourgon truck baroudeur 4x4 Mercedes de Jeannot pour voir comment c'est fait : cabine panoramique, 160 chevaux, cintre pour les habits, elle arrive avec des étoiles plein les yeux. Église notre Dame de la Gorge... Magnifique... La fraîcheur du lieu, la rumeur du Nant Borrant, la vue sur les montagnes surplombant le site, la décoration intérieure naïve... un petit bijou baroque.

Comme les colporteurs, nous prenons l'ancienne voie romaine qui conduisait les marchands vers l'Italie voisine. Forêts et cascades rafraîchissent une méchante montée bien soutenue (Ils sont fous ces romains). La pente s'adoucit ensuite jusqu'au Refuge de la Balme (1706m), où s'arrêtera une partie du groupe.

Le décor se met en place : sommets et cols enneigés, flore alpine, torrent fougueux tout y est. Souci pour Jean-François son portefeuille a dû tomber de son sac. Colchiques, premiers névés, pas sur la neige et des sensations qui reviennent. Traversée du torrent élargi par la fonte des neiges, avec passage hasardeux pour les chaussures.

Grand replat, Gégène sur « ON » pour distraire les randonneurs et les montagnes avec les classiques de Varappe : les raids dantesques, la deudeuche, les artisans, la paix des ménages... Grimpée sournoise en dévers, Gégène sur « OFF », on puise dans les réserves et... toujours pas de lac... encore un effort ! Enfin les voilà les lacs Jovet (2174m), dans un cadre magnifique au pied du mont Tondu ; nous n'irons pas nager : ils sont gelés et recouverts de neige.

Pause déjeuner. Jean-François toujours à la recherche de son portefeuille. Pour redescendre un pont de neige met à l'épreuve la prudence des alpinistes que nous avons étés. Gégène nous fait sa crampe fatale ; nous ne le laisserons pas aux vautours, au paroxysme de la douleur, les filles se font masseuses, stretcheuses et soigneuses pour repartir auréolées de sa reconnaissance éternelle.

On se réhydrate au refuge de Balme, on mesure tout ce que l'on a monté, on laisse passer les traileurs fous (ce n'est plus de notre âge). La descente de la voie romaine achève les vieux genoux... enfin les voitures ! Aux Contamines tournée générale offerte par Jean-François : il a retrouvé son portefeuille dans la voiture !

Merci à Alain Baud, Michel Paulin, Maurice Boissenin pour l'organisation et mention spéciale pour Maurice notre patriarche de 84 ans.

Nous reviendrons pour les rhododendrons.

Bernadette

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2021-06-16 La Combe de Biaufond

Ce mercredi 16 juin, jour sans école pour moi, nous sommes allés en randonnée au départ de Biaufond. Nous avons commencé notre escapade en traversant le pont qui relie la France et la Suisse et après avoir longé une partie du lac, nous nous sommes engagés dans une combe très sauvage où quelques échelles permettent de franchir plusieurs passages escarpés. Nous avons débouché vers un petit lac appelé le Cul des Près, un drôle de nom qui a bien fait rire mes compagnons, devinez pourquoi ?

De là nous avons pris la direction de Maison Rouge, un centre équestre avec de nombreux chevaux en pâturage. Non loin des écuries nous avons mangé sur une aire de piquenique ombragée : Dominique avait apporté une bouteille de vin rouge, je n'ai pas eu le droit d'y gouter mais en revanche je ne suis régalé avec les gâteaux faits maison par Régine.

Après le repas nous avons pris la direction de la Roche de l'Aigle, un magnifique belvédère surplombant Biaufond et la vallée du Doubs. De là nous allons fait un aller et retour à la borne d'Erguël délimitant les cantons du Jura et de Berne puis nous sommes redescendus par un sentier assez difficile avant de rejoindre notre point de départ par le chemin que nous avions emprunté au début de la marche.

Encore une belle journée partagée avec mes amis de Varappe : vivement la prochaine !!!

Hugo

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2021-06-06 La Reculée des Planches pour notre retour

Quelques mois se sont écoulés depuis notre dernière sortie avec Varappe, c'est donc avec grand plaisir que nous rejoignons ce dimanche matin un groupe de 16 personnes pour une randonnée de 19 km à la Reculée des Planches dans le Jura.

Après quelques détours, nous arrivons au village de la Châtelaine. Le temps est incertain, quelques gouttes, du brouillard et le premier « point de vue » portait bien son nom. Le ciel se dégage un peu pour le belvédère du Fer à Cheval puis pour notre pique-nique dans ce joli village touristique, les Planches-près-Arbois.

En admiration devant les vasques et bassins de cette belle reculée parcourue par la Cuisance, le groupe s'étend un peu pour finalement se retrouver au complet devant la magnifique Cascade des Tufs avec sa végétation luxuriante alimentée par les pluies de ce printemps. Puis nous remontons au belvédère de la Roche du Feu en empruntant un tronçon du GR 59, appelé Echappée Jurassienne.

Les asperges sauvages recueillies au gré de notre balade complèteront le repas du soir des randonneurs. Le soleil nous accompagne en cette fin d'après midi et nous permet d'apprécier du belvédère de la Châtelaine, un dernier panorama sur le village de Mesnay.

Merci à Serge pour la préparation de cette belle journée. La crise sanitaire n'a pas altéré l'esprit convivial de Varappe et la bonne humeur de ses adhérents.

Véro et Gaby

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2021-06-02 Le Suchet presque au sec

Sur le conseil de Thierry, organisateur de la balade, il fallait prévoir des vêtements de pluie car la météo annonçait des risques d'orage. Nous nous sommes donc retrouvés sur le parking de Entre-Les-Fourgs pour entamer la montée au sommet du Suchet. Nous étions 12 participants, 10 de Varappe et 2 « invités », parmi lesquels la maman de Hugo ainsi que mon frère jumeau afin qu'il fasse connaissance de mes copains de Varappe. Il a pu ainsi rassurer notre mère quant à mes fréquentations.

Départ à 9h45 pour une boucle par La Roche Marquée, Le Suchet et Bel Coster soit environ 15 km pour 650 m de dénivelé. Cet itinéraire nous a permis d'emprunter un sentier escarpé en forêt rendu glissant par le temps humide, heureusement il était équipé de chaines de sécurité. À la sortie de la forêt très près du sommet, nous avons un peu été déçu car la visibilité était réduite par des vagues de brouillard mais une éclaircie nous a permis tout de même d'apercevoir furtivement Les Dents Du Midi. Cela ne nous a pas empêché de pique-niquer juste au-dessous du sommet à l'abri du vent.

Quelques anecdotes pour terminer :

- Nous avons pu apercevoir des chamois et quelques belles fleurs de montagne.
- J'allais oublier, une multitude d'escargots nous accompagnaient sur le chemin, dont certains (les petits coquins) copulaient à la vue de tout le monde.
- Un accident grave est cependant à déplorer : une participante dont je tairai le nom a écrasé l'un deux en essayant de lire un panneau d'information.
- Nous avons dû déployer tout notre sens du relationnel pour la consoler.
- Heureusement la victime venait de finir son acte d'amour, il est parti donc avec la satisfaction du devoir accompli.
- A remarquer, la prestation du jeune Hugo, toujours en tête de colonne et en quête d'informations variées et déjà équipé d'un altimètre. Sera-t-il un jour président de Varappe comme l'a été son grand-père ?

La météo nous a finalement été clémente, seulement une légère averse qui nous a obligé à utiliser nos pèlerines pour très peu de temps. Retour au parking de départ vers 15h et merci à Thierry pour cette belle journée passée dans la bonne humeur comme toujours.

Jean-Claude

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2021-04-30 Une randonnée bien arrosée

Prévisions de météo suisse pour la semaine : pluie pour mardi, mercredi et jeudi puis nette amélioration pour vendredi donc nous retenons vendredi pour une balade du côté de La Tourne. Pour une fois c'est tout faux, vendredi sera la journée la plus maussade de la semaine mais il nous en faut plus pour renoncer.

Partis du parking de l'hôtel de la Tourne nous nous dirigeons plein sud vers Tablettes où se situe un belvédère aménagé d'une table d'orientation, mais pas très utile avec ce brouillard tenace. Nous distinguons quand même, quelques centaines de mètres plus bas, ce qui semble être Chambrelien, là où les trains de la ligne La Chaux-de-Fonds Neuchâtel changent de sens. Du belvédère nous suivons pendant quelques kilomètres la ligne de crête menant à Solmont : c'est un sentier bien agréable en forêt nous protégeant plus ou moins de la pluie qui commence à s'intensifier. De Solmont, point culminant de la randonnée, une longue descente nous amène jusqu'à la sortie de la via ferrata de Noiraigue où une petite cabane libre d'accès tombe à pic pour nous abriter le temps du casse-croûte. Nous pouvons même y faire une petite flambée qui va ragaillardir la petite troupe avant d'entreprendre l'itinéraire de retour vers notre point de départ.

Joli parcours à refaire lors d'une journée plus clémente voire à vélo de montagne avec quelques passages techniques réservés aux plus téméraires.

Serge

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2021-04-22 Entre Noël-Cerneux et Le Mémont

Ce sont les vacances scolaires et Oskar, venu du pays diois passé quelques jours de vacances chez ses grands-parents, accompagne sa mamie Fabienne pour notre randonnée au départ de Noël-Cerneux. Il ne va pas rester longtemps avec elle car Hugo, d'une année son cadet, est justement à la recherche d'un copain pour lui faire la causette et lui faire découvrir un parcours qu'il connait bien.

