Handi' CAF
2025-06-29 Le Mont d'Or : dernière sortie Handi'CAF avant les vacances
Nous nous retrouvons à 12 aux Granges Raguin, dont 4 personnes avec handicap. L'ambiance, comme la température est bonne.
Nous partons vers la Petite Echelle où les yourtes fleurissent, puis vers la Grande Echelle, tandis que la température grimpe aussi à l'échelle.
Nous nous arrêtons au refuge gymnique pour casser la croûte et profiter de l'immense panorama sur les Alpes françaises et suisses.
Les personnes désireuses de se cultiver sont invitées à s'adresser à Serge pour qui, tous les noms en « Horn » n'ont aucun secret.
Moi, à part Little Big Horn, je suis assez limité, et encore, je ne suis pas certain que cela se situe en Europe.
Le casse-croûte avalé, nous nous dirigeons rapidement vers le sommet. Catherine, emportée par son élan, traverse la cime et manque d'un cheveu de faire le plongeon dans le vide. Je pense que son Telma ne fonctionnait plus à cause de la surchauffe.
Après la classique photo du sommet, nous attaquons la descente : Coquille, Boissaude... Nous n'avons pas froid, le soleil nous cuit et nous recuit…
Un des participants peine de plus en plus. Mais avec l'aide et les encouragements de Serge et Jean Claude, il arrive sain et sauf au parking où nous attendent les voitures, mais pas de boisson fraîche. Dommage...
Pierre
2025-03-08 Sortie Handi'CAF sur les belvédères d'Ornans
Cette sortie avait été initialement programmée le 2 juin 2024, date de la marche départementale du don de sang. Compte tenu de la pluie abondante et continuelle les 500 courageux randonneurs étaient partis sans nous. Ce n'était que partie remise…
Ce samedi 8 mars, la météo est idéale et nous sommes 19 au départ. Cela a failli être un faux départ car le rédacteur de cet article est arrivé en retard… du coup, pour sa punition, il fait le compte rendu ; bien fait pour lui !!!
Nous voilà enfin partis. Première halte vers une caborde qui est le témoignage architectural du passé viticole de la vallée de la Loue. Une caborde est une construction entièrement en pierres (murs et couverture) ronde avec un toit également rond et se terminant en pointe au sommet. Elle servait, aux vignerons, à mettre à l'abri leurs outils.
Et c'est reparti en direction du château d'Ornans, nom du hameau qui domine la ville. Arrêt obligatoire à la fontaine aux vipères qui doit son nom, non pas à la présence éventuelle des dangereux reptiles, mais du qualificatif donné aux lavandières qui selon la légende avaient des langues de vipères, si vous voyez ce que je veux dire.
Et nous arrivons au belvédère du château qui surplombe la ville et la haute vallée en amont d'Ornans. Nous faisons le tour du hameau en nous arrêtant à la chapelle Saint Georges qui date du tout début du 14° siècle et en appréciant l'architecture de certaines propriétés, notamment les murs d'enceinte en pierres sèches.
Sur le sentier qui longe les falaises les plus opportunistes remarquent les toutes premières anémones pulsatiles et des jonquilles. Les photographes se régalent. Midi arrive, la faim se fait sentir. Ça tombe bien car on est à quelques pas de la vierge du Mont. Le soleil est toujours avec nous et la pause casse-croûte est appréciée. Faute de tables, des bancs feront l'affaire. Pierre a l'excellente idée de nous offrir de la sangria (il a même les gobelets pour ceux, qui comme moi, n'en ont pas).
Il est temps de redescendre sur Ornans où on visite le parc et le cloître de la Visitation, ancien monastère qui abrite aujourd'hui différents services administratifs. Nous voilà sur le pont de Nahin, très ancien, qui nous permet de rejoindre la rue de la Froidière (qui porte mal son nom aujourd'hui). La traversée du centre-ville historique nous amène à l'entrée du musée Courbet, on passe devant les arcades de l'hôtel de ville. Coup de chance, la rue est piétonne aujourd'hui et c'est cool. On retraverse la Loue par la passerelle pour arriver à l'église dont le toit est couvert en laves. Impressionnant !
