Carnet de route

2023-04-18 Quand la Cuisance nous a un petit peu cuits !

Le 18/04/2023 par Pierre Bernard

Grâce à une publicité accrocheuse (merci Serge), j’ai réussi à entraîner 7 personnes avec moi pour un périple plus complet que ce qui se fait d’habitude.

Après avoir garé nos véhicules au parking derrière l’église (il vaut mieux être matinal pour trouver de la place), nous avons allègrement attaqué la montée en direction du belvédère du Fer à Cheval, par l’ancien chemin de la diligence. Au vu de la raideur de la pente, nous avons tous eu de la peine pour les pauvres chevaux suant, soufflant, étant rendus. En pensée, nous sommes même descendus de la diligence pour alléger leurs souffrances, mais personne ne lisait de bréviaire, ni ne chantait, même pas une mouche pour nous piquer !

Au belvédère, pas le temps faire une longue pause, des touristes veulent aussi profiter du panorama, nous leur laissons donc la place. Longeant le bord de la falaise, nous passons vers un second belvédère orné d’une croix, puis croisons un chamois. Lorsqu’on vient tôt le matin, on peut croiser une harde d’une trentaine de bêtes. Nous nous dirigeons ensuite vers le belvédère de la Châtelaine, surplombant les grottes des Planches, hélas, fermées au public, depuis une dizaine d’années.

Puis nous attaquons, non pas le château fort, mais simplement sa visite. Il date du XIe siècle et a été bâti par les comtes de Bourgogne, mais ce ravage-tout de Louis XI l’a tout cassé (il devait quand même avoir une sacrée dent contre Charles Le Téméraire !). Le porche d’entrée ne tient que grâce à quelques planches, il ne reste pas grand-chose du donjon. La tour de guet offre quand même une superbe vue sur la vallée. Enfin, seule l’oubliette est en parfait état, malgré une ouverture sur le côté, maçonnée en porte, il a quelques années.

Bel endroit pour la pause casse-croûte, mais une petite bise nous incite à aller jusqu’à un pavillon de chasse pour manger à l’abri. Un petit coup de rosé, puis de rouge et nous voilà requinqués. Nous repartons en direction des belvédères de la Roche du Feu, beau point de vue sur Arbois. Puis nous redescendons en direction du parking.

Après nous être allégés des choses inutiles pour la suite, nous démarrons la 2e boucle. Nous grimpons directement à la source de la Petite Cuisance (la Grande sortant des grottes). Puis nous redescendons en longeant la rivière pour arriver à la cascade des tufs. Nous franchissons la passerelle pour changer de rive et arrivons au Trou Vert (renommé depuis sa privatisation « cascade du moulin »). Pourquoi Trou Vert ? Parce que la cascade a creusé dans le lit de la rivière un énorme trou rempli d’une eau verte ! Ensuite retour au parking.

Préférant toujours le consensus, j’ai mis la suite aux voix. C’est ainsi qu’une large majorité s’est déclarée pour une visite en voiture et non à pied du Trou Bleu. Pourquoi Trou Bleu ? Et bien remontez de quelques lignes, changez « Vert » par « Bleu » et vous aurez l’explication.

Ce Trou Bleu n’est connu que des initiés. Vous suivez une route parfaitement plate, dans un paysage tout à fait plat, et alors que rien ne l’indique, vous vous arrêtez en bord de route, faites quelques pas et découvrez une superbe cascade avec une eau bleue.

Hélas toute bonne chose a une fin ! Merci à Marie-Odile, Chantal, Marie, Christiane, Maurice, Michel et Yves d’avoir partagé avec moi ce pur moment de bonheur !

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