Première étape, l'étang de Noël-Cerneux où cet hiver, pendant quelques jours, les patineurs ont dessiné sur une glace impeccable de jolies arabesques. Puis direction le Bizot avec son église au toit de pierre, sa fontaine récemment restaurée pour ensuite atteindre le Repend et ses deux fermes rénovées. Nous sommes un peu en avance sur notre horaire de sorte que nous avons le temps d'aller au belvédère du Mont Repentir puis de continuer jusqu'à la grotte du Mémont où nous ne manquons pas de nous y introduire sur une cinquantaine de mètres. Après un crochet par la borne délimitant les 4 communes que sont Le Mémont, Le Bizot, le Luhier et Mont-de-Laval, nous revenons sur La Bosse et sa roche gravée de quelques signes religieux, pour ensuite enchainer par Sous-Réaumont et traverser les tourbières afin de rejoindre notre point de départ.

Nos deux lascars ont bien tenu le coup malgré ces quelque 20 kilomètres parcourus sous une température assez fraiche. Mais nul doute qu'ils passeront une bonne nuit réparatrice.

Serge

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2021-03-30 La vallée de la Brême

Ce mardi 30 mars, Serge nous propose une randonnée de 15 km et de 500 m de dénivelé au départ de Bonnevaux-le-Prieuré. Au rendez-vous sur le parking du local nous sommes 5 : Colette, Marie-Anne, Michel, Serge et moi-même. Il y a eu une petite gelée matinale mais le ciel est grand bleu et sans le moindre vent. Nous retrouvons à la mairie de Bonnevaux-le-Prieuré Christiane et Thierry, deux fidèles de nos randonnées, ainsi que Dominique et sa compagne Régine, des nouveaux à Varappe, bien sympathiques. Le groupe est donc composé de 4 femmes et de 5 hommes soit quasi la parité !!!

Bonnevaux-le-Prieuré est désormais une commune intégrée à Ornans. Nous nous dirigeons d'abord vers le magnifique double belvédère du Rocher du Tourbillon d'où nous dominons le village de Bonnevaux du Bas et son ancien prieuré. Il fait de plus en plus chaud, une chaleur digne d'un plein été. Puis nous nous rendons vers la très belle grotte de Plaisir Fontaine au sein de laquelle nous pouvons pénétrer sur seulement une soixantaine de mètres car plus loin il fait trop sombre.

Après la visite de la grotte nous passons devant la pisciculture « Au plaisir de pêcher », puis nous descendons la vallée de la Brême par sa rive gauche sur environ 3,5 km. Nous traversons la rivière dont l'eau est très claire par un gué aménagé d'ilots de 40 cm de hauteur et autant de diamètre, donnant accès au Puits de la Brême, un trou ovale dont l'eau vert clair est fascinante. Il est un peu plus de midi et nous décidons de pique-niquer sur des arbres couchés en bordure du gué que nous avons retraversé en sens inverse. L'ambiance y est très conviviale comme de coutume accompagnée d'une bouteille de Médoc apportée par Dominique, sans oublier le digestif traditionnel de Michel, aujourd'hui un alcool à base de groseilles.

Après trois quarts d'heure de repos nous remontons la vallée de la Brême par sa rive droite et en nous engageant dans le Ravin du Pré Noir : quelques passages un peu techniques à franchir et nous arrivons à la Gouille aux Chèvres où la vallée s'élargit. De là une série d'escaliers nous permet d'accéder à la voie verte reliant Ornans à L'Hôpital-du-Grosbois, l'ancienne voie ferrée désaffectée. Nous passons sous le tunnel de Plaisir Fontaine long de 180 m et éclairé par du photovoltaïque. Une demi-heure plus tard nous sommes de retour à Bonnevaux-le-Prieuré passant devant son église, bizarrement dépourvue de clocher.

Ce fut comme de coutume une très belle randonnée organisée par Serge et merci pour toutes les photos envoyées par Marie-Anne, Dominique et Serge.

Yves

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2021-03-10 La Chapelle Sainte Radegonde

Mercredi 10 mars 2021, par un temps frais, bien agréable pour la randonnée. J'ai eu la chance d'être invitée à participer à cette balade oricampienne, tout comme moi. Elle commence par une solide grimpette en forêt pour accéder à la Roche Barchey ; du petit belvédère – qui frise l'altitude de 1000 m – le regard s'envole vers les villages situés au-delà du Dessoubre et de la Rêverote, qu'évidemment on ne fait que deviner. C'est très joli.

Ensuite, nous avons fait un petit détour pour visiter la coquette chapelle de Sainte Radegonde ; le lieu est plus connu que la sainte : une reine franque de Thuringe... dont le nom a peut-être inspiré de rares jeunes parents amateurs de folklore germanique ? Puis nous avons suivi des chemins forestiers sans difficulté ; les peuplements de résineux mités par les chantiers de coupe (scolyte) ont alimenté les conversations. Au-delà du Collot – un relais cavalier – on trouve parfois des fossiles, donc on a fait quelques recherches pour Hugo, avec un succès modeste, il faut l'avouer !

Le tracé de Serge en forme de M majuscule, nous ramenait au départ via le Creux de Vennes, hameau de trois fermes récemment tirées des ruines, bien rénovées, nichées sous la Roche du Château, mais de ce château, il ne reste rien, dommage : on aurait pu faire un brin d'archéologie.

À une autre fois !

Marie

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2021-03-03 En boucle autour de l'Abbaye Notre-Dame de la Grâce-Dieu

Cette randonnée, proposée par Christiane, se déroulera donc dans le canton de Valdahon entre les communes de Aïssey et de Orsans. Le point d'orgue en sera l'Abbaye de Notre-Dame de la Grâce-Dieu.

À 10h00, sur le lieu de rendez-vous, place de l'église de Leugney, très belle église massive datant du XII ème siècle, nous sommes 12 randonneurs et partons pour environ 5 heures de marche, pauses incluses.

Traversées successives de forêts variées (feuillues et sapinières tapissées de jonquilles et de perce neige), de pâtures abondamment imprégnées de lisier (c'est la saison). Le relief karstique des sous-bois est singulier : de gros blocs rocheux éparpillés obligent le sentier à zigzaguer afin de nous emmener à destination. Ce sentier longera longuement les falaises des gorges de l'Audeux nous offrant de nombreux belvédères. Le dernier belvédère, le plus joli, nous offrira un point de vue remarquable sur l'Abbaye.

Après une brève descente, nous voilà arrivés dans un parc devant l'Abbaye. C'est donc l'heure d'un moment bien attendu : le casse-croute, un moment bien convivial, ma foi.

Avant de repartir, nous sommes allés visiter l'église de l'Abbaye : intérieur très joli et chauffé de surcroît. Une montée peu soutenue nous emmènera sur la rive opposée des gorges de l'Audeux. Nous traverserons le charmant village de Orsans, nous surprenant par toutes ces jolies fermes superbement entretenues.

À 15h00, la boucle est bouclée, chacun ramènera un joli bouquet de jonquilles, souvenir éphémère de cette belle journée.

Merci à Christiane pour cette balade et merci à tous pour votre bonne humeur.

Jean-Charles

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2021-02-24 Les côtes de la Reverotte sous Pierrefontaine les Varans

Ce site était peu connu de la plupart d'entre-nous, nous avons découvert un lieu sauvage au relief tourmenté, parcouru d'arêtes rocheuses remarquables et de parois vertigineuses, le domaine idéal des chamois. Ceux-ci ne se firent pas prier, s'offrant à notre vue à plusieurs reprises, bien conscients de nous procurer ce plaisir.

Nous v'la donc à 22 au départ de Pierrefontaine les Varans (nous revînmes 23, Monique ayant recueilli un pinson des arbres blessé, à qui elle entendait bien prodiguer les soins et le remettre d'aplomb pour la belle saison).

Nous nous hissons sur l'arête aérienne de la Roche Percée, site d'escalade du club de Pierrefontaine, passons la montée de Nirveau avec le monument FFI, longeons le sentier des sculptures dont un étonnant chamois de bois, côtoyons un élevage de chiens de traîneau, rencontrons inopinément un caïman (sur la foi de Pierre), à mon avis ce devait-être un varan, plus courant dans la région.

A Belmont 947 m, point culminant de notre périple, c'est la pause déjeuner. Ambiance insolemment printanière, soleil diaphane.

Bien repus et agréablement désaltérés par diverses substances, nous nous laissons glisser dans la Combe du Frêne jusqu'à Vautran du Haut dans le surprenant Pré Piguet. Nous atteignons alors le point le plus bas de la rando à 594 m (à Varappe il convient d'être précis), cet endroit étonnant, sorti d'une fable semble vraiment être le lieu le plus aux confins du confinement tant il paraît isolé et magique. Nous y sommes aimablement accueillis par un petit cheval et deux chèvres, maîtres des lieux, vivant là en bonne intelligence.

Nous sommes alors au fond du trou. En remontant il y a la « Grotte de la Glacière du Roi », au bout d'une sente escarpée. C'est un gouffre inhospitalier, glacial, que même un néandertalien ignorerait. Nous quittons bientôt la vallée principale pour suivre le ruisseau du Val, ses spectaculaires cascades pétrifiantes et, cela, jusqu'à la source, rapidement nous arrivons sur le plateau d'où nous étions partis quelques heures plus tôt, bouclant ainsi un parcours d'environ 15 km dans une ambiance chaleureuse et fraternelle, comme c'est prescrit sur la notice d'accompagnement.

Merci à Pierre pour nous avoir invités à découvrir ce lieu singulier, sorte de bout du monde près de chez soi.

Jean-Marie

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2021-02-16 Vuillafans et ses reculées discrètes

A Vuillafans, charmante bourgade nichée à 350 m au bord de la Loue, il semble que c'est déjà le début du printemps mais au fur et à mesure de notre parcours nous allons constater que les traces de l'hiver sont encore bien présentes.