Il est 15 heures lorsque nous arrivons aux voitures.
Alain
2025-02-16 Randonnée Handi'CAF au Larmont
Rando Handi'Caf au Larmont : Ce n'est plus une rando ordinaire, c'est une armée en campagne !
Sophie nous avait donné fin 2024 ses disponibilités. Ce dimanche en faisait partie. Comme maintenant, c'est la météo qui commande tout, nous avons attendu le dernier moment pour organiser une sortie raquettes. Nicolas propose une randonnée raquettes au dessus de Mouthe.
Tout se met en place, tout est calibré. Mais patatras ! Nos amis de l'ADAPEI ne veulent pas faire de raquettes. Comme ils représentent habituellement le gros de la troupe, il faut d'urgence changer les plans.
Je propose alors, d'aller au Grand Taureau depuis le Frambourg. Je l'ai fait le dimanche précédent avec Mireille. Il n'y a pratiquement pas de neige et toute la rando se fait en face sud.
C'est parti pour la nouvelle organisation, mais surprise ! Sophie nous propose 15 personnes avec handicap qui ajoutées à nos fidèles participants portent le nombre à 21.
Au départ nous sommes 6 pour encadrer ce beau monde. Là je commence à paniquer, je lance un SOS, façon Abbé Pierre. Le succès est relatif, mais je remercie, entre autres, Jean-Claude qui n'hésite pas à faire le trajet depuis Montbéliard pour venir à mon secours.
Heureusement, quand Nicolas bat le rappel, il y a du répondant. Je n'ai, hélas, pas son aura ! Et là boum, boum ! Les mails pleuvent. Franchement, j'en ai les larmes aux yeux.
Nous sommes 49 au total, il m'en manque 1 pour obtenir une médaille promise par Serge.
Au Frambourg, qui vois-je ? Le Sire de Joux, reconnaissable entre tous aux fleurs de lys fixées sur ses bâtons. Ça y est ! J'ai mes 50, à moi la médaille ! Mais hélas, coup de fil : 2 désistements pour cause de santé. Quand on a la poisse !
Bref, nous démarrons du Frambourg. Tout se passe bien, les cafistes ont à cœur de bien s'acquitter de leur tâche. Nous faisons des pauses régulièrement, car la colonne s'étire.
J'ai demandé à Christiane de prendre la tête de l'équipée, pour imposer un rythme tranquille, et à Olivier de fermer la marche, car j'ai peur de perdre du monde en chemin.
Nous passons devant le château de Joux et croisons nos amis du CAF de Besançon qui descendent. Nous parvenons à Gounefay pour le casse-croûte. Là, il y a les adeptes de la salle hors-sac et ceux du plein air. Du coup, il me faut un bon moment pour faire tout le tour des convives avec ma fontaine de 10 litres de rosé.
Je fais le point sur la suite des évènements, environ une dizaine de personnes ne souhaitent pas continuer. Elles redescendent avec le bus de l'ADAPEI. Le reste continue jusqu'au sommet du Grand Taureau. Pour la descente, il faut être prudent : il reste encore quelques plaques de neige gelée sur la route.
Mireille, en bonne mère, conseille aux jeunes en basket d'être prudents, et termine sa phrase en se prenant une superbe gamelle. Ça c'est tout Mireille !
De retour à Gounefay, on s'organise pour la descente. Nous sommes invités pour un goûter à la résidence des personnes protégées.
C'est là que se termine notre superbe journée à renouveler sans modération ! Encore merci aux volontaires de Varappe et du CAF du Haut Doubs.
Pierre
2024-10-06 Un dimanche aux Tourbières de Frasne dans le cadre de Handi'CAF
Le rendez-vous est donné à 10h00 au Parking du Moulin pour une boucle de 9 km. 10 personnes en situation de handicap ainsi que 23 accompagnants venus de la région et des CAF de Lons le Saunier, Besançon, Pontarlier et Morteau sont rassemblés pour le départ sous une petite pluie fine.
Jean-Luc Girod, du CAF de Pontarlier et membre de la confrérie des Tourbiers, s'est gentiment proposé de nous guider sur le circuit de cette réserve naturelle.
