Carnet de route

2025-06-25 La météo a revu nos plans, mais pas de regrets

Le 25/06/2025 par Serge Deprez

Avec Florence, nous avions prévu mercredi et jeudi 2 jours à la cabane de la Tsa pour gravir l’arête W de la Dent de Tsalion avec une option pour l’Aiguille de la Tsa. Étant donné que les dernières prévisions météo consultées le mardi soir annonçaient un risque de pluie et d’orage, décision est prise de renoncer à cette belle course et de la remplacer par seulement une journée d’escalade le mercredi ; il est déjà tard ce mardi soir et il faut nous décider rapidement, où aller ? Pourquoi pas les Gais Alpins ou l’Éperon du Dard sur le flanc W du Catogne ? La nuit devrait porter conseil et nous nous déciderons demain pendant le trajet.

C’est finalement à l’Éperon du Dard que nous allons nous rendre : nous avons tous les deux déjà parcouru les Gais Alpins plusieurs fois et pour ma part j’avais gravi avec Jean-Marie l’Éperon du Dard il y a une dizaine, voire une quinzaine d’années en arrière, donc pas de problème pour moi d’y retourner. A priori une belle escalade de 11 longueurs sur du gneiss avec quelques passages côtés 5b, juste ce qu’il faut pour notre niveau.

Arrivés à 10h30 au pied de la voie après 20 minutes d’approche, nous nous engageons dans les 2 premières longueurs, les plus difficiles, alors que la température est encore acceptable. Puis les longueurs suivantes s’enchainent à un rythme pas trop soutenu vu la chaleur qui commence à nous peser. Finalement c’est vers 14h45 que nous arrivons au terme de l’ascension, nous pouvons nous poser un moment à l’ombre d’un pin parasol et nous restaurer en prévision d’une longue descente pas facile et exposée.

Une descente qui commence par 15 minutes de montée sur une sente assez raide pour rejoindre une terrasse où va débuter la vraie descente. Exposée annonçait le topo ? Effectivement une succession de désescalades, de vires étroites, de pierres branlantes où il faut avoir le pied sûr mais heureusement un cheminement relativement bien signalé par des cairns judicieusement placés. Après quasi 2 heures de descente où il a fallu rester bien concentrés, nous voilà de retour à la voiture et direction Champex pour un arrêt à la première terrasse rencontrée, un besoin de réhydratation pressant à assouvir.







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