Carnet de route

2023-07-31 Les Dents Blanches par l'arête Ouest. Pierres qui roulent !

Le 31/07/2023 par Pierre Bernard

Peu de personnes se sont portées volontaires pour faire les Dents Blanches. Seuls deux courageux, Éric et Jean-Charles se sont lancés (ou peut-être qu’ils n’avaient rien d’autre à faire). La sortie était prévue pour le week-end, mais la grenouille de Jean-Charles refusant obstinément de grimper sur son échelle, celui-ci me proposa de décaler la sortie d’un jour, ce qui nous a permis d’éviter les bouchons et de profiter du beau temps (bravo la grenouille !).

Nous nous retrouvons pile à 14h au parking des Allamands. Nous montons au refuge de Bostan sous un soleil de plomb. À l’arrivée, la bière remplace ce qui a été perdu en sueur. Un souper de crozets au Reblochon et au dodo !

Lever à 5h30, juste pour montrer aux autres randonneurs que nous sommes de vrais montagnards. Nous montons d’une traite au col de Bostan. D’après le gardien du refuge, nous devrions traverser un névé « non dérangeant », sauf qu’entre-temps le névé a dû se faire la malle. Nous remontons un pierrier jusqu’à un petit col posé sur l’arête. À partir de là les choses sérieuses commencent. Éric et Jean-Charles sont prévenus : un faux pas et c’est la mort ! Ambiance, ambiance !

Après une petite discussion sur le confectionnememnt des baudriers de fortune, nous nous équipons . Nous attaquons l’arête qui, mis à part le vide, le manque de points d’assurage et les pierres qui se descellent, ne présente pas de difficultés majeures. Nous arrivons au sommet de la Dent Occidentale, mais ce n’est que l’antécime. Nous descendons et remontons une arête délicate et aérienne pour aboutir à la Dent du Signal, sommet des Dents Blanches. Du sommet la vue est magnifique. 

Après la pause casse-croûte, il faut songer au départ et donc de repasser par l’arête qui rejoint l’antécime. À partir de là, nous nous désencordons et nous sortons les bâtons. Il faut descendre par un pierrier ultra raide. Chaque pas est calculé. Enfin, nous revoici au col de Bostan. Le retour se fait par la Tête de Bostan et le refuge de Golèse. Long détour qui m’achève. Où sont mes 60 ans, quand je gambadais, insouciant, dans la montagne ? Un petit pot offert par Jean-Charles à Samoëns, le temps nécessaire pour désigner le volontaire qui fera le compte rendu et c’est le retour.

Avis aux amateurs, c’est une superbe rando !







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