Une première étape nous conduit dans la reculée de Vergerolle en direction de la Source Bleue. C'est en escaladant les quelques rochers recouverts d'une carapace de glace qui permettent d'y accéder que nous découvrons pourquoi cette source est ainsi nommée. Demi-tour sur une centaine de mètres pour reprendre un chemin abrupt et glissant qui nous amène devant la cascade de la Tuffière où un paysage merveilleux nous attend, la cascade ayant été figée par les températures glaciales de la semaine précédente.

De là nous poursuivons notre périple en montant d'une centaine de mètres puis contournons la croupe caractéristique du Cuchot avant de redescendre à l'entrée d'une seconde reculée, la reculée de Raffenot barrée elle aussi par une cascade partiellement prise dans la glace. Rebroussant chemin, nous nous dirigeons vers Châteauvieux-les-Fossés et son château, l'une des plus petites communes du Doubs avec moins de 10 âmes avant de redescendre sur Vuillafans.

Serge

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2021-02-08 Les sources de Consolation sous la neige

Nous avons rendez-vous à 9h00 au local de Varappe et Montagne. Nous prenons Yves dans notre voiture pour aller jusqu'au parking de la Roche du Prêtre où nous rejoignons les 10 autres participants dont Rémi, le petit fils de Monique qui a 2 ans de moins que moi.

A 9h45 nous commençons notre marche sur un chemin enneigé et descendons jusqu'à la Scie Dessus. Nous suivons le lit d'un ruisseau jusqu'à un oratoire pour ensuite monter jusqu'au départ de la tyrolienne et redescendre en direction de la Source du Dessoubre d'où jaillit énormément d'eau. Puis c'est Pierre qui nous propose de nous diriger vers la canalisation d'alimentation d'une usine hydroélectrique où nous écoutons attentivement ses explications.

Nous continuons notre descente pour aller contempler la cascade de la Source du Lançot puis celle de la Source Noire. La descente étant terminée nous décidons de remonter au sommet de la cascade du Lançot pour manger notre piquenique. Pour monter là-haut il faut emprunter des escaliers surplombant la Source du Tabourot et le vide du cirque puis marcher sur un sentier étroit sécurisé par un câble du côté de la falaise.

Nous arrivons enfin dans la grotte d'où jaillit l'eau de la cascade et nous pouvons maintenant déballer notre piquenique. Après 45 minutes de pause nous reprenons notre périple sur ce sentier scabreux et avec une nouvelle série d'escaliers nous débouchons sur un chemin beaucoup plus abordable qui nous amène à nouveau à la Scie Dessus. De là une belle grimpette nous attend pour rejoindre le parking.

Merci à Pierre de nous avoir fait découvrir ce site merveilleux sous la neige et avec beaucoup d'eau.

Hugo

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2020-10-21 Au Mont Racine par le Sentier des Statues

Après un rendez vous au local à 9 heures comme de coutume, nous nous rendons à Gardot puis au Pont de Martel direction La Sagne où se situe le départ de la randonnée de ce mercredi 21 octobre. Nous sommes 15 personnes de 10 à 78 ans et démarrons la marche à partir du terrain de football. Il y a un vent fort mais heureusement la température est douce.

Sur un dénivelé de 500 mètres environ nous empruntons le sentier des statues. Elles ont été sculptées sur des troncs d'arbres et le nombre de celles-ci est impressionnant. Les sujets sont très variés, des têtes de diverses animaux tels chat, cerf ou oiseaux au long bec, des personnages religieux à longue barbe, des couples enlacés et même une pièce de monnaie suisse. A la fin du chemin nous découvrons l'autoportrait du sculpteur, Georges-André Favre, pour marquer les trente ans du sentier, soit de 1979 à 2009.

Le chemin est magnifique, bien balisé comme c'est la tradition en Suisse. Il y a de belles cabanes avec tables et bancs taillés dans les arbres. Nous arrivons enfin au sommet du Mont Racine où le vent chaud a redoublé d'intensité et profitons d'une vue magnifique sur les Alpes, allant du Mont-Blanc aux Bernoises, les lacs de Neuchâtel et de Morat, le Chasseral et un superbe Creux du Van.

Du sommet atteint par un court aller et retour nous redescendons dans le vallon de la Sagneule et passons prés de la métairie de la Grande Sagneule. Nous atteignons la partie marécageuse du vallon, appelée Les Sagneules, avant de remonter sur notre droite pour arriver à un endroit bien à l'abri du vent. C'est l'heure du repas et Hugo, aidé par Alain, nous fait un superbe feu, il nous manque juste les saucisses et les grillades.

Vers 13 heures 30 nous attaquons le retour par un chemin très agréable, sans cailloux. Après être passés devant la métairie du Grand Coeurie puis une habitation bien isolée, la Racine, nous sommes de retour vers 15 heures, tout le monde étant ravi de cette belle randonnée organisée par notre guide, Serge.

Yves

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2020-10-08 Plongée dans la vallée du Dessoubre

Nous sommes 26 ce matin, là devant l'église de Bonnétage-le-Haut, prêts à plonger en direction de la vallée du Dessoubre. Le groupe se met en marche en suivant Jean-Marie et son épouse Fabienne, qui ont eu la bonne idée de proposer cette sortie.

Comme d'habitude le cliquetis des bâtons est largement couvert par les conversations et les éclats de rire qui vont bon train !!! Au détour du chemin bien large qui nous conduit dans la vallée nous marquons une première halte afin d'admirer l'autre versant et distinguer nettement le village de Belleherbe et ses environs. Continuant notre descente nous arrivons au hameau de La Rochotte. La visite de la petite chapelle rappelle quelques souvenirs d'enfance à certains d'entre nous qui ont connu cet édifice pendant leur jeunesse…

Arrivés au bord du Dessoubre, la traversée de Rosureux se fait tranquillement au gré des rencontres des gens du village et nous amène jusqu'à une pile de bois où nous cassons la croûte au soleil, tout en partageant comme à l'accoutumée, qui une part de chocolat, qui un breuvage spécial permettant, soi-disant, d'affronter la remontée plus facilement.

Bonne idée car le retour dans le coteau justifie l'utilisation des bâtons dans un raccourci « légèrement caillouteux » de la Combe du Château. Encore une fois l'entraide se fait naturellement dans ce passage délicat qui nous amène sur le sentier conduisant à la fameuse grotte de Sarradin. En explorant cette cavité nous comprenons que nous ne sommes pas les premiers visiteurs de l'endroit et que la grotte est toujours occupée par un petit animal que nous espérons ne pas avoir trop dérangé comme en témoignent une ou deux photos de Serge.

Au retour nous croisons un groupe de marcheurs finnois qui se traduit par des échanges amicaux entre randonneurs du Haut-Doubs. Un peu plus loin nous découverons le belvédère du Montolivot et pouvons admirer une nouvelle fois ces beaux paysages propre à notre région que nous apprécions tant. C'est vers 17 heures que nous nous séparons après cette belle journée passée dans la nature, encore merci à Jean-Marie et Fabienne pour nous avoir permis de partager ensemble ce bon moment.

Jean-Claude

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2020-09-25 Le Tour des Glaciers de la Vanoise

Vendredi 18 septembre.

11h55 : Évelyne, Pascal, Michel et Jean-Paul prennent la route pour récupérer Mathilde en gare d'Albertville. Il fait grand beau et la température dépasse les 30 °C. Direction Champagny en Vanoise où se trouve notre gîte. Après quelques courses au village voisin, nous peaufinons la préparation des sacs à dos, objectif allègement maximum. Pendant ce temps, Pascal, qui nous avoue avoir été cuisinier dans une autre vie, nous prépare une excellente tartiflette, digne d'un 3 étoiles. Il est alors temps d'aller se reposer pour attaquer demain en pleine forme notre première étape.

Samedi 19 septembre.

Réveil à 6 heures pour partir tôt et tenter d'éviter les orages prévus en fin d'après-midi. Petit déjeuner puis nous quittons le gîte direction le point de départ de notre périple : Pralognan la Vanoise. Lorsque nous nous garons au parking, il tombe une fine pluie qui nous contraint à sortir les capes de pluie et les couvre-sacs, elle nous accompagnera jusqu'au refuge. Partis vers 8h30, nous arrivons au refuge du Col de la Vanoise vers midi, après avoir monté environ 800 mètres et traversé un petit lac sur un curieux chemin de pierres. Là-haut, le soleil fait son apparition et Jean-Paul peut ranger son parapluie astucieusement fixé sur son sac à dos. Après avoir mangé dans le refuge à cause du vent, nous partons découvrir les alentours, délestés de nos sacs à dos. Une pause avec vue sur un petit lac nous donne l'occasion d'observer les marmottes qui gambadent alentour. Nous reprenons la direction du refuge à la recherche d'un autre lac qui est finalement à sec. Après une sieste pour certains et de la lecture pour d'autres, nous étudions l'itinéraire du lendemain et savourons le bon repas concocté par les gardiens.

Dimanche 20 septembre.

Lever à 6 heures puis petit déjeuner pour un départ à 7h15. Temps un peu venteux, couvert, avec quelques gouttes. Arrivés à la bifurcation repérable par un blockhaus, nous apercevons un troupeau de chamois sur les hauteurs. Nous prenons un sentier qui surplombe le vallon d'Entre-deux-Eaux, où des bergers, leurs chiens et leurs troupeaux sont à l'ouvrage. Traversée d'un long pierrier qui arrive aux superbes lacs des Lozières. Nous rencontrons des petits ponts de bois qui nous permettent de traverser de multiples ruisseaux. Peu après, nous apercevons un groupe de bouquetins que nous contournons pour les observer et photographier sans les déranger. Nous poursuivons notre chemin jusqu'au refuge de l'Arpont, non gardé à cette date, où nous arrivons vers 13h45 accueillis par une marmotte. Casse-croûte puis installation dans le refuge d'hiver et sieste. Nous profitons ensuite sur l'immense terrasse des derniers rayons du soleil puis Evelyne et Pascal nous préparent le repas. Nous sommes rejoints en ce lieu par cinq sympathiques dames venues de Belgique. Provisions d'eau au torrent puis nous nous couchons pour un repos bien mérité.

