Carnet de route

2024-11-16 Rando Handi'CAF au Saut de Bonneille : Pas de tout repos !

Le 16/11/2024 par Pierre Bernard

Nous nous retrouvons les cinq : Mireille, Daniel, Françoise, Jeanne-Marie et moi à Ornans.

La rando démarre bien, certes, un peu fraiche (-2°) et dans le brouillard, mais nous savons qu’en montant nous trouverons le soleil.

Le terrain est un peu glissant, mais nous faisons attention. Nous traversons la forêt hantée, dont les arbres recouverts de mousse donnent des frissons ; il ne doit faire bon y rôder la nuit.

Nous arrivons au Saut de Bonneille. Seul un filet d’eau coule. La cascade est cependant très belle.

Nous attaquons la montée des marches, bien vite bloqués par un arbre couché sur le passage.

Faut-il faire demi-tour et abandonner la randonnée ou essayer de forcer le passage ? Seul, je ne me poserais pas la question, mais j’ai charge d’âmes…

Après consultation du groupe, on décide de tenter l’escalade dans les branches. Passé le premier obstacle, c’est encore pire : tout est arraché, plus de câble, plus de marche. Mais on n’a plus guère le choix, la désescalade est impossible, alors on continue.

Ouf ! Nous arrivons au sommet. De là, nous partons en direction de Chassagne tout en cherchant un coin au soleil pour le casse-croûte. Nous trouvons un coin bien agréable en bord de route pour nous restaurer. 

À Chassagne, la question s’est posée de savoir si on faisait un détour par la Fontaine de Léry.  Mireille a peur que ses jambes ne la portent pas jusqu’au bout de la rando. Après discussion entre nous, nous décidons de rentrer directement à Ornans.

Nous croisons des chamois dans la descente. Mireille constate à haute voix que la randonnée s’est finalement bien passée. Je lui réponds que tant que nous ne sommes pas à la voiture, on ne peut rien affirmer.

Effectivement à 200 m des voitures et à seulement 5 m de la route goudronnée, Mireille fait un vol plané (fatigue, inattention ?), et s’arrange comme il faut : elle pisse le sang. Les plaies sont pleines de terre et de cailloux. 

On essaye de laver les plaies avec l’eau de nos gourdes. Arrivé aux voitures, je lui mets un désinfectant.

Daniel transforme sa voiture en ambulance pour ramener Mireille chez elle. 

Non découragée par sa mésaventure, elle m’annonce qu’elle veut se lancer dans les via ferrata. De quoi vous scier !

Encore merci aux personnes avec handicap de m’aider à faire vivre cette activité !

 







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