Après avoir marché sur une route goudronnée pendant 30 minutes, le premier arrêt se fait devant la Tourbière active, âgée seulement de 3000 ans (La plus jeune car les autres dans l'arc Jurassien en ont plus de 7000).
Jean-Luc connaisseur et passionné, nous donne énormément d'informations sur l'origine des Tourbières, de son environnement aquatique et de sa flore qui compte des espèces remarquables. Le mois de Juin permettrait de découvrir tout cet environnement floral en éclosion. Il a su capter l'attention du groupe et pu répondre à toutes les questions posées.
La visite continue et le décor change, nous entrons dans la forêt de pins en empruntant le sentier rustique (Celle-ci ressemble aux forêts d'Europe du Nord). Nous marchons sur un plancher pas très large, monté sur pilotis, ce qui nous fait redoubler d'attention envers nos amis en situation de handicap.
Le deuxième arrêt se fait devant un chantier de démonstration d'extraction de la Tourbe. Après séchage de celle-ci sur le site, elle servait essentiellement de combustible pour le chauffage des habitations et surtout à l'industrie des hauts-fourneaux du secteur.
On rejoint vers 13h00 le chalet d'accueil des Tourbières pour le traditionnel pique-nique. Le soleil ayant fait son apparition, nous en profitons pour manger à l'extérieur.
Pierre a organisé l'anniversaire à Maryline de l'ADAPEI de Pontarlier en apportant deux beaux gâteaux offerts par le CD25 et que nous tous avons partagés ensemble. Quelques bouteilles à bulles ont soudainement fait leur apparition pour le bonheur de tous.
De nouveau une petite pluie fine nous oblige à plier bagages et rejoindre nos voitures, tous enchantés de cette sortie.
Thierry
2024-09-08 La balade de dimanche, ça va jouer... ou bien ?
Des prévisions météo 2-3 jours avant dimanche pas fameuses mais, ça devrait jouer… alors a priori on n'aura pas à annuler cette randonnée Handi'CAF prévue de longue date. Nuit de samedi à dimanche avec orage accompagné de nombreuses averses abondantes, dimanche 8h00 encore des trombes d'eau : un coup d'œil à la météo qui annonce un créneau de 10h00 à 16h00 sans pluie avec de belles éclaircies, alors ça devrait jouer… malgré le pessimisme de certains.
10 heures sur le parking du terrain de foot de Noël-Cerneux : les premières éclaircies arrivent et tout le monde est au rendez-vous… ou presque, Pierre B. – pourquoi B. ? Parce qu'on a aussi Pierre C. parmi nous –, coordinateur en chef de la sortie, nous apprend que Mireille a passé la soirée aux urgences de Pontarlier après avoir chuté et que sa belle-sœur n'a pas entendu le réveil. Mais nous sommes tout de même 18 en comptant les 6 personnes handicapées à accompagner sur ce parcours concocté par Gaby et qui s'annonce humide et boueux.
Mais qu'à cela ne tienne, ça devrait jouer pour cette randonnée d'une quinzaine de kilomètres… sous le soleil. Première difficulté : un court passage pentu et bien glissant à la sortie du bois de Noël-Cerneux juste avant d'atteindre les Comboles où se trouve la maison toujours superbement fleurie… d'un ancien fleuriste de Morteau (Pour une fois on ne pourra pas dire que ce sont les cordonniers les plus mal chaussés). De là nous empruntons le « Chemin du Facteur » qui nous mène dans les tourbières avec une deuxième difficulté : éviter tant bien que mal les flaques d'eau et s'abstenir de glisser sur les nombreuses racines ou les pontons en bois. Les encadrants veillant au grain, guidant et sécurisant celles et ceux qui demandent de l'aide, tout se passe bien et nous arrivons au hameau de Sous-Réaumont.