Lundi 21 septembre.

Lever 6h15. Préparation des sacs et petit déjeuner à la frontale car il n'y a pas d'électricité. Départ vers 7h20. Sur le chemin, nous croisons torrents et ruisseaux, oratoires, ruines et croix. Côté faune, nous rencontrons un bouquetin, de nombreuses marmottes, un troupeau de chèvres, un troupeau de chamois et nous observons plusieurs vautours au vol plané majestueux. Nous évoluons sur de larges chemins en balcon, assez faciles et qui nous offrent de magnifiques vues. Pour la météo et malgré des prévisions alarmantes, la chance est de notre côté : la vue est assez dégagée et le soleil alterne avec les passages nuageux. La crainte de la pluie nous incite à mettre les bouchées doubles dans la dernière partie du parcours où nous jetons nos dernières forces. Nous échappons de justesse à la pluie qui se met à tomber 10 minutes après notre arrivée au refuge de la Dent Parrachée. Comme les précédents, il a été rénové il y a peu : il est tout confort et possède même un sauna ! Après avoir savouré une bière bien fraîche, nous allons prendre une douche, la première depuis le départ : ça fait un bien fou.

Mardi 22 septembre.

Départ à 8 heures du refuge. Sur les conseils du gardien, nous modifions notre itinéraire pour passer par le cirque d'Aussois. Le passage est superbe. Nous allons ensuite au col du Barbier près duquel nous observons des marmottes de très près, puis des vautours. Sentier en balcon puis petite pause grignotage. Suit une interminable descente dans la forêt jusqu'à un joli hameau aux vieux chalets de pierres sèches qui nous offre un lieu idyllique pour prendre notre repas. Encore une heure de montée puis nous arrivons au refuge de l'Orgère où nous passerons la nuit après avoir écouté le brame du cerf.

Mercredi 23 septembre.

Départ du refuge à 7h35 dans le brouillard. Après une bonne montée dans la forêt, le soleil fait quelques apparitions. Nous continuons de monter jusqu'au col de Chavière (2796 m). Les paysages sont très sauvages, la montée au col est assez raide, débouche sur un paysage lunaire : immenses éboulis parsemés de névés. Nous arrivons ensuite au refuge de Péclet-Polset où nous cassons la croûte et où nous avions prévu de passer la nuit. Vu l'heure précoce et la forme des membres du groupe, nous décidons de poursuivre jusqu'au refuge du Saut. Ça sera toujours ça de moins pour la longue étape de demain ! Donc direction le Col du Soufre (2817 m), en passant par le magnifique lac Blanc aux eaux turquoise. Après le col, paysage minéral, moraines impressionnantes, roches aux tons orangés, montagne de gypse blanc typique de cette région. Puis nous longeons un moment le glacier de Gébroulaz, cherchant les rares cairns permettant de nous orienter. Après ce beau et long périple (21 km et 1300 m de dénivelé), nous arrivons enfin au refuge du Saut niché au creux d'un vallon et entouré d'un troupeau de vaches Tarines. En cette saison le bâtiment principal est fermé mais le refuge d'hiver, lui aussi récemment rénové est superbe et confortable.

Jeudi 24 septembre.

Le ciel est couvert, mais sec. Le parcours de la journée étant court, nous prenons tout notre temps : départ à 9h20 après que les vaches soient venues nous dire bonjour. Montée au Col de Chanrouge puis nous redescendons dans un vallon jusqu'au refuge du Grand Plan en passant par le lac du Pêtre. Après une halte déjeuner au refuge, le soleil ayant chassé la pluie, nous montons aux lacs Merlet. Comme chaque jour, nous rencontrons de nombreuses marmottes. Retour au refuge où nous savourons un bon vin chaud. Lecture et parties de Yams nous occupent le reste de l'après-midi. Puis nous réfléchissons à l'étape de demain. La météo nous promet le pire : potentiellement 30 à 40 cm de neige dans les cols ! Nous décidons donc de ne rien décider et attendons demain matin pour trancher.

Vendredi 25 septembre.

Réveil à 6h, la neige est bien là et elle tombe dru ! Nous tentons quand même l'aventure : départ 7h20 alors que le jour est à peine levé, direction le col des Saulces (2456 m) puis le col du Mône (2530 m) conseillé par le gardien pour éviter l'itinéraire plus court mais difficile que nous avions envisagé à l'origine. Nous somme partis avec 5 cm de neige et maintenant il y en a bien une vingtaine. Mais arrivés au Col des Saulces : impossible de trouver le chemin qui mène au col du Mône. Il nous faut mettre à contribution tous nos outils d'orientation : carte, boussole, GPS, pour enfin nous tirer de ce mauvais pas. Soulagés après avoir retrouvé notre chemin, nous franchissons sans difficulté le col du Mône, puis entamons une longue descente toujours dans la neige tombante et le vent. Après un passage féerique dans les pins à crochet chargés de neige nous faisons une pause repas dans un abri de l'ONF. Nous sommes à environ une heure de Pralognan. Nous décidons alors de nous scinder en deux groupes : l'un qui va rechercher la voiture sur les hauteurs du village, l'autre se rend directement au centre du village. Après nous être retrouvés environ une heure plus tard, nous clôturons cette rude étape par un vin chaud. C'est à Sevrier, sur les bords du lac d'Annecy que nous passerons notre dernière nuit après un sympathique repas dans un petit resto du coin.

Merci à Jean-Paul pour l'organisation de ce périple qui m'a offert la possibilité de quitter quelques jours ma Normandie pour retrouver des amis franc-comtois.

Mathilde

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2020-09-16 Le Chasseral par la Combe Grède

Une belle journée s'annonce ce mercredi 16 septembre 2020, pour les 13 randonneurs qui se retrouvent sur le parking au bas de la Combe Grède (760 m) ; après une petite crainte, en effet au village de Villeret, il est indiqué que les voitures doivent stationner sur les parkings au village, ouf ! C'est surtout le dimanche et durant la pleine saison d'été.

A 9 h 35, le groupe s'engage sur le chemin qui mène à la Combe Grède, bon chemin large au départ, ensuite le sentier se rétrécit et devient de plus en plus escarpé et pentu. Pour autant, c'est toujours le temps des causettes dans le groupe. Plus loin, il faut monter des échelles, en 3 tronçons. Au terme de la montée des échelles, une petite pause s'impose (surtout pour les derniers randonneurs) avec toujours les mêmes bonne humeur et convivialité.

A la sortie de ce sentier escarpé, le terrain devient plus accueillant et les randonneurs atteignent sans difficulté un replat « Le Pré aux Auges » 1266 m, qui invite à faire un petit ravitaillement avant la montée finale au Chasseral.

Après quelques centaines de mètres, se trouve un panneau indiquant plusieurs possibilités pour continuer vers le Chasseral. Les 13 randonneurs choisissent de monter par la Métairie de Morat (1461 m) en empruntant un chemin à travers les pâturages. A partir de la métairie de Morat, il convient de poursuivre par une sente à droite, toujours à travers les pâturages, ce qui permet de contourner le Petit Chasseral (1571 m). Et, après une descente facile, dans la combe en contrebas du Chasseral, les randonneurs suivent la route, jusqu'au sommet de la crête, et là, virage à gauche, pour découvrir et atteindre le sommet du Chasseral, tout à proximité. Il est 12 h 35.

C'est l'heure du casse-croûte, le petit groupe s'installe, vers la terrasse au sommet, et profite de ce moment pour admirer le paysage : les 3 lacs (Bienne, Neuchatel, Morat) d'un côté et de l'autre St-Imier et le Mont Soleil avec ses éoliennes, et au loin... chez nous, le Haut Doubs, avec le plateau du Russey ou de Maiche, peut-être ? , chacun donnant son avis !

A 13 h 30, le petit groupe s'apprête et entame la descente en s'orientant vers l'Hotel du Chasseral (1548 m) et poursuit la crête jusqu'au Col du Chasseral (1507 m), arrivée dans un virage de la route de St Imier. Au col, c'est le temps de la photo souvenir. Après une matinée de grand soleil, le ciel commence à se couvrir et en face, au-dessus de St-Imier, le temps semble tourner à l'orage.

Mais, pas de soucis, quelques randonneurs assurent que l'orage ne viendra pas jusque-là ! A partir du col, descente à droite soit par la route ou alors par le chemin marqué dans la pâture parallèle à la route (c'est mieux pour les pieds!) pour retrouver le sentier balisé – direction Villeret en contrebas. Ainsi, le groupe retrouve assez vite le carrefour des sentiers rencontré le matin et prend la direction St-Imier-La Corne sur la gauche. L'intérêt de la randonnée est de ne pas faire la descente de la combe Grède au retour.

A partir de là, la descente s'effectue facilement avec un temps d'arrêt au Belvédère de la Corne (1333 m) petite remontée à droite du chemin, le belvédère offre une vue sur la Combe Grède. Le groupe continue ensuite en passant à la métairie des Plânes (1289 m) et la métairie du Renard (1116 m). Pour terminer, il faut emprunter un sentier qui descend rapidement en forêt et qui traverse plusieurs fois la route de St-Imier. Joyeusement, les randonneurs rejoignent le bas du sentier de la Combe Grède et retrouvent le parking du départ, il est 16 h 45. Et pas de pluie !

Belle randonnée, belle journée. Merci à Jean-Paul et à tous les participants.

Christiane

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2020-08-26 A la découverte de la vallée du Lison

Lorsque nous évoquons le Lison, nous pensons immédiatement Nans-Sous-Ste-Anne avec sa taillanderie, Grotte Sarrasine et source de cet affluent de la Loue. En novembre 2019 nous avions visité ces sites touristiques beaucoup plus courus que la portion tortueuse de la rivière que nous allons parcourir lors de cette randonnée.

