Carnet de route
2021-12-11 Première randonnée de la saison du côté du Chasseron
Le 11/12/2021 par Serge Deprez
Au départ nous devions être 12, finalement, cause routes glissantes, trop de neige, maladie, méforme, etc.., nous ne sommes plus que 4 rescapés pour une première randonnée à ski du côté du Chasseron. Le parking de la prise d’eau, d’où nous devions initialement démarrer, n’étant pas encore déneigé, nous décidons de continuer jusqu’au col des Étroits où il neige toujours à gros flocons.
Rapidement prêts, nous nous engageons dans le vallon en direction des Praises où l’épaisseur de neige est conséquente. C’est de bon augure pour une saison qui s’annonce excellente, cela faisait une dizaine d’années que nous n’avions pas vu autant de neige pour un début décembre. Des Praises nous continuons un moment sur un chemin avant de bifurquer à gauche dans la pente qui mène au Cochet où le vent et la neige cinglante ne nous laisse même pas de temps de nous restaurer.
Les peaux vite enlevées, nous entamons une première descente dans une neige bien profonde quand Jean-Paul se rate dans un de ses premiers virages et se retrouve complétement prisonnier d’au moins 80 cm de neige poudreuse avec les 2 skis déchaussés. Tant bien que mal nous arrivons à l’extraire de sa baignoire et c’est avec prudence qu’il termine la descente jusqu’aux Replans.
Nous remettons les peaux pour entamer notre deuxième montée, passons devant le refuge de la Casba, puis les Avattes avant d’atteindre les Petites Roches où nous ôtons les peaux avec la même célérité, toujours du vent et de la neige. Nous revenons un moment sur nos pas avant de basculer sur l’autre versant et enchainons la belle descente qui mène à la loge des Auges. Après quelques minutes de pelletage nous arrivons à ouvrir légèrement la porte de la loge pour nous abriter le temps du casse-croûte.
Après 30 minutes de pause, nous repartons pour une dernière montée, celle assez raide menant au Praisot et avec la corniche habituelle, mais déjà bien impressionnante, que nous franchissons en déchaussant sur quelques mètres. Le vent et la neige s’étant un peu calmés, nous pouvons ôter les peaux dans de meilleures conditions avant de nous laisser glisser vers les Praises et le vallon que nous avions emprunté au départ de notre balade.