Après quelques centaines de mètres sur l'asphalte, la troisième difficulté est devant nous : monter par un chemin forestier jusqu'aux ruines du Château de Réaumont et après la photo de groupe… en redescendre. À nouveau des mains salvatrices et des paroles encourageantes vont aider, pour ne pas chuter, celles et ceux qui ont quelques appréhensions sur ces cailloux bien glissants. Puis, vu les conditions du terrain, Gaby décide de modifier son itinéraire afin d'éviter le sentier assez difficile qui suit la crête et de nous conduire à la Cabane des Chasseurs du Bizot par un chemin plus accessible aux personnes handicapées, Cabane des Chasseurs que Gaby a réservé pour le pique-nique au cas où il pleuvrait. Mais vu que ça devait jouer et que ça joue… nous pouvons nous installer toutes et tous autour de la table à l'extérieur de la cabane pour avaler notre casse-croûte avec la quatrième difficulté de la journée : vider les bouteilles de rosé proposées par certains puis apprécier le petit pousse-café au goût et à l'arôme framboise.
À présent direction Le Bizot par la route avec un premier arrêt à la Chapelle Notre-Dame de Lourdes récemment rénovée et où se trouve entre autres une statue de Sainte-Bernadette. Au centre du village ont lieu quelques animations dans le cadre de la Fée'stivale organisée durant ce week-end par l'association l'Eco'lette. Nous nous attardons un moment de sorte qu'à l'intérieur de l'église nous pouvons assister à une répétition de chant et à l'extérieur de celle-ci un numéro de cirque proposée par deux trapézistes bien musclés. Nous serions restés plus longtemps mais l'heure tournant, nous avons encore un bout de chemin à faire pour revenir à Noël-Cerneux avant le retour de la pluie prévu à 16h00.
Une cinquième difficulté va se présenter à nous selon Gaby qui, la veille, a repéré les lieux à VTT : traverser le Bois des Cerneux avec de nombreux passages boueux. Effectivement il y a pas mal de gadoue à éviter tant bien que mal mais finalement tout se passe bien et nous arrivons devant l'ex-maison familiale de Gaby où il y a passé son enfance. Nous faisons à nouveau quelques hectomètres sur la route avant de prendre la direction de l'étang des Belles Seignes de Noël-Cerneux. De là un aller-retour sur un ponton aménagé au milieu des tourbières nous permet de voir quelques droséras, cette plante carnivore difficile à repérer. Quelques gouttes de pluie apparaissant sur la surface de l'étang, il ne devrait pas être loin de 16h00 et il est temps de rejoindre le parking où la pluie se fait plus dense, juste le temps de se dire au revoir.
Merci à Gaby et à Pierre pour l'organisation et aux encadrants qui ont consacré cette journée à une bonne cause.
Serge
2024-06-27 Une randonnée Handi'CAF au pied levé
La météo capricieuse annonçait du beau temps pour jeudi. Donc, lancement d'une sortie Handi' Caf sur les chapeaux de roue. Après les cascades du Hérisson le lundi, les belvédères des 4 lacs complèteraient bien la visite de la région.
D'inscriptions en désistements, je me vois obligé de procéder à un appel des personnes présentes sur le parking du lac d'Ilay : Mireille, présente ; moi, présent !
Le quorum étant atteint, soit un encadrant et une personne avec handicap, la sortie Handi' Caf peut se dérouler.
Nous démarrons de l'extrémité du lac d'Ilay, nous rendons au lieu-dit « La Fromagerie » où un immense magasin de boissellerie nous tend les bras avec son tiroir-caisse, mais, stoïques, nous résistons. Nous filons vers le lac de Narlay, cependant l'orage survenu la nuit passée complique le cheminement : de grandes flaques d'eau, voire de petites rivières, encombrent le sentier.
Nous parvenons à faire le tour du lac, nos pieds faisant « floc, floc » et grimpons à son belvédère. La vue est superbe, mais pas le temps de flâner (il faut préciser que j'ai un rendez-vous en fin de journée chez le garagiste), direction la « Grotte de la Vieille ».
La gravure rupestre de l'époque magdalénienne est toujours là, bien que de moins en moins visible.
Nous redescendons vers le « Petit Maclu » pour une pause casse-croûte. Je mange toujours trop vite, mais, Mireille, avalant 2 cacahouètes et une amande, me bat. En 5 minutes l'affaire est bouclée. Il faut dire que sans le petit rosé bien frais, il n'y a pas lieu de s'attarder !