A Eternoz, point de départ de notre balade, nous retrouvons Marie-Anne et Daniel sur la place devant l'école. Nous sommes finalement 16 plus Junior, le fidèle compagnon de Daniel tenu en laisse pour la traversée du village. De là, direction une place de pique-nique à l'ombre de feuillus déjà bien jaunis par un manque cruel de pluie puis un belvédère qui domine la vallée dans laquelle nous allons nous rendre un peu plus tard dans la journée. Nous passons devant les Chandeliers et découvrons ces monolithes de 6 à 8 mètres de hauteur, façonnés par le gel et une lente érosion puis faisons un aller et retour à la Combe des Prêtres Réfractaires où des messes étaient célébrées en cachette durant la période révolutionnaire.

Une courte descente un peu abrupte nous conduit à Chiprey, petit hameau de quelques bâtisses au bord de l'eau. De là nous remontons sur quelques kilomètres la vallée du cours d'eau où se dessinent de nombreux méandres. Nous sommes tantôt au bord de la rivière striée par de larges marches de tuf, tantôt enfoncés dans une forêt dense et sauvage voire primaire. Arrivés au Gou de la Verne, le confluent du Lison avec le Ruisseau de la Vau, c'est par une longue pente douce jouxtant ce ruisseau quasi tari que nous rejoignons notre point de départ, glanant ça et là quelques prunes ou mirabelles sur les arbres fournis à souhait des premières habitations de la bourgade.

Faute de bistrot au village et sur la route du retour, c'est chez Thierry que nous buvons notre bière traditionnelle. Encore merci à lui et à son épouse Fabienne d'avoir accueilli dans leur paisible chalet cette bande d'assoiffés que nous sommes.

Serge

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2020-08-19 Les Gorges de Covatanne

Du Mont de Baulmes, point de départ de notre randonnée, une allée bordée de chênes séculaires nous conduit jusqu'au belvédère tout proche, dominant la plaine d'Yverdon. Un magnifique panorama s'ouvre à nous, s'étalant du lac de Neuchâtel au lac Léman avec la chaîne des Alpes en arrière plan où Mont-Blanc et Grand Combin sont facilement identifiables. Quelque 600 mètres plus bas, les dernières nappes de brouillard se dissipent laissant apparaître le village de Baulmes.

Revenant un peu sur nos pas, nous longeons la falaise jusqu'à trouver l'embranchement d'un sentier, assez abrupt dans sa partie supérieure, qui nous mène à Baulmes. Après un petit détour sur le parvis du temple qui domine de quelques mètres la bourgade, nous empruntons la rue principale du village, passons devant la Tour de l'Horloge qui vient de sonner midi. A mi-chemin entre Baulmes et Vuiteboeuf, une place de pique-nique au bord de la Baumine arrive à point nommé pour la pause casse-croûte.

En arrivant à Vuiteboeuf, nous faisons le tour du village avant de nous diriger vers l'entrée des gorges de Covatanne ou Covatannaz, matérialisée par un portique en bois. Le sentier, bien protégé par de nombreuses barrières, est agréable à remonter. Il n'y a pas beaucoup d'eau dans l'Arnon, le torrent s'écoulant au fond de la gorge, mais néanmoins quelques cascades et marmites sont belles à voir ainsi que ces quelques conglomérats de tuf aux formes caractéristiques.

A la sortie des gorges la montée n'est pas terminée : il reste 300 mètres pour revenir à notre point de départ. Le sentier est plus raide, nous passons sous la voie ferrée reliant Sainte-Croix à Yverdon puis nous nous arrêtons quelques instants devant le Granit de Procession. C'est un rocher assez volumineux qui a été transporté il y a quelques dizaines de milliers d'années, lors de la dernière ère glaciaire. Un dernier effort nous conduit hors de la forêt pour déboucher dans le pré-bois du Mont de Baulmes où nous retrouvons nos véhicules.

Serge

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2020-08-10 Goumois : ma première randonnée avec Varappe

Nous sommes lundi matin, je pars pour le lieu de rendez-vous qui se trouve à la base nautique des Seignottes de Goumois. Mireille a organisé cette randonnée et c'est pour moi la première fois que je vais randonner avec Varappe et Montagne. Je ne connais personne mais tout de suite je me sens à l'aise avec le groupe au sein duquel je suis accueillie bien chaleureusement. Nous sommes 8, dont Hugo qui a 10 ans.

Ainsi démarre notre balade, nous commençons par longer le Doubs en direction du barrage du Theusseret, bien à l'abri dans la forêt. En effet, il fait déjà chaud ce matin et voilà qu'il faut monter, eh oui, 940 m de dénivelé, environ 20 km à parcourir tel est le programme de la journée. Nous nous dirigeons vers Valoreille, puis le belvédère de la Corniche, qui domine d'une hauteur de 140 m le village de Goumois et surplombe le Doubs aux Seignottes. On peut apercevoir la rivière qui serpente dans la vallée. C'est très joli et le groupe est bien sympathique.

Nous continuons et nous alternons entre de belles prairies verdoyantes et des passages taillés dans la falaise. Un petit air rafraichissant nous fait du bien malgré cette chaleur. Direction « Sur le Mont » puis « Gourgouton ». Il est environ 12h30, une pause déjeuner bien méritée est en vue. Nous mangeons bien à l'ombre assis sur des grumes. C'est très agréable et seule la compagnie des guêpes nous dérange de temps à autre.

C'est reparti direction « Les Fougères » et après quelques beaux passages escarpés dans les rochers du « Clos du Pendu », mais sécurisés par des mains courantes, nous arrivons à proximité d'un immense « blockhaus » taillé dans un énorme rocher. Nous pénétrons à l'intérieur, Hugo est ravi, puis nous redescendons sur « Le Plain » et « Le Moulin du Plain » et longeons le Doubs pour revenir sur Goumois. Le long de notre parcours, nous trouvons de belles prunes. Comme elles sont bonnes! Quelques kilomètres avant la fin, nous allons voir la cascade du Bief qui est malheureusement à sec, mais c'est quand même un très beau site.

Après une halte pour une boisson rafraichissante à l'Auberge du Savagnin, nous voila de retour à la base nautique, ma légère appréhension du matin a totalement disparu, tout s'est très bien passé, un groupe vraiment sympathique. Et bravo à Hugo ! Nous finissons la journée autour d'un barbecue très convivial au bord du Doubs.

Une merveilleuse journée ! Merci à tous, je reviendrai !!!

Christelle

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2020-08-05 Escapade autour du Lac des Mortes

C'est soi-disant le début d'une période caniculaire mais en arrivant quelques kilomètres au sud de Chapelle des Bois, quelle surprise en sortant de nos voitures : pas plus d'une dizaine de degrés et une forte bise qui contraignent les plus prévoyants à enfiler une doudoune et pour quelques autres à quémander au voisin une petite laine.

Mais pas le temps de tergiverser, il nous faut rapidement commencer à marcher en attendant que l'atmosphère se réchauffe et d'être abriter dans la forêt. Michel, notre guide du jour, nous conduit par une vague sente au milieu d'un pâturage récemment fauché, sur un ponton aménagé dans la tourbière jouxtant le Lac des Mortes. Arrivés à son extrémité sud, une passerelle nous permet de passer le gué reliant ce lac à celui de Bellefontaine puis nous nous dirigeons vers l'orée de la forêt du Risoux.

A présent à l'abri de la bise, nous pouvons ôter ce vêtement superflu d'autant qu'une raide montée nous attend pour arriver au sommet de la crête qui nous domine. Rapide aller et retour à la Roche Bernard, premier belvédère de la journée puis direction Chalet Gaillard pour la pause casse-croûte, moment toujours convivial au cours duquel nous partageons, qui un verre de vin ou une tasse de café, qui une tranche de gâteau ou un carré de chocolat.

Revenant sur nos pas, nous reprenons le sentier qui suit le haut de la falaise pour passer de belvédère en belvédère jusqu'à atteindre celui de Roche Champion avec sa croix caractéristique : encore une belle vue sur Chapelle des Bois avec ses tourbières et plus loin les deux lacs. Un sentier escarpé nous ramène au fond de la vallée et c'est en suivant le GR509 que nous rejoignons le ponton que nous avions utilisé dans la matinée, Michel ne manquant pas pour teminer la balade, de nous dénicher quelques droséras dans ces zones marécageuses.

Merci Michel pour cette charmante escapade.

Serge

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2020-07-27 St Hippolyte : une petite ville entre Doubs et Dessoubre

L'office de tourisme de St Hippolyte propose régulièrement des visites commentées de cette petite cité de caractère Bourgogne-Franche-Comté. Lundi à 10 heures nous étions 13 + 2 touristes à suivre notre guide Elise dans le dédale du vieux St Hip. Le soleil aussi nous accompagnera.

Le nom de St Hippolyte apparait en 1045 mais c'est au pied de la grotte du Château de la Roche qu'on trouve les traces d'habitat datant du néolithique. Le château n'ayant qu'un rôle défensif, c'est dans une demeure des bords du Doubs que s'établissent les Comtes de la Roche.

Notre visite commence au confluent des 2 rivières, « le Revirot », dans un écrin de verdure à 376 m d'altitude. En traversant la route nous nous trouvons devant cet immense bâtiment formé de 3 ailes et plusieurs étages. Construit en 1700 ce couvent des Ursulines a succédé à la demeure des Comtes de la Roche. Dans ce pensionnat les sœurs se consacraient à l'éducation des jeunes filles. La montée au grenier par un large escalier en pierre nous réserve une surprise : la charpente non seulement est grandiose mais elle abrite plusieurs colonies de chauve-souris ! Actuellement cette bâtisse est occupée par l'école primaire et quelques logements.

Des maisons datant des 16ème et 17ème bordent les ruelles pavées. Certaines sont à colombage ou possèdent des fenêtres à meneaux. Ces marques d'un d'habitat cossu nous projettent dans le passé de cette petite ville où foires, marchés, moulins et production de sel à Soulce-Cernay attestaient de sa richesse.

La visite de la collégiale de Notre Dame de St Hippolyte (1308) nous ouvre une page méconnue de l'histoire : lors de la 4ème croisade le Saint Suaire de Turin a été confié en 1418 au Comte Imbert de la Roche et à son épouse. Il sera conservé dans l'église jusqu'en 1452. La photo du Suaire de Turin est exposée dans une des chapelles. De nombreuses pierres tombales couvrent le sol.

Nous terminons notre parcours le long du Dessoubre où s'étaient établies des tanneries, quelques bassins sont encore visibles sur ses rives.

Merci à Elise, grâce à elle la traversée de St Hip nous fera porter un regard différent sur cette petite cité toujours très animée.

Après un pique-nique très agréable au bord du Doubs, Yves rejoint le groupe et à 13h30 nous partons pour la rando. Départ sur la petite route qui s'élève à droite avant le pont, derrière le couvent des Ursulines, direction Soulce-Cernay.

Très vite nous quittons le goudron pour prendre un petit sentier sous un couvert végétal apprécié. Un premier belvédère nous offre une très belle vue sur St Hippolyte et les collines verdoyantes qui l'enserrent. Le 2ème belvédère nous place juste en face de la grotte du Château de la Roche, Soulce-Cernay s'étire le long du Doubs. Nous montons en bordure de pâture et en contrebas apparait un monolithe surmonté de la croix de Saussis.

En passant devant la ferme de Saussis certains ont fait remplir leur bouteille d'eau fraîche, anticipant ainsi la montée de la petite route goudronnée sous un ardent soleil. Au détour d'un virage, la route s'aplanit, nous entrons dans Montandon point culminant de notre parcours à 733 m.

Deux arbres remarquables se dressent sur la pelouse menant à l'église St Ursin dont le clocher comtois s'étire curieusement vers le ciel. Ces tilleuls 8 fois centenaires en auraient à raconter s'ils pouvaient parler ! L'un d'eux s'est brisé en 2 il y a un an mais son tronc tel un géant déchu a pu être conservé. L'autre plus proche de l'église peut être fier de ses 8m70 de tour de taille ! Son ombre bienfaisante nous propose une halte rafraichissante.

Il faut maintenant songer à redescendre à St Hippolyte. Nous longeons le stade et par la gauche nous nous engageons dans une sympathique sente ombragée. Nous plongeons les bras dans l'eau de la source captée, ça fait du bien ! Le chemin est pentu et la forêt traversée semble abandonnée, arbres déracinés, troncs enchevêtrés lui donnent un aspect primaire. Le petit ruisseau qui nous accompagne réalise un joli saut dans un cadre de rochers moussus et de tuf. La dernière partie est un peu moins idyllique, les hautes herbes et les orties confirment que cet itinéraire n'est guère utilisé.

La petite route de Soulce-Cernay nous amène à la terrasse de l'hôtel, une boisson fraîche met la touche finale à cette belle journée.

Merci aux participants

Marie-Odile et Pierre

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2020-07-01 Retour dans les Alpes avec le Grammont

Pour notre retour dans les Alpes après cette période de confinement, les deux Jean-Paul, dans le cadre du Groupe Seniors, ont choisi de se rendre au Grammont, beau petit sommet du Chablais dominant le Lac Léman : ce sont donc 16 personnes qui se retrouvent au parking du Flon.

La petite troupe s'élance à 9 heures 30 dans une ambiance joyeuse, heureuse de retrouver les sentiers alpins. Pas le temps de nous échauffer car les premiers 300 mètres qui nous conduisent au pittoresque lac de Taney sont soutenus. Premier arrêt, nous avons déjà bien mouillé le maillot !

Nous continuons sur la sente qui serpente dans la forêt par de larges lacets pour arriver dans les alpages et bientôt au chalet des Crosses. C'est magnifique : des milliers de fleurs nous entourent et nous pouvons déjà apercevoir à l'Est les Diablerets et plus près de nous les imposantes Cornettes de Bise. Après 2 heures 30 de marche, le petit groupe arrive en ordre dispersé au col des Crosses sous le sommet.

Après un petit replat, tout le monde est au bas de l'arête du Grammont. La vue sur le Lac Léman est grandiose ! Encore une quinzaine de minutes et nous voilà tous au sommet, matérialisé par une croix à 2171 m. Nous en prenons plein les yeux : le lac Léman juste au-dessous de nous, le Chablais, la vallée du Rhône, le Jura, le massif du Mont Blanc... Exceptionnel !!!

Après une heure de pause face à ce superbe panorama, nous entamons la descente par le même itinéraire. Peu de temps après, la moitié du groupe bifurque pour aller faire en trente minutes un sommet voisin, l'Alamont, surplombant à 1900 m le lac de Taney. Puis nous nous retrouvons tous autour d'une table sur une terrasse près du lac pour un bon rafraichissement bien mérité, en oubliant quelque peu la distanciation sociale !!!

Une toute belle journée, le Grammont fait partie de ces balades dont le souvenir restera longtemps, tant les paysages découverts sont magnifiques.

Paulo

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2020-06-28 Randonnée locale sur le plateau du Russey

Frambouhans - Les Fontenelles - Bonnétage – Frambouhans.

10 participants, +290 m, 19 km. Facile. Météo clémente.

Organisatrice et responsable : Mireille.

Départ du local à 8h30 pétantes (attention on ne rigole avec La Mimi).

Départ de la randonnée : 9h15. On sort du village, puis on pénètre dans le bois du Crotot. Après quelques pas sur le Sentier du Paradis, on bifurque sur le Sentier des Chevreuils. On rentre ensuite dans le Bois des Sausses qui cache bien le Puits du Glaçon, grotte qui par temps froid peut maintenir des blocs de glace tard dans la saison. A la sortie du beau sous-bois, on s'arrête devant l'impluvium, sur la commune des Fontenelles : il s'agit d'un ingénieux système de récupération et de stockage des eaux de pluie, destinées au bétail. Cet étrange bassin circulaire s'appelle une lavogne, et c'est l'unique lavogne en Franche-Comté ! On en trouve plutôt dans les régions ayant de grands plateaux calcaires. On doute de l'origine de cette lavogne, mais on lui soupçonne une provenance gallo-romaine. Ces mensurations sont plutôt modestes : un mètre vingt de profondeur. La vasque fait seize mètres de diamètre et se divise en 24 parties. Pour réaliser la jointure, on utilisait de la chaux et de la brique pilée. Elle vaut le détour !

Traversée ensuite du village des Fontenelles : la taille du couvent et du lycée attenant ne manque pas d'impressionner, et un arrêt à la fruitière s'impose !

On remonte en direction du Nord sur des terres bien connues de Fabienne et Jean-Marie Patois : ils habitent sur la commune - très étendue - de Bonnétage depuis 40 ans. Jean-Marie nous fait remarquer le long d'un chemin forestier les ruines d'un moulin : étrange localisation d'un moulin qui se situe en bordure d'une tourbière, indiqué sur la carte topographique. Et Fabienne de nous énumérer les plantes comestibles sur notre passage. Le cœur de la tourbière des Creugnots est accessible par un petit ponton en bois. Elle est alimentée par l'étang du Moulin, site que l'on ne présente plus aux gastronomes, mais aussi aux amateurs de nature, de calme, de pêche et de randonnées. Aujourd'hui dimanche, le restaurant est complet. La restauration a encore de beaux jours devant elle.

Nous, nous serons chaleureusement accueillis pour le pique-nique chez les « Patois » : c'est enfin ! l'heure de l'apéritif : très bon vin blanc d'Alsace, rouge, il y en a pour tous les goûts, et même un petit Pinot Noir de Neuchâtel gentiment apporté par notre suissesse du jour, Catherine. Ce pique-nique convivial se clôt par deux délicieuses tartes aux abricots concoctées par les maitres des lieux. Mireille, entretemps, se fait retirer une tique sur la cuisse. Attention à ces petites bêtes qui pullulent cette année. Le petit café nous pousse à reprendre la route, mais le rhum arrangé n'arrange rien dans mes jambes fatiguées. On longe une crête qui surplombe une barrière rocheuse propice à l'escalade et offrant de beaux points de vue sur les plateaux au Nord.

Retour à Frambouhans peu avant 17h00. C'est l'heure de se dire au revoir.

A noter dans le secteur la très bonne signalétique pour de nombreuses possibilités de randonnée (La ville de Morteau devrait peut-être s'en inspirer).

Un grand merci à Mireille pour sa préparation de la journée (t'as prévu quoi dimanche prochain ?) et à Fabienne et Jean-Marie Patois pour leur accueil (on mange quoi demain ?).

En cette période de post- crise écologique et sanitaire, on règle nos pratiques sur l'écologie, on bascule dans la proximité, on réduit notre consommation d'énergie fossile : ça ne coûte pas plus cher de se faire plaisir et surtout, cela réduit notre impact sur la planète. Profiter du local pour penser global : c'est ainsi que j'envisage désormais ma pratique des loisirs : près de chez moi.

Bien à vous, Nathalie.

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2020-06-24 Sortie culturelle de Pont-de-Roide à Montécheroux

Rendez-vous tôt, ce mercredi matin pour le groupe « Seniors mais pas que », 7h30 au local, on n'en a plus l'habitude… et sous la houlette de Mireille, nous voici donc partis pour Pont-de-Roide. Notre groupe de 10 personnes retrouve 2 « habitants du bas » au point de départ et c'est finalement à 12 que nous partons pour cette randonnée culturelle sur un agréable chemin qui longe le Doubs en direction de Noirefontaine.