Nous montons au belvédère des 4 Lacs, puis cheminons jusqu'au « Pic de l'Aigle ». Après avoir profité du panorama, nous passons aux choses sérieuses. La descente est une patinoire : pas vraiment un chemin Handi' Caf. Par un sentier détourné, nous trouvons des passages moins raides, il n'empêche que Mireille se prend plusieurs gamelles. C'est sous une carapace de boue, dont ne ressortent que ses yeux, qu'elle arrive enfin à la voiture !
Fatiguée, mais pas découragée ! Mireille n'attend plus qu'une nouvelle proposition de sortie.
Alors, à la prochaine !
Pierre
2024-06-16 Une randonnée Handi'CAF enfin possible
Après plusieurs randos « Handi' Caf » annulées pour cause de météo exécrable, j'ai enfin pu en mener une à bien !
D'inscriptions tardives en désistements à la chaîne, j'ai fini par ne plus savoir qui venait à cette rando.
Je me suis dit : « Ce n'est pas grave, on verra bien sur le lieu de rendez-vous… »
Sur le parking, je vois débarquer Nicolas, Serge, Catherine, Christiane, Christian, Marie-Thérèse et Fabienne : une solide équipe d'accompagnants.
Et Mireille, seule rescapée des personnes avec handicap. Sans elle la rando perdait son sens. Merci, Mireille, pour ta persévérance et ton agréable compagnie !
Nous descendons doucement vers le débarcadère. Suite aux pluies récentes, les cailloux sont encore glissants. Tout est désert, la foule de touristes a décidé de nous laisser toute la place !
Après avoir visité la passerelle qui permet de passer les valises de billets en Suisse, nous nous dirigeons vers le Saut du Doubs. Là, nous sommes gâtés : l'eau coule à flots.
La cabane visée pour la pause casse-croûte est occupée. Du coup, nous allons jusqu'au barrage. De là, je pensais continuer l'itinéraire prévu, mais, à ma grande surprise, j'assiste à une mutinerie. Serge, assisté de ses complices, prend le commandement de l'expédition et décide de se rendre directement au sommet du Châtelard. Je n'insiste pas, étant encore heureux qu'on ne m'ait pas mis aux fers.
C'est donc le ventre creux que nous attaquons les 300 m de dénivelé. Heureusement, j'ai des réserves cachées (on appelle cela des poignées d'amour) !
Comme d'habitude, les chemins débonnaires n'intéressent pas notre nouveau chef. Nous nous engageons donc dans un sentier étroit, très raide et longeant un précipice.
Je peux enfin me rendre utile et aider Mireille. Il faut enjamber des arbres couchés et remonter des pentes glissantes.
Nous arrivons enfin au sommet et profitons d'une très belle vue. Je sors mon rosé, plus très frais, mais qui trouve preneur et nous nous installons sur des rondins pour un casse-croûte plus que mérité.
En fin de repas, Christian veut absolument nous faire goûter une de ses recettes : de la gnôle arrosée d'un peu de café. Serge veut montrer ce qu'est le courage et en avale une bonne rasade. Moi, qui ne suis courageux que lorsque c'est vraiment nécessaire, m'abstiens. Seuls mon père et mon grand-père arrivaient à avaler cette mixture imbuvable.
Sous l'effet de ce breuvage, Serge ne peut plus assumer ses fonctions et me rend mon commandement pour la descente. Nous croisons de plus en plus de monde et arrivons au parking archi bondé. Il semblerait que le Saut du Doubs ne se visite qu'après un bon repas !
De l'avis des participants, nous avons passé une chouette journée.
Les randos « Handi' Caf » permettent non seulement de faire partager nos activités à des personnes avec handicap, mais sont aussi ouvertes à toute personne souhaitant les accompagner ou désirant simplement marcher un peu moins vite, qu'elle soit FFCAM, ou non, l'assurance étant prise en charge par le Comité Départemental.
Le prochain rendez-vous est fixé en septembre, à Noël-Cerneux, pour une rando concoctée par Gaby.
Pierre