Après dix minutes de marche, déjà le premier arrêt pour découvrir l'abri sous roche de Rochedane, un des sites préhistoriques fréquentés par les derniers chasseurs-cueilleurs du massif jurassien. Nous sommes entre 12500 et 8000 ans avant notre ère, à l'époque du Magdalénien et les fouilles des XIXe et XXe siècles ont permis de découvrir des centaines d'objets de l'époque. Nous profitons aussi d'une petite collation « framboises » grappillées par Mireille dans les environs immédiats.

Continuation vers Noirefontaine où, après avoir traversé le Doubs sur une passerelle, nous attaquons les choses sérieuses, une montée vers Montécheroux par un sentier en sous-bois bien pentu. Chacun y va à son rythme… mais récompense en arrivant sur le plateau de Clémont, des cerisiers bien garnis font le délice des gourmands du groupe. Nous laissons à gauche le Mont-Écheroux et nous contournons la Motte de Clémont sur laquelle se trouvent les ruines du Château de Clémont dont les plus anciens écrits remontent au XIIe siècle.

Il est 11h30 lorsque nous arrivons à Montécheroux pour la visite du musée de la pince. Nous sommes accueillis par Myriam, une guide locale très sympathique, qui nous fait une présentation de l'histoire de la pince dans cette région qui impressionne tout le monde. Un forgeron nous fait une démonstration du montage de la pince de Montécheroux par la technique du « maillage », une spécificité qui en a fait la renommée mondiale. Et pour terminer, présentation d'un grand échantillon de documents commerciaux et d'une belle collection de pinces destinées à tous les usages même les plus incongrus, telle la pince à couper les queues d'oranges. Nous allons tous à présent regarder différemment cet outil très commun dans nos caisses à outils et pour plus d'informations nous recommandons ce déplacement et à défaut la visite du site Internet https://museedelapince.fr.

Vers 13h00, nous nous installons à l'ombre d'une haie à la sortie de Montécheroux pour nous restaurer avant d'entamer le chemin du retour. Nous passons en contre-bas de la Tour Carrée avant de rejoindre par un sentier la Réserve Naturelle Régionale du Crêt des Roches dominant Pont-de-Roide où nous retrouvons Yves, correspondant à l'Est Républicain et son épouse Maguy que Mireille avait déjà rencontrés lors de son repérage du parcours. Yves, membre actif de l'association ASPIR, nous guide pour la visite de la « Batterie des Roches » un édifice construit au-dessus de Pont de Roide suite à la défaite de la guerre en 1871. Elle fait partie d'un ensemble de 166 forts, 43 petits ouvrages et 250 batteries destinés à protéger la France des invasions venant de l'Est. Cet ouvrage, tout en pierre de taille et en voute, d'une superficie de 200x100 mètres n'a, en fait, jamais servi !!!

Cette visite, également très instructive, se termine par un petit en-cas offert par notre guide, des gâteaux de ménage que nous dégustons dans une petite clairière proche. Décidément, les « gens du bas » méritent d'être mieux connus, leur accueil a été vraiment exceptionnel.

Encore ½ heure de marche pour rejoindre nos véhicules par le chemin planifié par Mireille et non par la variante proposée par Daniel. L'un dans l'autre, nous rentrons à la maison peu avant 19h00.

Bravo Mireille, tu nous as concocté un très beau parcours agrémenté de visites très instructives et tu as mis la barre bien haute pour les suivants…

Merci à toi

Gilbert

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2020-02-24 Le Chasseron en mode printanier

Pour cette sortie Seniors plus petits-enfants en cette période de vacances scolaires, pas plus de neige au Chasseron que nous en avons trouvée au Chasseral il y a environ un mois. Qu'à cela ne tienne, c'est à pied que nous allons arpenter les crêtes de l'un des plus hauts sommets du Jura Suisse, seulement détrôné de quelques dizaines de mètres par le Mont Tendre et la Dôle.

Partis de Morteau sous les nuages nous sommes accueillis au Col des Etroits par un soleil généreux qui ne va pas nous quitter de la journée. Du col nous pouvons déjà apercevoir la croix au sommet du Cochet dont le versant Est par lequel nous allons l'atteindre est complètement dégarni : il ne manque plus que les crocus pour nous faire croire que nous serions déjà en avril.

Nous rejoignons Yves qui avait pris quelques minutes d'avance, enfilons un coupe-vent avant de redescendre en direction du refuge de La Casba par une piste noire encore bien enneigée. Puis c'est en louvoyant entre quelques taches de neige éparses que nous remontons aux Petites Roches via Les Avattes avant de rejoindre l'Hôtel du Chasseron devant lequel nous pouvons pique-niquer au soleil et à l'abri du vent.

Bien restaurés, nous ne négligeons pas le sommet du Chasseron avant de revenir sur nos pas pour nous diriger vers le col permettant de rejoindre le versant des Dénériaz. C'est bien pentu sur une quinzaine de mètres mais la neige ramollie par le soleil permet de confectionner quelques marches rendant la descente plus facile pour le restant de la troupe. La neige est relativement bien conservée pour la suite de la descente ce qui permet à certains papys de se lancer en ramasse aussitôt imités par des enfants facétieux toujours prêts à en découdre par boules de neige interposées.

Arrivés au niveau de La Merlaz, nous nous dirigeons vers Le Sollier puis descendons vers Les Auges où deux possibilités s'offrent à nous : remonter la combe escarpée menant au Praisot avec un franchissement de corniche pas toujours facile ou partir en direction du Saut de l'Eau, petit coin discret du Chasseron que peu de personnes connaissent. La fonte des neiges précoce aidant, c'est une magnifique cascade atteinte par quelques pontons et marches glissantes qui nous attend, concluant en beauté cette agréable randonnée.

Serge

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2020-01-22 Au Chasseral sans les skis

Normalement vers la fin janvier nous devrions avoir déjà parcouru le Chasseron et le Chasseral 4 ou 5 fois skis ou raquettes aux pieds mais en ce début d'année 2020 l'hiver ne semble pas vouloir s'installer en nous apportant son lot de neige habituel. C'est un peu comme le cheval à 6 pattes, il faut s'y faire, de sorte que nous décidons de nous rendre à Chasseral en randonnée pédestre. Nous sommes donc 11 à nous retrouver vers 9h30 à Villeret, 10 seniors de divers horizons compris entre Damprichard et Gilley, plus Hugo, notre petit fils dont nous avons la garde tous les mercredis.

Du parking de la Combe Grède notre premier objectif est d'atteindre, sous les coups de midi, le chalet du ski club de Villeret perché sur la crête du Houbel à 1510 m où nous attend Eric, un ami autochtone. Un chemin tranquille en forêt nous amène à La Fauchette suivi d'un raide sentier débouchant à 1200 m aux Limes du Bas où une pause s'impose sous des nichoirs originaux. Les prairies sont à présent recouvertes d'une mince couche de neige et le soleil radieux apparaissant au-dessus de la crête réchauffe les plus frileux. Hormis quelques passages gelés ou accumulations dues au vent, la progression dans la neige est facile et nous arrivons sans problème aux Limes du Haut avant d'attaquer l'ultime rampe menant au sommet de la crête du Houbel. L'épaisseur de neige est un peu plus conséquente mais Hugo se fait un plaisir de nous faire de belles marches.

Comme prévu Eric est déjà là pour nous accueillir devant le chalet un peu avant midi. Il est arrivé une heure avant nous, a pris le temps d'allumer le feu et de nous préparer un bouillon. Nous nous installons dans la salle commune pour nous restaurer et consommons comme convenu quelques bouteilles de Merlot issues de la cave de la cabane. Bien au chaud et profitant de l'hospitalité de notre hôte, le repas est un peu plus long qu'à l'accoutumée d'autant plus qu'avec Eric il y a toujours matière à discuter, que ce soit au sujet des abeilles, de l'accès à la Combe Grède ou du Parc Naturel du Chasseral.

Vers 13h30 nous décidons de poursuivre notre périple en nous divisant en 2 groupes : le premier choisit de passer par le sommet du Chasseral tandis que le second longe la crête du Houbel pour atteindre par une descente un peu scabreuse le Pré aux Auges à l'extrémité supérieure de la Combe Grède. Après un détour par le belvédère de La Corne qui offre une superbe vue plongeante sur la Combe Grède puis un arrêt devant 7 chamois, paissant paisiblement mais soudain effarouchés par un chien errant, les deux groupes se retrouvent aux environs de la métairie des Plânes pour rejoindre ensemble le parking en passant par l'Ilsach et le fond de la Combe dont le torrent est complètement asséché.

Ainsi s'achève cette nouvelle belle journée passée en agréable compagnie et encore merci à Eric pour son accueil chaleureux et sa disponibilité.

Serge

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2019-12-04 Rendez-vous à la Combe Saint-Pierre

C'est à Daniel, un habitué des lieux de part son investissement dans la section de Charquemont des Sentiers du Doubs, que nous devons la découverte de ce bel itinéraire au départ de la Combe Saint-Pierre. Par une température de quelques degrés en dessous de zéro, nous sommes 13 de différents horizons à nous retrouver sur le parking à l'heure exacte du rendez-vous fixée par notre organisateur, lui même accompagné de Junior, son fidèle compagnon de chasse.

La première montée pour atteindre la table d'orientation va vite nous faire oublier la température de départ d'autant plus que nous allons y être accueillis par un soleil généreux. Après un rapide tour d'horizon, les Vosges, le Lomont et ses éoliennes, Bonnétage-Haut et son église, les hauteurs du Val de Morteau avec Mont Vouillot et Meix Musy, Pouillerel et le Chasseral enneigés, nous reprenons notre progression pour nous rendre au belvédère des Veilles Femelles dominant la vallée du Doubs où encore quelques brumes tardent à se disperser complètement.

Après être revenus sur nos pas de quelques centaines de mètres, nous traversons une pâture qui nous offre une vue magnifique sur l'Arête des Sommêtres éclairée par les rayons rasants du soleil. Un peu plus loin, Daniel nous conduit devant les ruines de la chapelle de la communauté des Essarts Cuenot où un écriteau en relate brièvement l'historique. De là une longue descente sur une piste forestière carrossable nous amène peu avant midi à l'abri de la Charbonnière du Haut, abri entretenu par la section locale des Sentiers du Doubs et endroit idéal pour piqueniquer.

Reprenant notre progression nous passons devant le puits restauré de la Charbonnière du Haut dont la construction est estimée autour de l'an 1700 et nous ne pouvons que constater l'ingéniosité de nos ancêtres pour stocker quelque 10 m3 d'eau. Puis c'est en empruntant un sentier abrupt que nous arrivons à la Crampoulotte, bâtisse connue par la fête organisée par les Sentiers du Doubs.

La visite du propriétaire des lieux effectuée, notre guide nous invite à redescendre une seconde fois en direction du fond de la vallée pour finalement nous conduire au belvédère des Neux de Faulx : belvédère peu connu et non indiqué sur la carte nécessitant une approche un peu scabreuse mais dont le détour en vaut la peine. Nous remontons cette pente raide pour rejoindre le sentier balisé qui nous mène au belvédère des Echelles de la Mort et de là direction le Bois de la Biche pour ensuite redescendre sur la Combe Saint-Pierre.

Merci Daniel pour ce beau parcours enrichissant.

Serge

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2019-11-20 Cascades et résurgences au Lison

Les premières chutes de neige annoncent l'hiver. Mais il est encore trop tôt pour dévaler les pentes à ski. Serge nous emmène découvrir la vallée de Nans-Sous-Sainte-Anne. Nous sommes 14 au départ bien décidés à profiter de cette belle journée qui s'annonce.

Nous partons du village pour d'abord découvrir la Cascade du Verneau, une belle chute encore bien alimentée par les dernières pluies. Puis nous reprenons notre périple pour découvrir la Grotte Sarrasine avec son majestueux porche creusé dans la paroi calcaire, qui abrite une résurgence, à sec lors de notre visite. Le tichodrome n'est pas au rendez vous, peut-être est-il déjà parti vers d'autres cieux plus cléments ?

La balade se poursuit avec la Source du Lison qui nous accueille bruyamment. Le balcon du porche de la grotte nous laisse admirer une belle eau verte qui se déverse en cascades quelques mètres plus bas. La source est une résurgence alimentée par plusieurs cours souterrains. Le plus proche est Le Creux Billard, que nous visitons ensuite. Un petit filet d'eau coule en bas de la falaise mais la cascade est à sec. Quelques cordes témoignent de la possibilité de visiter 2 cavités qui s'ouvrent au milieu de la paroi.

Nous reprenons le sentier et passons vers un chêne triplement séculaire impressionnant. Hugo ne fait pas le poids en face ! Le long du trajet nous retrouvons le soleil et en profitons généreusement pour la pause casse-croûte.

L'après midi nous rejoignons le hameau de Migette puis nous longeons le haut des falaises abritant les lieux visités le matin. Des chamois peu farouches paissent dans la prairie. Un petit détour par les belvédères du Vieux Château nous permet d'entrevoir la vallée du Lison et le village de Nans-Sous-Sainte-Anne. Puis nous redescendons au parking par un sentier un peu chahuté par les bucherons.

Merci à Serge pour cette belle randonnée automnale.

Catherine

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2019-10-27 Des cascades en cascade

Nous sommes partis du parking au sud du lac de la Motte ou lac d'Ilay : c'est un départ possible pour une visite des cascades du Hérisson qui passe par le hameau de la Fromagerie avant de rejoindre le Moulin Jeunet puis le Château Garnier. De là, nous empruntons un sentier en sous-bois balisé en jaune, qui nous mène à Menétrux-en-Joux en passant par le belvédère de l'Eventail : quelle vue magnifique sur la cascade éponyme en contre-bas. Arrivés au village, nous admirons la chapelle pour ensuite, en suivant le GR 559, descendre à la Maison des Cascades où nous pique-niquons.

Nous voilà repartis pour la découverte des sauts et des cascades. Le torrent du Hérisson nous en dévoile une série de 7 sur un parcours de 3,7 km pour 255 m de dénivelé : depuis l'aval, la cascade de l'Eventail d'une hauteur de 65 m, le Grand Saut avec 60 m que nous pouvons contourner par l'arrière, le Gour Bleu, la cascade de Château Garnier, le Saut de la Forge, la cascade de Moulin Jeunet et enfin les 35 m du Saut Girard sans oublier la grotte Lacuzon où notre Pierrot a médité avec ses femmes !!!

Après avoir rejoint le parking par le bord du lac de la Motte, nous reprenons nos voitures pour nous rendre au départ du sentier menant au Pic de l'Aigle. Celui-ci domine Ilay en nous offrant un point de vue magnifique sur les plateaux et la chaine du Jura, la vallée du Hérisson, Saint-Laurent-en-Grandvaux et même le Mont-Blanc, le temps étant suffisamment clair. Du Pic de l'Aigle nous nous rendons en une demi-heure au belvédère des 4 lacs duquel nous découvrons le panorama sur le lac d'Ilay, sur ceux du Grand et du Petit Maclu et un plus loin sur le lac de Narlay.

Après en avoir eu plein les yeux et comme Catherine le dit si bien « on en a jamais assez », Pierre suggère sur le chemin du retour de passer par les Planches-en-Montagne pour faire une halte aux gorges de la Langouette vers Montliboz : impressionnante, la profondeur de ces gorges où coule la Saine et sur ce dernier cliché, direction Morteau pour clore cette fabuleuse journée bien remplie.

Mireille

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2019-10-24 Autour du Grand Ventron

Pour la deuxième année consécutive les Vosges nous accueillent pendant les vacances de la Toussaint pour une virée en compagnie de nos petits-enfants. Après le refuge du Bärenkopf l'automne dernier, c'est celui du Grand Ventron, refuge géré par le CAF des Hautes-Vosges, que nous choisissons pour nous héberger.

Du refuge des Places où nous laissons les voitures il nous faut, après être passés devant la source ferrugineuse, une bonne heure pour atteindre, 300 mètres plus haut et bien lestés par nos victuailles de 2 jours, notre destination. Nous prenons place dans le refuge pour un rapide pique-nique avant de repartir pour une randonnée d'environ 10 kilomètres et 400 mètres de dénivelé sur le versant ouest du secteur, autour de la Tête de la Vache Brulée.

De retour au refuge en fin d'après-midi nous allumons le poêle puis avons le plaisir d'accueillir Pauline, une charmante jeune fille du CAF de Mulhouse, qui comme nous 15, randonne dans le coin et doit passer la nuit au refuge. Nous l'invitons à partager notre repas en commençant par une voire deux absinthes – made by Michel –, suivies de monts d'or chauds, pommes de terre et saucisses de Morteau arrosés de vin du Jura, moults gâteaux fabriqués maison puis pour finir, boissons chaudes et/ou petite gentiane – distillée avec amour par notre bouilleur de cru attitré –, histoire de faciliter la digestion. Après quelques jeux et beaucoup de rires nous terminons cette agréable soirée en nous répartissant dans les 3 dortoirs du lieu pour essayer d'y trouver un sommeil réparateur, la journée du lendemain s'annonçant assez chargée.

Levés à 7h30 nous profitons d'un copieux petit-déjeuner agrémenté de miel, confiture, brioche avant de passer à la vaisselle et au nettoyage du refuge. A 9h30, Sylvie et Mathilde nous ayant rejoint, nous sommes prêts à partir et après une photo de groupe devant le gite nous montons au sommet du Grand Ventron qui culmine à 1204 m : la vue est magnifique, Ballon de Servance, Ballon d'Alsace, Markstein et Grand Ballon avec sa « boule » caractéristique, la plaine d'Alsace et le Jura que nous devinons au loin. Du sommet nous nous dirigeons vers le nord jusqu'au col de Bockloch en suivant plus ou moins le mur et les bornes qui délimitaient la France de l'Allemagne il y a quelques décennies.

Une longue descente avec de nombreuses cascades nous mène au bord du lac de Kruth où nous nous installons pour notre repas de midi. Après avoir longé un moment le lac, nous empruntons un joli sentier nous conduisant à la hauteur de la Chaume des Vintergés : de nombreux arrêts « cueillettes champignons » grâce à l'œil exercé de Catherine ou d'Alain ponctue ce parcours si bien que 3 à 4 kg de bolets, petits gris ou nébuleux vont alourdir leur fardeau avant de rejoindre les voitures par une large piste forestière. Après un partage équitable qu'ils ont la gentillesse de faire, nous reprenons la route pour clore ces 2 jours par un verre de l'amitié dans le village de la vallée de la Thur où résident Sylvie et Mathilde.

Serge

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2019-10-16 Randonnée au Creux du Van

En ce splendide matin ensoleillé, nous voici 7 personnes réunies à Noiraigue dans le Val de Travers, en route pour ce lieu mythique qu'est le Creux du Van.

Nous empruntons un joli chemin en sous-bois, qui nous conduit au lieu-dit « Les Oeillons ».

De là, nous prenons courage pour gravir les fameux « 14 contours ». Les deux premiers sont très, très longs. Et plus nous avançons dans la montée, plus ils se raccourcissent.

Et nous voici au bord de cet impressionnant cirque, que nous longeons pour arriver au sommet du Soliat à 1464 m, d'où nous sommes gratifiés d'une vue exceptionnelle sur la chaîne des Alpes.

Après un sympathique pique-nique, nous entamons la descente jusqu'à Noiraigue, en passant par la Grand'Vy et la Ferme Robert.

Belle journée, environ 5 heures de marche et 900 mètres de dénivelé.

Catherine

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